Reprise D'une Exploitation De Viande Chevaline

Introduction

L’elevage de chevaux de trait fut longtemps utile au travail manuel realisé par les Hommes. De nos jours, on observe dans un grand nombre d’exploitation agricole une double activité : l’atelier de traction dit « atelier de loisir » et un atelier de production de viande chevaline destinée à la consommation.

En Haute-Loire, en 2010, la production de viande chevaline représente 10% de la production animale (5). La race exploitée par les éleveurs de cette région est le Traits Comtois. Les exploitations spécialisées dans cette activité sont majoritairement ancienne et isolée. En effet on observe une répartition importante des exploitants dans le Nord Est du département. Cette activité tend à disparaitre faute de repreneur de la part de la nouvelle génération. En effet, les jeunes exploitants sont peu enclin à reprendre ou débuter la production de viande chevaline en Haute Loire.

C’est le cas de l’exploitation de Veyrines tenue par M. et Mme. Charentus. Tous deux s’apprêtent à prendre leur retraite et à laisser leur activité d’exploitant de côté. On peut ainsi se demander quelle sera la transmission pour cette exploitation en fin de carrière ?

On peut décrire une transmission selon différents point de vue. En effet, on peut s’intéresser à la transmission du savoir-faire de la part des exploitants. Pour cela, nous verrons comment le couple a construit son modèle de production et par quels moyens il transmet son expérience à des « futurs » repreneurs. Nous pouvons aussi nous pencher sur la transmission du patrimoine matériel. De plus, quel est le bilan économique réaliser par M. Charentus ? Ceci peut permettre à d’éventuels repreneurs d’observer les qualités mais aussi les points faibles de cette exploitation et ainsi, agir en conséquence.

Enfin nous nous pencherons sur l’avenir des exploitants. Comment réalise-t-on une cession d’exploitation ? Quelles aides sont apportées aux exploitants ?

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