Rapport de stage infirmier

Introduction :

En tant qu’étudiante infirmière, je suis amenée à pratiquer des soins à certains patients lors de mes stages. Je me dois alors de respecter les règles d’hygiène pour réduire les risques infectieux.

Lors des années 80, les risques de transmission patient/soignant étaient connus de l’épidémie provoquée par le VIH. Cette épidémie a bousculé le pays et nous a fait réfléchir sur les Accidents d’Exposition au Sang (AES). Un AES correspond à tout contact percutané avec des muqueuses ou une peau lésée et du sang ou un liquide biologique souillé par le sang.

Lors de mon premier stage, j’ai compris que le contexte et les émotions pouvaient entrainer une mauvaise observation des recommandations apprises lors de l’unité d’enseignement de la 2.10. J’ai choisis de vous parler du port du gant lors de la réalisation d’une glycémie capillaire car il m’est arrivé plusieurs fois, pendant mon stage, de me trouver face à des professionnels qui ne favorisaient pas le port du gant pour eux même.

J’ai été intriguée par ce choix qui avantage, d’après eux, la bonne pratique de leurs gestes aux risques professionnels.

A travers la description de ma réalisation de la glycémie capillaire, nous allons étudier les règles d’hygiène à respecter pendant ce soin, le port du gant.

Description de la situation :

La situation choisie se déroule au sein d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) composé de 100 studios d’accueil. J’étais dans un service fermé Alzheimer, mon service avait pour effectif attitré 1 infirmière et 3 aides-soignantes pour 25 résidents.

Pendant ma deuxième semaine de stage, l’infirmière devait réaliser plusieurs glycémies capillaires. Nous avions convenu qu’elle s’occuperait de la première (pour me montrer les bonnes pratiques) et je ferais la deuxième glycémie capillaire. Je ramène le premier résident dans le poste de soins, une fois fini je raccompagne le résident dans la salle à manger pour petit déjeuner puis je vais chercher le deuxième résident pour l’amener à son tour dans le poste de soins, après avoir fait une friction hydro-alcoolique, j’explique au résident le soins que je vais donc effectuer et lui demande son accord puis je prépare mon plateau (lecteur de glycémie ou glucomètre pour le dextro, un auto piqueur auto rétractable et une compresse stérile).

Je m’installe sur une chaise me re frictionne les mains puis j’examine ses doigts en essayant de voir la piqure la plus récente, voyant que la plus récente piqure était sur l’index je m’attaque alors à l’annulaire, je nettoie le doigt de madame L avec une compresse stérile pour ne pas faussé mes résultats puis je réalise ma glycémie en piquant la résidente au bout de l’annulaire, puis je prend une goutte de sang à l’aide de la bandelette déjà insérée dans l’appareil puis je passe la compresse si il y a un reflux de sang. Je tiens à préciser une chose sur cet événement : je ne portais pas de gant.

J’ai reposée la compresse, la bandelette et l’auto piqueuse auto rétractable sur le plateau de soins puis, après avoir m’être assurée une dernière fois de l’état de la patiente, je suis partie dans le poste de soins pour trier mes déchets, laver le matériel réutilisable et me laver les mains.

Argumentation :

Le comité de lutte contre les infections nosocomial (CLIN) a pour but la prévention des infections nosocomiale au sein même de l’hôpital. En 1992, l’état a créé cinq centres de coordination de lutte contre les infections nosocomiales inter-régionales, afin de coordonner les CLIN présent

Dans cette situation, j’ai essayé de respecter la précaution standard en TD de l’unité d’enseignement 2.10.

Les précautions standard doivent prévenir le risque de contamination croisée c’est-à-dire de transmission de germe lors

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