Pourquoi les médias cherchent-ils à créer de l’évènement ?

SYNTHESE SUJET 4

Les évènements en générale nous proportionnent des sentiments qui peuvent être bien aussi bons que mauvais pour nous et nôtre bien être. Tout dépend du sujet qu’il aborde.

Ce corpus de quatre documents que nous allons synthétiser montre comment les médias fabriquent l’évènement. Pourquoi les médias cherchent-ils à créer de l’évènement ?

Dans un premier temps, nous allons analyser les actions menées par les médias, puis dans un deuxième temps nous verrons leurs besoins et dans un troisième temps quels sont les sentiments et les conséquences que cela peut provoquer pour le spectateur.

Tout d’abord, nous pouvons constater que les médias cherchent à créer l’évènement. Selon François DOSSE, dans l’article « La Renaissance de l’évènement », publié dans Presses Universitaires de France en 2010, il évoque que ce sont les médias qui passent les informations les premiers et ce sont eux qui décident de ce qui est un évènement ou pas. Aussi, d’après Marc LITS dans l’article « Du 11 septembre à la riposte » publié en 2004 dans De Boeck, il insiste sur le fait que les médias ne vérifient pas forcement les informations qu’ils passent ni leur source. D’autre part, nous avons l’article « L’évènement monstre » de Pierre NORA publié dans Communications en 1972 où les médias favorisent l’apparition de grands événements et font de l’histoire une agression en rendent l’événement monstrueux. Et pour finir, nous avons la photographie de Bruno BARBEY intitulé « La contestation étudiante » en 1968 qui met en évidence la foule lors d’une manifestation.

D’autre part, Les médias cherchent plus à nous convaincre qu’à nous persuader.

Ils ont besoin d’être les premiers à passer une information comme si la première chaîne était celle qui avait ouvert la première le robinet d’images, conteste LITS. D’après DOSSE et LITS les médias cherchent à être perçus et à être les premiers comme si c’était une course.  NORA nous explique que les médias fabriquent en permanence du nouveau et qu’ils alimentent la faim de l’évènement. Et la photographie sert à nous prouver que l’évènement a existé.

Par conséquent, dépendamment du sujet de l’évènement et de la façon dont il nous est présenté, DOSSE, LITS et NORA affirment que l’événement nous provoque une sorte d’émotion. Sachant que, DOSSE pense que l’évènement moderne n’est rien sans ses supports de communication, soit disant sans les médias l’évènement n’existerait pas, et celui-ci peut nous proportionner un choc, un trauma ou même un ébranlement qui suscite un état de maladie.

LITS montre que ce qui est vraiment important pour les médias c’est de créer de l’émotion car c’est cette émotion qui guide la lecture et il insiste aussi sur le fait que les images peuvent être impressionnantes et traumatisantes, comme l’attentat survenu le 11 septembre 2001 donne-t-il comme exemple. Nous pouvons aussi constater, que dans l’article écrit par NORA l’évènement est pris entre l’histoire et le divertissement. Enfin, la photographie nous suscite un sentiment de violence parce que les étudiants jettent des pavés car ils sont révoltés.

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