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Qui sommes-nous? D’où venons-nous ? Comment disparaîtrons-nous?

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Par   •  9 Décembre 2017  •  Dissertation  •  1 996 Mots (8 Pages)  •  636 Vues

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Introduction :

Tout être humain possède en lui la capacité de se questionner, le désir d’en savoir davantage, aidé de ce que l’on peut appeler, la curiosité et la recherche du savoir. Il existe plusieurs sciences voulant expliquer ou tenter d’expliquer la conception de l’être humain, dont la philosophie fait partie. Ce texte portera sur une façon de le faire, celle des chef-d ‘œuvres, en particulier les films. Ceux-ci renferment des acteurs, des scènes, des origines, des thèmes, bref, une histoire dans laquelle on expérimentera les manières à voir et à expliquer l’existence humaine. Qui sommes-nous? D’où venons-nous ? Comment disparaîtrons-nous? Voici quelques exemples de questionnement qu’aborderont les sujets de ces chefs-d’œuvre.

Le créateur :

Le créateur du film L’île est Michel Bay, réalisateur et producteur américain, né le 17 février 1965. Il a surtout réalisé des films d’action et de catastrophe, comportant un gros budget. Ses films sont caractérisés par l’utilisation d’effets spéciaux. Il est né et a grandi dans la ville de Los Angeles, dans  une famille adoptive qui lui permit une vie à l’aise, lui permettant une bonne éducation et scolarisation dans le domaine du cinéma. En 2005, il réalise l’île, un film de science-fiction qui met en vedette Ewan McGregor et Scarlett Johansson. Le film a d’abord été une déception, pour ensuite connaître davantage un succès à l’international.

Résumé :

L’histoire se déroule en 2019. Les deux personnages principales sont Lincolns 6-Echo (Ewan Mcgregor) et sa meilleure amie Jordan 2-Delta (Scarlett Johansson). La majorité du film se déroule dans un immense complexe sous-terrain fermé. On peut voir cela comme un « deuxième monde » du reste de la terre. À la parole du docteur Merrick et de ses collègues, ce complexe a été créé à la suite d’une terrible contamination qui aurait ravagé la terre, il y a quelques années. Les survivants seraient amenés régulièrement dans ce complexe afin de prévenir d’autre contamination.  La vie des résidents du complexe est très structurée et surveillée. Dans le déroulement, il  y a régulièrement la « loterie », une sorte de tirages qui apporte le privilège de transférer une personne à « l’île ». Cette île est dite comme étant le dernier territoire à ne pas être contaminé. Bref,  tout cela dans le but caché de faire renaître une nouvelle humanité. Par contre, tout cela basculera lorsque Lincoln remet en question les intentions de ce complexe à la suite de la découverte d’un insecte, signifiant pour lui l’impossibilité d’une contamination. Sa curiosité et ses doutes font en sorte qu’il réalisera la terrifiante vérité sur cette île, qui est  inexistante, ainsi qu’ils sont en fait des clones de personnes riches et célèbres. Finalement, Sa meilleure amie et lui se battront jusqu’au bout pour contrer cette réalité troublante et y mettre fin. Enfin, les principaux thèmes de cette œuvre seraient l’amour, la liberté, la vie, la mort, le superficiel, la maladie.

Déterminisme

Cette œuvre cinématographique présente des conceptions de l’être humain, dont le déterminisme et la post-humanité. Commençons par le déterminisme, qui s’agit en fait « d’une théorie selon laquelle la succession des événements et des phénomènes est due au principe de causalité »(1).  Ainsi, tout arriverait pour une quelconque raison et tout serait prévu d’avance. En latin, « determinare » a pour sens de vouloir dire «marquer les  limites », « borné »(2).  Cette conception laisse donc croire qu’il est possible, avec  les évènements ou les faits antérieurs, de rendre les faits futurs prévisibles. Notre passé est dont déterminant de ce que nous sommes et nous serons dans l’avenir.  Ou la liberté prend alors son sens dans cette conception ? Premièrement, a-t-elle sa place ?

Dans le film L’île, le déterminisme prend certainement une grande responsabilité de cette œuvre.  En fait, la création des clones est faite sous l’angle que les hasards ou les choix n’ont pas lieu. Lors de leur conception,  ils sont projetés devant des phrases et des vidéos qui repassent sans cesse et qui sont ainsi captés par les clones jusqu’à la concrétisation de leur conception. Ces imagines et ses phrases  leur incarnent un passé fictif avec lequel prendra forme leur fausse identité. Ils sont donc menés vers un futur déjà établie pour lequel ils n’auront aucun pouvoir.  Ensuite, même s’ils en sont inconscients, ils seront tous un jour ou l’autre amené à la fameuse « île », qui est en réalité un prétexte excitant qui les mèneront à la mort. C’est ainsi que les acheteurs malades prendrons possession de leur clone. Alors, tous ces individus sont déterminés à une vie fictive et à une mort certaine. Le temps qui séparera ces faits dépend du moment où l’acheteur tombera malade et aura besoin de prendre possession de leur clone.  

En second lieu, on retrouve aussi la post-humanité dans ce film. Il s’agit d’un film de science-fiction, voulant dire « un genre narratif structuré par des hypothèses sur ce que pourrait être le futur ou ce qu’aurait pu être le présent voir le passé »(3)  Bien sûr, cela est basé sur des connaissances actuelles. Il s’agit d’aborder la question de ce qui succèdera l’homme et la femme. Alors, ce genre cinématographique se rapproche fortement de la post-humanité, qui « traite du rapport de l’humain à la machine et du changement radical et inéluctable que cette relation a provoqué ou risque de provoquer dans l’avenir »(4). Avec cette conception, la science modifierait la condition des êtres humains et cela continuerait encore et encore. La science prépare une sorte de « surhomme », qui redéfinirait l’humanité du tout au tout. Il existe plusieurs voies pouvant nous mener au post-humain, telles que la mécanique, la génétique, la physique, la technologie, la médecine, etc.

La science permet de combler le rêve de plusieurs être humain : la perfection. On blâme pourtant les drogues en les rendant criminelles, mais on en invente pour combler un marcher de quête de perfection. Par exemples, des pilules, appelées des « nootropiques », permettent d’être plus productif, dormir moins, travailler plus, être plus concentré, plus vigilant, plus créatif, avoir une meilleure mémoire, etc. (5) D’où est la logique? Or, le film L’île se déroule en 2019, dans le but de montrer d’où la conception de l’être humain pourrait être d’ici quelques années.  C’est ainsi que  la post-humanité prend son sens. L’un des désirs de la race humaine est d’être immortel.  Mais jusqu’où ira ce désir? Actuellement, il n’y a pas de fin prévue à ce phénomène. La science cherche sans cesse à faire avancer la conception de l’être humain pour pousser celle-ci à son meilleur  et voir même où seront ses limites. Ce film présente bien ce phénomène. Puisque même si le capitaliste constitue un des plus grands pouvoirs du monde, la richesse à des limites dont la santé fait partie. Dans cette œuvre, des personnes riches rêvent d’être inatteignables et prennent un moyen pour : s’acheter un clone. « Le mot clonage désigne soit le fait de reproduire des organismes vivants pour obtenir des êtres génétiquement identiques »(6).  Cela montre bien où pourrait être le monde d’ici quelques années.

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