Partage du travail

BERGERAT Marie-Claire : dissertation sur le partage du travail

1 – Sur quel concept fondamental, le partage du travail doit-il être fondé ? Pourquoi ?

Le partage du travail a évolué en même temps que les mutations de notre société.

1° travail essentiellement réservé aux hommes

Avant la généralisation du travail des femmes et avant la crise économique, les emplois étaient majoritairement occupés par les hommes. Avant, la 2ème guerre mondiale, les femmes ne travaillaient pas à l’extérieur de la cellule familiale. L’après-guerre a vu une expansion des emplois salariés avec le développement de l’industrie. Majoritairement les femmes restaient au foyer. En 1960, les femmes ne représentaient que 30% des salariés. La France était dans une situation de plein emploi.

Le développement de l’automatisme a modifié ces données. Le TAO (travail assisté par ordinateur) marque la fin des emplois d’ouvriers spécialisés. Il faut être de plus en plus qualifié pour travailler ; il n’y a quasiment plus de poste de simple exécutant. Parallèlement, le nombre d’emploi a considérablement diminué.

2° partage du temps de travail basé sur la solidarité

La généralisation du travail des femmes ainsi que la crise économique provoquant une augmentation considérable du chômage, a amené les politiques à penser le partage du temps de travail afin de permettre à plus de personnes d’avoir un emploi.

Cette idée de diminuer le temps de travail de ceux qui ont un emploi pour permettre à des chômeurs de trouver une activité professionnelle est basée sur un concept de solidarité.

Le travail a un rôle économique et permet d’être rémunéré en échange d’une mission accomplie. Cela permet aux personnes de subvenir à leur besoin primaires, mais aussi de pouvoir de consommer des biens secondaires (loisirs, plaisirs…). En diminuant le temps de travail, on augmente le temps libre. Ainsi, un équilibre entre travail/temps libre s’opère.

Le travail a aussi un rôle dans l’épanouissement personnel. L’importance d’avoir un emploi n’est pas seulement « alimentaire ». Cela permet aussi de se sentir valorisé, d’avoir un statut reconnue, de développer du lien social. L’idée est de permettre à chacun de pouvoir choisir un travail qui lui plait où il peut s’épanouir plutôt que de subir un emploi forcé.

2 – Après avoir rappelé dans une première partie les raisons de l’expansion de l’activité professionnelle féminine, vous exposerez le conflit psychologique auquel la femme est confrontée dans son rapport au travail (a-t-elle vraiment le choix psychologique de ne pas travailler) ?

Depuis la 2ème moitié du 19ème siècle, le travail des femmes s’est exercé de plus en plus hors du cadre familial, et le salariat est devenu une réalité.

Cette expansion du travail des femmes est due à l’évolution de la société (-I-). L’industrialisation a modifié plusieurs paramètres sociétaux. Le développement des emplois du tertiaire a augmenté la demande de main d’œuvre féminine (1°). Une évolution de la législation tendant à une égalité des sexes a autorisé la poursuite des études pour les filles, et permis aux épouses de travailler (2°).

Maintenant que le travail des femmes est devenu la norme, peuvent –elles choisir librement de travailler ou de rester à la maison ? (II) Le travail fut un des facteurs d’émancipation des femmes. Indépendance financière, ouverture sur l’extérieur, un lieu de socialisation pouvant permettre l’épanouissement personnel, combler un besoin de reconnaissance (1°) La majorité des femmes font une double journée, devant s’occuper de l’intendance et de l’éducation des enfants en plus de leur journée de travail. Pourrait-elle choisir de se consacrer à leurs enfants si elles le souhaitaient ? (2°)

I – L’EXPANSION DU TRAVAIL DES FEMMES EST DUE A L’EVOLUTION DE LA SOCIETE

1° L’industrialisation et le développement des emplois du tertiaire

La France était un pays essentiellement rural. L’arrivée d’usines notamment dans le textile a permis le début du travail des femmes. Durant les deux guerres mondiales les femmes ont été employées dans les usines de fabrications d’Obus. Elles ont travaillé sur les chaines de productions jusque-là réservées aux hommes.

L’après-guerre a vu le développement de l’industrie. Cette évolution a permis une certaine mécanisation modifiant les tâches domestiques. Pour exemple, la machine à laver le linge, suivi du chauffage centrale a considérablement facilité la vie domestique des femmes.

L’industrialisation fut accompagnée de la désertion des campagnes, les jeunes venant travailler en ville. Cela a provoqué un éclatement de la cellule familiale.

La mécanisation a permis de rendre moins pénible les conditions de travail. Les travaux nécessitant de la force étant exécutés par les machines. Ainsi, excepté certaines professions, les femmes ont pu prétendre travailler comme les hommes puisque la force physique n’était plus un critère de sélection.

La France était en plein expansion économique, et les grandes surfaces sont apparues. La France devenait une société de consommation. La mécanisation permettait une productivité plus importante induisant une réduction du temps de travail, avec un pouvoir d’achat en progression. Ainsi, est apparue la notion de loisirs (salle de sport, clubs de loisirs de toutes sortes)

Les progrès de la médecine ont permis de réduire les risques sanitaires de l’enfantement et ils ont globalement prolongé l’espérance de vie, créant de nouveau besoin comme l’aide à domicile des personnes âgées. Le travail des femmes à l’usine à créer

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