L’évolution du rôle des banques

Ruiz Maxime

Amar Philippe

NRC2

Economie

L’évolution du rôle des banques

Depuis les années 90, le rôle des banques change. Ils doivent se diversifier et ont donc du s’importer sur les activités d’intermédiations de marché.

Dans un premier temps, nous parlerons du rôle des banques dans le financement de l’économie, ensuite les raisons qui les ont poussées à s’investir plus sur les marchés financiers et pour finir nous verrons la relation de complémentarité entre les banques et les marchés financiers.

Nous savons que le rôle d’intermédiation traditionnel des banques est de collecter les dépôts mais aussi l’octroi de prêt. Cependant nous pouvons voir une mutation des banques dans le financement de l’économie. En effet, depuis les années 90, l’intermédiation des banques n’était autre que le profit des assurances ou la gestions des titres. Elles sont donc devenues comme les investisseurs institutionnels des intermédiaires entre les émetteurs et les acquéreurs de titre. Cela a donc permit à des agents économiques qui n’en avaient la possibilité, d’accéder aux marchés financiers. En effet ces agents économiques ne font pas partie du même environnement et les préteurs auraient été réticents par manque d’information sur les projets de ces acquéreurs.

D’autre part les banques ont le rôle d’octroyer des prêts par création monétaire. En effet si le crédit est plus important que les dépôts, alors la masse de monnaie scripturale augmente. Ainsi les banques peuvent octroyer d’autres prêts et ainsi de suite.

Maintenant, les banques sont amenées à être plus actives sur les marchés financiers. Bien sûr leur rôle ne change pas, leurs acteurs ont toujours besoins d’eux pour la collecte des dépôts ou encore obtenir des prêts mais on peut voir que le financement traditionnel n’est plus assez rentable. Dans les années 80 70% des clients étaient actifs alors qu’en 2011 il n’en reste plus que 30%. Alors que les titres ont connu une aussi de 2 fois son taux entre 1980 et 2011 (15% de titres passifs en 1980 contre plus de 30% en 2011) et avec un pic à 40% en 2008. Il a donc fallut, modifier les filiales qui n’étaient pas porteuses. Les banques ont donc du se placer sur es métiers moins risqués mais moins rentable à l’unité : avec les produits d’assurance, les différents modes de paiement, le développement de l’épargne de crédit mais aussi la personnalisation auprès des particuliers.

Cependant la rentabilité des banques à baissé. En effet le taux d’épargne est en hausse pour conserver et conquérir de nouveaux épargnants car il existe aussi une forte diminution des crédits avec un ralentissement des prêts aux entreprises et aux ménages.

Il y a donc une stagnation des groupes comme le Crédit Mutuel Arkéa ou encore la banque postale mais une très faible progression des banques comme CIC ou BPCE mais plutôt constante. Alors que les 3 banques qui ont le PNB le plus élevé : BNP Paribas, le Crédit Agricole et la Société Générale ont atteint un sommet puis une forte chute. Le crédit agricole par exemple en 2008 avait 28,6% de PNB en 2008, a connu un pic a 44% en 2010 et subit une chute de 5% en 2012 soit 39% de PNB.

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