Prise de tension

Description de la situation :

Je suis actuellement en stage dans un foyer d’hébergement non médicalisé(ne possède ni infirmiers/médecins et ni matériels médical) qui se situe dans les Hauts-de-Seine. Celui-ci accueille des personnes adultes  atteintes de handicaps mentaux (trisomie 21 ou déficiences mentales) et possède 28 places sur 2 bâtiments. Les personnes accueillies son  travaillent en journée en ESAT (Etablissement Spécialisé d’Aide par le Travail) ou en CITL (Centre d’Initiation au Travail et aux Loisirs). La moyenne d’âge du foyer est de 45 ans. L’équipe de ce foyer se compose d’AMP (aide médico-psychologique), d’une psychomotricienne, d’un psychologue, d’un chef de service et d’une coordinatrice.

Pour les soins, un  infirmier libéral vient les effectués et chaque résident à son médecin traitant attitré.

Le foyer d’hébergement a pour but de maintenir les acquis des résidents et de  leur laisser le plus d’autonomie possible (toilette ; déplacement pour le travail ; loisir et gérance de leur argent de poche)

La situation que je vais exposer est la prise de tension artérielle de Mlle D, j’ai choisi cette situation car c’est le premier soin que j’ai pratiqué.

Mlle D âgée de 48 ans  est atteinte de trisomie 21 et a un début de parkinson, elle pèse 47 kg  et mesure 1m54(IMC=19.8)

On prend la tension artérielle de Mlle D 3fois/jour car elle début un nouveau traitement (Modopar®)  et nécessite une surveillance afin d’en informer le médecin pour qu’il adapte le traitement en augmentant ou diminuant la posologie

Cette situation se déroule Mardi, dans l’infirmerie, il est  8h30 :

• Tout d’abord, j’invite Mlle D à rentrer dans l’infirmerie afin de lui prendre sa tension artérielle
• Je l’installe sur une chaise et lui laisse un temps de repos  pendant ce temps je sors le tensiomètre, rangé dans une boite spécifique placé dans une armoire
• Je me frictionne les mains (je vais jusqu’au poignet) pendant environs 30 secondes avec un gel hydro-alcoolique

• J’appuie 2 fois sur la pompe : ce qui me donne une dose correspondante au creux de ma main
• Je frotte mes paumes entres elles
• Je frotte le dos de mes mains en commençant par la gauche
•  J’insiste bien au niveau des espaces interdigitaux et de la pince  
• Enfin je finis par me nettoyer mes ongles et la pulpe de mes doigts
• Mes mains sont sèches, je peux donc  commencer le soin

• Je sors le tensiomètre de sa boite et je place le brassard du tensiomètre sur le bras  de Mlle D et j’appuie sur « ON »
• J’attends que l’appareil m’affiche le résultat et je lui retire le brassard par la suite
• La lecture des résultats me donne une tension de 96/54 et un pouls de 84 BPM (battements par minute) ce qui ait une tension tout à fait normale pour Mlle D
• Je lui indique  les résultats en lui disant que tout va bien
• Je la remercie et je l’invite à sortir de l’infirmerie
• Je me refais une friction hydro-alcoolique  
• Je retranscris les résultats sur une feuille nominative par semaine  accroché au tableau (celle-ci permet d’établir le suivi)

Analyse de la situation :

Dans cette situation, je vais analyser les règles d’hygiènes des mains

J’ai bien respecté le protocole de l’OMS au niveau de la friction hydro-alcoolique  des mains. En effet, j’ai respecté la dose préconisée (3mL) ainsi que la durée de celle-ci (30 secondes) .J’ai également respecté les 8 étapes établies pour la friction des mains. J’ai choisis de faire cette  friction car tout d’abord les prérequis étaient bien  respectés (mes mains n’étaient pas souillées : les souillures empêchent la solution d’agir correctement ; mes ongles étaient courts, propres et sans vernis ; et je ne portais ni bijoux ni montre et mes cheveux étaient attachés).les cheveux peuvent être gênants dans la réalisation des soins et ils sont porteurs de germes.  Cette friction permet d’éliminer la flore transitoire mais également de diminuer la flore résistante.

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