Réseau routier de France

SYNTHESE : L’AUTOROUTE.

INTRODUCTION.

Les autoroutes font de nos jours parties du paysage français. Doit-on se méfier des autoroutes ? Constituent –elles un univers dangereux qui piège les conducteurs ? Après avoir présenté le réseau autoroutier, nous pourrons poser la question de son insécurité. Puis, nous nous demanderons si cet endroit ne manque pas avant tout d’humanité.

DEVELOPPEMENT

Les documents du corpus proposé, nous présentent l’autoroute comme étant linéaire. En effet, pour Jean CHESNEAU, dans son article de presse, paru dans les Editions Découvertes en 1983, et qui s’intitule De la modernité, le but de l’autoroute est d’assurer un déplacement en réduisant le temps de parcours. Michel TOURNIER, quant à lui, dans son roman Le coq de Bruyère, considère l’autoroute comme une ligne droite en béton, raide, propre et rapide. Ce que corrobore l’Encyclopédie Encarta de 2001, dans l’Autoroute au chapitre Transport, pour laquelle le tracé doit être le moins sinueux possible.

Mais l’autoroute est aussi un univers clos comme le souligne Michel TOURNIER, un des personnages, Pierre, a des difficultés à rencontrer une jeune fille entrevue derrière un grillage qui constitue une frontière. Il cherche à s’échapper de cet univers fermé, mais c’est impossible. De même dans De la Modernité l’auteur nous explique, que l’autoroute est un univers hors sol, clos sur lui-même, dissocié de l’espace extérieur. Ce qui semble proche est en réalité inaccessible. Une fois engagé on est prisonnier de la rigidité de l’autoroute. D’après le Monde 2 du 12 Août 1993, dans son article : Des pirates de la route sont recherchés à la périphérie de Lyon, l’autoroute est un univers clos à cause de l’isolement instauré par la distance entre les échangeurs, qu’aggravent les péages.

On peut également noter que le réseau routier est immense. La France possède le 1er réseau routier d’Europe si l’on y ajoute les voies rapides : 10 000 KMS, c’est ce que nous montre l’Encyclopédie Encarta. Elle nous informe également que pour qu’une autoroute soit rentable, il faut 10 000 à 15 000 véhicules par jour.

Cette linéarité, cette immensité et cet univers clos entrainent une certaine insécurité. Des dangers émergent de l’autoroute.

Si l’on en croit Michel TOURNIER, l’autoroute constitue un grave danger pour les piétons. Le personnage qui veut traverser y trouve la mort. Mercédès, DS et poids lourds sont personnifiés : ils jouent au football avec le piéton et semblent particulièrement effrayants. Jean CHESNEAU quant à lui souligne qu’il n’y a pas d’échappatoire possible aux aléas du moment, auxquels l’automobiliste inerte reste soumis : bouchons, intempéries, accidents, c’est irréversible, c’est inévitable. La vitesse s’inverse en impuissance.

Dans cet univers hostile qu’est l’autoroute de par son immensité et son insécurité, les relations sont-elles possibles ?

Michel TOURNIER, nous démontre qu’elles le sont, un personnage ayant une relation chaleureuse avec un préposé du péage.

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