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Maroc : Une Stratégie Pour L'administration électronique

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Par   •  16 Octobre 2014  •  1 337 Mots (6 Pages)  •  2 286 Vues

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Maroc : Une stratégie pour l’administration électronique

L’économie numérique présente un levier considérable pour le développement économique et social du Maroc aussi bien en termes de création d’emploi que des possibilités qu’elle offre de création de valeur ajoutée et de modernisation des services de l’Etat avec l’objectif ultime, de satisfaire les administrés.

Parler aujourd’hui de l’économie numérique englobe ce qu’on appelle communément les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), autrement dit, il s’agit des Technologies de l’information (TI, informatique, réseaux, matériels informatiques…..), de la communication (téléphonie, internet, transmission des données, satellites….) et de l’offshoring pour le cas du Maroc.

La notion d’administration électronique englobe des services supportés par les outils précités (télé – service, l’e-service, l’e-procédure et les sites Web Publics des Ministères et établissements publics).

Or, ces outils sont plus que jamais sollicités dans l’administration marocaine, d’abord pour répondre aux besoins des administrés, ensuite, pour rester en phase avec ce qui se passe à l’étranger notamment dans les pays à niveau de développement comparable et enfin pour chercher l’efficience et l’efficacité dans l’action publique .

Les enjeux sont donc de taille pour le Maroc. Malgré cela, les services publics supportés par l’administration électronique sont encore limités et leurs diffusions dans l’administration marocaine sont mitigées.

Pourtant, les gains potentiels en termes de gains de temps et d’efficacité ne sont plus à démontrer. En plus, la volonté politique a toujours plaidé pour le développement de l’e-administration.

A cet effet, les gains potentiels de l’e-administration seraient importants, en témoigne les exemples réussis tels que le portail « Damancom » de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, la borne interactive du bureau de d’état civil[1] de la commune Fès Agdal ou encore la

Carte d’Identité Nationale et le passeport électronique.

A noter également, un intérêt capital porté au sujet par la haute autorité de l’Etat, en référence du discours de SA MAJESTE LE ROI prononcé en Avril 2001, lors du symposium sur le Maroc dans la société globale de l’Information et du savoir.

Cet intérêt s’est concrétisé au niveau politique par des programmes et projets d’informatisation des services publics. D’abord, les gouvernements qui se sont succédé au Maroc depuis 2004 ont confectionné[2] des politiques publiques en faveur du développement de l’économie du savoir, visant à réduire la fracture numérique entre les zones rurales et zones urbaines et à positionner le Maroc sur l’échiquier international pour ce qui concerne l’e-Gov. Dans ce sens, le programme National d’Administration Numérique (IDARATI) lancé en 2005 visait, en priorité la généralisation d’e-Gov dans l’administration marocaine à travers un certain nombre de projets bien définis.

Cependant, malgré des progrès louables constatés sur le terrain, Le classement international du Maroc dans l’e-Gov n’est pas fameux, en témoigne le benchmarking réalisé par les instances internationales compétentes.

Face à ce constat en demi-teinte, une nouvelle stratégie a été confectionnée pour une nouvelle feuille de route pour le développement de l’e-administration[3], comportant ainsi un volet de projets de services publics à automatiser à l’appui de l’informatique.

Aujourd’hui, les outils électroniques et informatiques sont plus que jamais sollicités dans l’administration marocaine, d’abord, pour répondre aux besoins pressants des administrés, ensuite, pour rester au même niveau de modernisation avec les pays étrangers.

A- Nécessité de modernisation de l’appareil administratif notamment en matière d’e-administration pour répondre aux besoins des administrés marocains.

Face à la lourdeur de l’appareil administratif et des procédures qui font intervenir plusieurs acteurs dans les processus d’attribution des pièces administratives ou d’autorisations, l’administration électronique apparaît comme une alternative sérieuse pour palier à la problématique précitée.

Aujourd’hui le citoyen marocain est de plus en plus exigeant vis-à-vis de la qualité du service public. Ces exigences seront croissantes et corrélés par rapport à l’élévation de son niveau d’instruction et de sa condition de vie.

L’implémentation des technologies de l’information dans l’administration est gage de transparence, et contribue à une meilleure gouvernance puisqu’il y a moins de manipulation humaine et plus de traçabilité avec les implications en termes de responsabilité.

Néanmoins, cette implémentation doit être inévitablement accompagnée par une simplification des procédures, cela passe par un reingenieuring des

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