Management

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Chapitre 1 – La logique entrepreneuriale et manageriale

I – Qu’est ce qu’un entrepreneur

A – L’esprit d’entreprendre

Créer son entreprise suppose d’avoir l’esprit d’entreprendre. Celui-ci se manifeste par des qualités tels que l’instinct, l’imagination et le courage. Autant de qualités qui peuvent permettre à un travailleur indépendant de s’établir.

Dans le 20e siècle deux conceptions d’entrepreneurs s’affrontent celle de

- Jean Baptiste Say (19e) qui attribue un rôle d’organisateur à l’entrepreneur, ici il coordonne les ressources de façon à optimiser la production de l’E.

- Shumpeter (20e) l’entrepreneur est un innovateur capable de saisir les opportunités permettant le développement de son E. Il a comme qualité d’être imaginatif et inventif, autant de qualité qu’il mettra au service de son E.

B – Les enjeux de la logique entrepreneuriale

L’enjeu principal de l’entrepreneur est de concrétiser une idée à travers le création ou la reprise d’une E. Cela suppose d’être curieux et visionnaire. Curieux c’est être à l’écoute de l’environnement qui entoure l’entrepreneur. Il peut être aussi visionnaire c'est-à-dire créer quelque chose, être capable d’anticiper les opportunités de demain. Ce qui implique des prises de risques mais avec modération, l’entrepreneur est conscient qu’il doit limiter les risques en se posant les bonnes questions avant de se lancer.

II – La logique manageriale

A – Qu’est ce que manager ?

Le manageur caractérise la capacité d’un individu à gérer de façon optimale les ressources que l’E met à sa disposition. Optimiser signifie être efficient c'est-à-dire qu’à chaque fois qu’on pourra atteindre un objectif en limite les gaspillages on sera dans une logique d’optimisation.

Efficience : compare les résultats obtenus aux ressources mobilisées.

Les ressources peuvent être matérielles, immatérielles, des ressources humaines et financières.

 Ressources humaines : quantitatif (le nombre), qualitatif (compétence)

 Ressources immatérielles : publicité, recherche et développement, formation, logiciel.

Le manageur doit alors prendre des décisions opérationnelles qui engagent la continuité de l’exploitation de l’entreprise.

B – Les enjeux de la logique managériale

Pour assurer la continuité de l’exploitation celui-ci va devoir planifier ses actions. Planifier implique qu’ils doivent prévoir dans le temps les actions à mener, il doit faire preuve d’organisation c'est-à-dire en ce qui concerne les ressources humaines il doit être capable de savoir qui est capable de faire quoi et donc d’organiser le travail d’équipe à travers une répartition des tâches et de constituer des équipes de travail. Tout ceci suppose que le manageur mobilise et motive ses ressources humaines. Il doit également vérifier que l’allocation des ressources qu’il a effectuées lui permette d’atteindre les objectifs fixés. Ainsi il contrôle les résultats obtenus en les comparant aux objectifs fixés. Pour autant un suivi des actions doit être systématique pour éviter des « gaspillages » de ressources qui n’auraient pas portés leurs fruits.

La logique managériale insiste sur la qualité que doit avoir le manageur c'est-à-dire sur la rationnalité.

III – La complémentarité entre les logiques entrepreneuriale et managériale

Au début de la création de l’entreprise l’entrepreneur est un homme d’orchestre c'est-à-dire que c’est lui qui fait tout, mais dés que son entreprise devient plus florissante naturellement il va nommer un manageur qui sera le chef d’orchestre de l’E.

Mais aujourd’hui un manageur doit plus se contenter de gérer de manière optimal des ressources que l’on met à sa disposition bien au contraire il se doit d’être force de proposition. On lui demande de plus en plus d’être entrepreneur.

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Chapitre 2 – Les finalités de l’entreprise

I – Les caractéristiques d’une finalité

A – Définition d’une finalité

La finalité d’une entreprise se définit comme sa raison d’être, elle correspond à sa mission principale. Elle indique la direction à suivre de l’entreprise, elle ne se définit pas dans un horizon temporaire limité.

A partir de la finalité l’entreprise va décliner des objectifs c'est-à-dire un résultat à atteindre dans un délai déterminé. Les objectifs à atteindre vont nécessiter la mobilisation de moyen. Il est donc important de contrôler régulièrement le suivi des résultats pour mettre en place des éventuelles actions correctrices.

Si toutes les entreprises partagent la même finalité qui est la finalité financière (faire de l’argent), elles peuvent développer d’autres finalités qui peuvent être une finalité sociétale (ex : s’inscrire dans une démarche de développement durable) ; sociale (dont la mission principale serait de mettre en place une politique de gestion des ressources humaines efficace), économique (satisfaire la demande des clients).

Pour Peter Drucker (auteur du milieu du 20e) la finalité principale d’une entreprise est de satisfaire les besoins du client = finalité économique. C’est le client qui permet à l’entreprise de dégager des profits. Sans clients, l’entreprise n’est rien.

« La finalité va se traduire par des objectifs à atteindre qui découle de la stratégie adoptée »

B – Les éléments qui influencent la finalité de l’entreprise

L’histoire

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