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Métamorphoses Apulée traduction I, 12

Cours : Métamorphoses Apulée traduction I, 12. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Septembre 2021  •  Cours  •  454 Mots (2 Pages)  •  227 Vues

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Voici la traduction faite avec ma prof de latin en juxtalinéaire à partir de « Mira » inquam « [...] mi Socrates memoras

j'espère que ça peut vous aider

- Tu racontes des choses étonnantes, dis-je, mon cher Socrate mais non moins effroyables. Finalement, tu m’as aussi inspiré une inquiétude qui n’est pas mince, de l’effroi, en vérité, en me jetant pas une petite pierre pointue mais une lance, à la pensée que, par le service de quelque puissance divine pareillement utilisée, cette vieille sorcière n’ait pas connaissance de nos palabres. Ainsi, remettons-nous plus promptement grâce au repos, et, une fois la fatigue soulagée par le sommeil, avant l’aube, enfuyons-nous de là le plus loin possible.” Alors que, encore maintenant, je (lui) conseille cela, affecté par une ivresse inhabituelle et par une longue fatigue, le bon Socrate, déjà endormi, ronflait assez bruyamment. Quant à moi, une fois la porte tirée et les verrous assurés, mon petit grabat, même, alors placé au bas, à l’arrière du pivot et fort bien enfoncé, je le regagne. Et je veille d’abord un certain temps à cause de l’inquiétude, puis, approximativement vers la troisième veille, je ferme un peu les yeux. Je m’étais tout juste endormi, et, soudainement, par un grand trop grand pour qu’on ne puisse croire qu’il s’agissait de brigands, les portes se sont renversées, leurs gonds complètements brisés et arrachés. Mon lit, court et petit, et amputé d’un pied et pourri, s’est renversé par la violence du coup ; retombant en se retournant, il me couvre entièrement (le protagoniste est caché), moi de même emporté en roulant et jeté à terre.

je vois deux femmes assez âgées ; l’une portait une lampe brillante ( allumée), l’autre une éponge et un glaive dégainé. De cette manière elles se tenaient autour de Socrate, qui dormait bien. Celle avec l’épée dit : “Le voilà, Panthia, ma sœur, ce cher Endymion, le voilà, mon Ganymède, qui s’est joué jour et nuit de mon âge tendre, celui qui, mes amours alors méprisées , non seulement me diffame par des injures mais aussi prépare sa fuite ! Et moi, évidemment, abandonnée par le rusé Ulysse, comme Calypso, je pleurerai ma solitude éternelle.” Et, la main droite étendue, et me montrant à sa chère Panthia: “Quant à celui-ci, dit-elle, ce bon conseiller d’Aristomène, qui fut responsable de cette fuite et qui, à présent très proche de la mort, déjà prostré à terre, couché sous son lit minuscule, gît et regarde toutes ces choses, il pense qu’il rapportera en tout impunité les outrages que j’ai subis. J’aurai fait en sorte plus tard, ou plutôt dans un instant, ou mieux, tout de suite qu’il se repente et de sa causticité précédente et de sa curiosité présente.”

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