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ORH1003 Travail II

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Par   •  29 Mars 2020  •  Compte rendu  •  2 146 Mots (9 Pages)  •  523 Vues

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UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL

TRAVAIL II

TRAVAIL PRÉSENTÉ À
BERNARD SPECHT

0RH1003 – INTRODUCTION AUX ÉTUDES EN GESTION

Table des matières

Lecture indicative        3

Lecture diagonale        3

Entrée en matière (introduction)        3

Développement        3

Conclusion        3

Lecture active        4

Annexe 1 – Texte argumentatif        6


Lecture indicative

Ce texte argumentatif « Avortement : encore des préjugés », rédigé par Marie-Christine Bouchard (La Tribune), le 28 janvier 2018, porte sur un sujet qui, depuis plusieurs années, crée énormément de préjugés, soit l’avortement. Malgré que depuis plusieurs années, cette pratique est gratuite et légale, cette dernière crée encore beaucoup préjugés auprès de la société. Toutefois, madame Paskale Hamel, coordonnatrice de SOS grossesse, souligne qu’il faut continuer de travailler pour conserver ce droit à toutes les femmes.

Lecture diagonale

Entrée en matière (introduction)

  • Mise en contexte de la réalité du sujet

Développement

  • Les préjugés;
  • Les statistiques;
  • Les enjeux de l’accessibilité;
  • Les choix que doit faire face la femme.

Conclusion

  • Les croyances personnelles;
  • Les croyances religieuses;
  • La culpabilité.

Lecture active

Ce texte décrit ce que les femmes, qui ont subi un avortement, ont à faire face à la suite de celui-ci, ainsi que leur vision à cet effet. Beaucoup de gens à travers le monde ont des opinions diverses sur l’avortement et, malgré que cette intervention soit légale depuis plus de 30 ans au Québec, plusieurs s’y objectent encore. Le texte suivant nous explique donc, à l’aide de plusieurs faits, les raisons pour lesquelles nous ne devrions pas interdire l’avortement.

La Cour suprême du Canada a rendu un jugement, qui a marqué l’histoire du pays, le 28 janvier 1988, dans la cause du Dr Henry Morgentaler, accusé de pratiquer des avortements de façon illégale. Cette décision abolissait l’article 251 du Code criminel, qui, depuis 1969, interdisait l’avortement que si la grossesse mettait en danger la vie ou la santé de la mère. « Trente ans plus tard, l’avortement est toujours gratuit et légal au Québec, mais c’est une situation qui demeure fragile », explique madame Paskale Hamel, coordonnatrice de SOS Grossesse, un organisme consacré à aider les femmes qui vivent une grossesse non désirée. Cette dernière ajoute que lorsqu’on parle d’avortement, nous devons faire face à plusieurs préjugés.

Premièrement, on transmet souvent faussement que le nombre d’avortements est en croissance continue au Québec, mais pas du tout. En fait, selon la coordonnatrice, il y en a eu 27 500 en 2007 et 25 000 en 2015. Elle ajoute par ailleurs que ces données sont stables depuis plusieurs années.

Ensuite, nous devons faire face à plusieurs préjugés sur le fait que les femmes utilisent l’avortement comme moyen de contraception. Les femmes ont environ, au cours de leur vie, environ 400 occasions de tomber enceinte. Il faut se rappeler qu’il y a plusieurs causes de grossesse non désirée : une pilule oubliée, un condom déchiré, une relation non protégée, et nous devons se rappeler qu’aucune méthode de contraception n’est fiable à 100%, nous devons également considérer toute la question des violences sexuelles. C’est donc pour toutes ces raisons qu’il est possible pour une femme de vivre une grossesse non désirée au cours de sa vie. En fait, selon des statistiques, une femme sur trois vivra un avortement au cours de sa vie. Mais il est faux que les femmes perçoivent l’avortement comme un moyen de contraception, et celles qui en vivent un ne veulent pas en vivre un autre, et ce, même si c’est accessible et pratiqué par des médecins compétents.

Beaucoup de gens vont penser que ce sont les adolescentes qui tombent enceinte par accident et choisissent l’avortement, mais non. « Il y a bien des adolescentes, mais nous rencontrons aussi des femmes de tous les âges, jusqu’à 45 ans! Il y a une clientèle d’étudiantes du cégep et de l’université. Mais il y a aussi des femmes dans la trentaine qui tombent enceintes alors qu’elles ont déjà des enfants et des femmes dans la quarantaine qui se croyaient en ménopause et qui se font surprendre », donne en exemple, par la suite, madame Hamel.

Un des enjeux prioritaires demeure l’accessibilité des services. La Clinique de planning, santé sexuelle et planification familiale du CIUSSS de l’Estrie-CHUS, située à Sherbrooke, offre un service efficace ainsi que des rencontres d’aide au choix. Ce n’est toutefois pas le cas dans tout le Québec, alors qu’en 2014, la Fédération du Québec pour le planning des naissances constatait l’inégalité de la répartition territoriale, soit 12 régions du Québec sur 17 ne disposaient que d’un ou deux services; 20 des 48 points de services ne pratiquaient des avortements qu’un jour par semaine; dans 21 points de service, l’attente allait de 3 à 5 semaines et d’entre eux, 22 ne disposaient pas de tables gynécologiques adaptées aux personnes à mobilité réduite.

Lorsque les femmes se retrouvent enceinte sans l’avoir désiré, elles font face à trois choix : poursuivre la grossesse et garder l’enfant, avoir recours à l’avortement ou le choix de l’adoption. C’est souvent un choix difficile pour ces dernières.

Il n’y a pas longtemps, une sous-option s’est ajoutée, soit la pilule abortive. Celle-ci est maintenant disponible par le biais d’un médecin, pour les Québécoises qui souhaitent mettre un terme à leur grossesse de neuf semaines ou moins au lieu d’opter pour la procédure chirurgicale.

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