Marcel Gauchet, Les ressorts du fondamentalisme islamique
Commentaire de texte : Marcel Gauchet, Les ressorts du fondamentalisme islamique. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Alyss225 • 22 Septembre 2017 • Commentaire de texte • 1 176 Mots (5 Pages) • 763 Vues
Marcel Gauchet, Les ressorts du fondamentalisme islamique.
Questions.
I/ Deux interprétations erronées du djihadisme terroriste.
1/ Quelles sont les deux interprétations de la violence religieuse djihadiste d’aujourd’hui que récuse Marcel Gauchet ?
Soit retour du religieux = phénomène de violence ou de radicalité sans rapport avec la religion. Soit retour du religieux = Retour (violent) de la religion.
2/ Pourquoi il récuse l’une, puis l’autre ?
Les deux ne comprennent pas bien le phénomène religion, ni notre contexte (de sortie de la religion) et de ses effets.
3/ Quelle conception de la religion devons-nous abandonner selon l’auteur pour pouvoir comprendre ce qui se passe ? Et pourquoi devons-nous l’abandonner ?
La religion comme credo éternel. La religion, ce n’est pas ça, et c’est pourquoi on ne peut pas comprendre, si on persiste à la définir ainsi, qu’elle ne “revient” pas, en tout cas elle ne revient pas à l’identique, sous sa forme passée, mais qu’elle se réintroduit, à travers la modernité, mais sous une forme méconnaissable, car, en plus, violente, le djihadisme étant l’une des manifestations de cette forme nouvelle.
4/ Qu’est-ce qu’est en réalité la religion pour l’auteur ?
Un principe de structuration de la coexistence des hommes, de leur vivre-ensemble qui passe par un principe d’hétéronomie.
5/ Quels sont les quatre traits qui constituent alors la religion pour lui ?
Tradition, hiérarchie incorporation.domination.
6/ Et les quatre traits de la sortie du religieux ?
Individualisme, égalité de nature, pouvoir par représentation et orientation au futur.
II/ Retour sur notre mauvaise compréhension de la religion et rappel de sa nature propre. Diagnostic sur le long terme de notre condition moderne : la sortie de la religion.
1/ Quelle est la conception communément accréditée de la religion en Occident ? Et en quoi est-elle fausse et faussée ?
On ramène la eligion à une affaire de croyance individuelle ou de foi. Ce phéonmène bien-sûr fait partie de la religion, mais il n’est pas essentiel. Réduire la religion à cela, c’est en réalité le fait d’une société qui a déjà éprouvé la sortie de la religion, une société où la religion n’est plus sructurante, socialement et politiquement.
2/ Qu’est-ce que la religion, en réalité, selon Gauchet (ou du moins, qu’est-ce qu’elle a d’abord été )?
Un principe global de structuration de la société, du vivre-ensemble.
3/ Et en quoi notre condition de modernes peut s’appeler “sortie de la religion” ?
La religion cesse de vouloir régenter le vivre-ensemble, se replie sur la sphere privée et tend à se réduire à une simple affaire de croyance individuelle.
III/ Les réactivations passées du religieux en Occident et leur vraie signification.
1/ Quelles sont les deux formes de réactivation du religieux que mentionne Gauchet dans l’ère occidentale chrétienne ?
Le protestantisme et les religions séculières (ces estranges religions historiques que furent le communisme et le nazisme).
2/ Comment se traduit le fait que les réactivations contemporaines du religieux dans l’aire islamique soient selon lui des réactions à la modernité ? (Quelles conséquences sur la forme de ces réactivations religieuses ?).
On assiste de leur part à des appropriations de ce cela même qu'elles rejettent (notamment toute la dimension technique de la mondialisation, mais également l’individualisme, y compris sous ses formes narcissiques) et des transformations de la religion dont elles se réclament, qui éloignent celle-ci du modèle idéal qu'elles prétendent viser (par exemple un Islam dévoyé).
IV/ Le cadeau caché de la mondialisation occidentale.
1/ Quelle métamorphose décisive a subi la religion chrétienne selon Gauchet, que l’Islam commence à peine de connaître ?
Une democratisation de sa forme qui a suivi celle de la société dans son ensemble, sa déconnexion d’avec tout projet politique de régenter la société dans son ensemble.
2/ Quelle est néanmoins pour l’auteur la nouvelle donne, le nouveau contexte dans lequel l’islam est lui aussi amené à affronter cette sortie du religieux ?
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