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SP20

Dissertation : SP20. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Novembre 2018  •  Dissertation  •  601 Mots (3 Pages)  •  391 Vues

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Question sur le corpus

1.Ce sont les courtisants qui sont visé par les textes de La Fontaine et La Bruyère. Ils sont désignés par les termes « Messieurs les Courtisants » ; « la cour ».

Les critiques formulées par La Fontaine sont attribué au roi on peut le lire dans ces extraits, vers 52-55 : « Amusez les Rois par des songes , Flattez-les ,Payez-les d’agréables mensonges, Quelque indignation dont leur cœur soit rempli, Ils goberont l’appât, vous serez leur ami. ».

La Fontaine critique aussi les courtisants ; il leur reprochent d’être sans moralité ni valeur, prêt à tout pour plaire aux personnes royale, vers 17-19 : « Je définis la cour un pays où les gens, Tristes, gais, prêts à tout, à tout indifférents, Sont ce qu’il plaît au Prince » ; « C’est bien là que les gens sont de simples ressorts ».

Ce comportement de soumission, qui n’autorise aucune contestation du pouvoir ni aucune critiques, s’accompagne de mensonges et de flatterie, ce terme revient plusieurs fois dans le texte, vers 28 « flatteur » et vers 53 « Flattez-les ».

La Bruyère à pour sa part décrit ces deux personnages, Cimon et Clitandre comme des courtisans possédés par une activités débordante en apparence comme on peut le lire dans l’énumération suivante « l’empressement, l’inquiétude, la curiosité, l’activité » mais en réalité leur activité est tout simplement inutile. Ils ne font que croire qu’ils sont essentiel à l’état alors que ce n’est pas du tout le cas : « Leur profession est d’être vus et revus ».

2.Le texte de La Fontaine, comme c’est généralement le cas dans les fables, mêle le monde des animaux et celui des hommes, créant un univers imaginaire où la critique du pouvoir et des courtisans peut prendre place. C’est ainsi qu’il est question de « l’antre » du lion, de loups et de cerf, mais aussi de terme proprement humain comme « les Prévôts », « la cérémonie », « la compagnie », ou encore « le temple » et « le patois » : cet équilibre permet la création d’un monde poétique.

A tout cela s’ajoute l’art du récit, ainsi la situation initiale et la situation finale ne prennent chacune qu’un seul vers(v1¬¬-« La femme du Lion mourut » et v5-«Le Cerf eut un présent, bien loin d’être puni ») et deux discours directe viennent rompre le fil de la narration (v33-« Le Monarque lui dit » et v39- « Le Cerf reprit alors ») rendant le texte vivant par la caractérisation des personnages. L’efficacité de l’argumentation est également servie par une alternance entre actions et portraits des personnages , et réflexion générale et moralité .

Après une première partie consacrée à la description de la cour aux obséques de la lionne, l’auteur se livre à une première analyse sociale : v-17 « Je définis la cour. .. ».

Il livre aussi la morale final : vers 52- « Amusez les Rois par des songes ».

L’esprit critique du lecteur est toujours sollicité, à la différence des courtisants eux-mêmes !

Enfin, n’oublions pas de mentionner l’emploie de la 1er personne qui produit un effet sur le destinataire « Pour revenir à notre affaire » et à la deuxième personne du pluriel « Jugez si chacun s’y trouvera

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