Pestel Renault

Les décisions politiques influencent de façon importante sur les entreprises automobiles et plus particulièrement sur une entreprise comme Renault.

L’Etat étant actionnaire du groupe à hauteur de 15%, fait pression sur ce dernier pour que l’allié japonais Nissan vienne à la rescousse du constructeur français. Des accords ont été signés « accord de compétitivité-emploi » et permettent qu’aucune usine ne soit fermée sur le territoire français jusqu’en 2016 ainsi qu’une production d’environ 80 000 véhicules année.

De plus l’Etat monte également au créneau car des prêts considérables ont été accordés aux constructeurs automobiles français (dont Renault) afin de remonter le marché. Le prêt se monte à hauteur de trois milliards d’euro. Or ce prêt, dans le cadre du groupe, a servi à développer des usines hors France, ce qui n’était pas le but estompé au départ.

Les pouvoirs publics français ont accordé des primes à la casse et des bonus/malus sur les automobiles peu polluante ce qui a joué en faveur des groupes automobiles français. Le bonus est de 5000€ pour 50g CO2/km.

2 L’Europe

Concernant la politique européenne, elle est très simple. Remettons les choses dans leur contexte afin de mieux comprendre. L’industrie automobile est un secteur stratégique de l’économie européenne. Elle représente à elle seule près de 12 millions d’emplois à l’échelle du continent et contribue positivement à la balance commerciale de l’Union Européenne. A l’heure actuelle vu que le marché automobile est avant tout un marché national (ce qui accroît la concurrence au sein même de l’Union Européenne), la politique européenne se résume à des normes et une « relance » de l’automobile pendant la crise avec un assouplissement des aides d’Etat et de la R&D. En conclusion, il y a une sorte de protection de l’emploi qui se crée par le biais de la protection de l’activité automobile dans les pays développés.

IV- ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE

1- Général

L’environnement économique fait apparaître une évolution du capitalisme moderne. Ainsi, la crise remet même en question les modes de gouvernance de l’entreprise. Nous assistons de nos jours à une transformation complète de la concurrence. En effet, celle-ci se déplace sur d’autres terrains que les prix et se joue également sur la qualité, les services et l’innovation.

2- L’international

Au niveau économique, le développement des pays en développement qui forment les marchés émergents est une opportunité. Cependant ce développement correspond également à l’arrivée de nouveaux concurrents. Nous parlons d’une émergence de nouveaux marchés comme la Chine, le Brésil et l’Inde ainsi qu’une stagnation de marchés historiques tels que les Etats-Unis, Japon et Europe Occidentale. De plus au niveau international, certains groupes automobiles peuvent souffrir de la baisse de certaines devises monétaires comme le peso argentin, le réal brésilien, le rouble et la roupie.

3- Le marché boursier

On ne peut pas parler de facteurs économiques sans parler du marché boursier qui est un acteur

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