Question de corpus: "Seul ou au milieu des autres? "

Ce corpus est composé de 4 documents, dont 3 sont des textes qui traitent tous de la vie en société.

Le premier texte est « Divertissement », issu de l'oeuvre Pensées de Blaise Pascal. Det essai, paru en 1670, Pascal s'interroge sir les raison qui poussent les hommes à sortir de chez eux et se divertir.

Le deuxième texte est un article, « Société », de l'Encyclopédie, parue entre 1765 et 1772. Dans cet article, les auteurs énoncent plusieurs qui justifient que la palce de l'Homme est d'être au sein de la société, en s'appuyant sur us discours de Sénèque.

Enfin, le dernier texte est le poème « la Société » de Charles Baudelaire, issu de Petits poèmes en prose, qui a été publié en 1869. Ce poème met en scène une rencontre entre Baudelaire et un gazetier, qui soutient la vie en société.

Ces 3 textes traitent donc tous de la vie en société.

Cependant, nous pouvons nous demander comment les auteurs arrivent à exposer leurs points de vue dans ces différents textes, si ils soutiennent la vie en communauté, ou au contraire, s'ils s'y opposent.

Pour répondre à cette question, nous étudierons tout d'abord le poème de Baudelaire, puis nous analyserons les 2 essais.

Dans cette première partie, nous allons nous intéresser au poème de Baudelaire.

Ce dernier utilise la poésie pour exprimer son point de vue. Il préfère persuader son lecteur du bien fondé de son avis en faisant appel à sa sensibilité : il va les émouvoir, parfois même les choquer.

Pour cela, il décrit tout d'abord le gazetier de manière négative « mon maudit gazetier » ; « le hideux trouble fête ». En rabaissant ainsi son opposant, Baudelaire ne donne pas envie à son lecteur de le croire, ou d'écouter ses conseils d' « incrédule ». Au contraire, envoyant « ce subtil envieux », il va se tourner vers le poète qui semble quant à lui, tout à fait normal.

Il utilise également un raisonnement par opposition, c'est-à-dire qu'il donne un argument opposé à celui de l'adversaire avec l'adverbe « mais ». Cela lui permet de montrer le gazetier de façon ridicule, il n'aura plus aucune crédibilité aux yeux du lecteur : puisque Baudelaire parvient toujours à discuter ses arguments, ce qu'il dit n'est pas intéressant, mieux vaut écouter quelqu'un avec des arguments indiscutables.

Dans cette seconde partie, nous allons étudier l' essai de Pascal, ainsi que celui de Diderot et D'Alembert.

Au contraire de Baudelaire, ces derniers ont écrit, comme nous l'avons vu dans l'introduction, des essais (l'un est un texte fragmenté issu de pensées, l'autre d'encyclopédie). Ils cherchent à convaincre leur lecteur à l'aide d'une démonstration logique, c'est-à-dire qu'ils appuient leur raisonnement avec des preuves concrètes. Diderot et d'alembert choisissent de prendre le cas de l'enfant et des personnes âgées. Ils prouvent ainsi que la vie en communauté est essentielle, pour l' enfant qui « s'il est abandonné à lui-même [n'est qu'un] animal sauvage,et

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