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Louise Labé, imprimerie, Michel ange et Leonard de Vinci

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Par   •  25 Juin 2018  •  Guide pratique  •  1 918 Mots (8 Pages)  •  1 453 Vues

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Exposé Français

[pic 1]

Louise Labé :

Louise Labé, aussi appelée «La Belle Cordière», est née en 1526 à Lyon et est décédée en 1566, c’est la fille d’un riche cordier, surnommé Labé, elle fut l’une des plus grandes femmes de lettres du XVIe siècle. La jeune femme se moqua des règles de la religion de l’époque, et s’habilla en homme.

Elle reçu la meilleure éducation possible, elle étudia le grec, l’italien, le latin, l’espagnol, la musique, l’équitation, mais aussi le maniement des armes (escrime et la chasse), vers ses seize ans, elle intégra l’armée du jeune Dauphin, à Perpignan et pris le nom de Capitaine Loys. Puis elle poursuivi ensuite ses études à l’école lyonnaise, ou elle appris avec Maurice Scève, la poésie. Elle deviendra ensuite représentante illustre et originale de cette école. Cette poétesse du XVIe  siècle revendiqua en temps que femme l’indépendance de penser, de la liberté de parole amoureuse mais aussi du droit d‘éducation.

Vers 1543, elle se maria avec Enemmont Perrin, un riche artisan cordier, grâce a sa richesse, elle put enrichir sa passion pour les lettres. Sa maison fut un lieux culturel important, ce qui devint un lieu de réunion de personnes de lettres et de grandes personnalités. Elle posséda aussi des jardins spacieux à Bellecour.

Louise Labé fut soupçonné d’avoir des liaisons avec d’autres hommes tel qu’un membre de la Pléiade ou encore Magny, avec qui elle  connu un amour malheureux, ce qui lui donna la réputation de femme légère. De nombreux vers lui ont été dédié par d’autres poètes pour sa beauté. Ces écrits très voluptueux ou très satirique, augmentèrent ces attaques et des appels à la censure.

En 1555, Louise Labé publia sa première «Œuvre» intégrale, le Débat de Folie et d’Amour, il est son texte le plus important. C’est un texte en prose, composé de trois élégies et de vingt-quatre sonnets amoureux (dont un en langue italienne). Ces poèmes d’inspiration pétrarquienne et ovidienne, sont remarquables par sa maîtrise des techniques et d’intensités émotionnelles, elles furent ses œuvres les plus connues.

Enemmont Perrin mourra début 1556, Louise Labé, quand à elle, mourra en 1566, en même temps, la ville de Lyon fut secouée par de nombreux problèmes économique, ainsi que des problèmes religieux. La ville perdit son importance littéraire et artistique.[pic 2]

Recueil de Labé[pic 3]

On retrouve dans les sonnets de Louise Labé l'évocation des tourments de la passion, de l'amour meurtri. Le sonnet est considéré comme la forme par excellence pour évoquer une situation amoureuse : il se compose de deux quatrains et de deux tercets. Elle publie Débats de folie et d’amour (3 élégies et 24 sonnets qui correspondent à une poésie amoureuse et intimiste.)

La préface de son livre fut dédié à son amie Clémence de Bourges. Louise Labé, souhaita un changement de comportement, en écrivant dans son livre «les sévères lois des hommes n’empêchent plus les femmes de s’appliquer aux sciences et aux disciplines»,elle défendit l’autonomie féminine et leurs capacité à apprendre.

Ces deux problèmes sont liés, une femme peut être autonome, si et seulement si elle possédait des connaissances. C’est donc un encouragement envers les femmes, afin qu’elles puissent enfin avoir le droit à l’éducation, le respect, l’honneur et le pouvoir.

Elle évoqua dans le vingtième sonnet une passion amoureuse virant à une fatale souffrance dut à un rêve d’amour non partagé. Dans celui-ci Labé osa s’exprimer au féminin à une époque où la poésie amoureuse est toujours masculine et se sert du corps de la femme comme d’un objet. Le corps féminin fut un sujet qui peut exprimer sa vitalité et sa soif d’amour,.

« Prédit me fut que devait fermement
Un jour aimer celui dont la figure
Me fut décrite ; et sans autre peinture
Le reconnus quand vis premièrement.

Puis le voyant aimer fatalement,
Pitié je pris de sa triste aventure,
Et tellement je forçai ma nature,
Qu'autant que lui aimai ardentement.

Qui n'eût pensé qu'en faveur devait croître
Ce que le Ciel et destins firent naître ?
Mais quand je vois si nubileux apprêts,

Vents si cruels et tant horrible orage,
Je crois qu'étaient les infernaux arrêts
Qui de si loin m'ourdissaient ce naufrage.

Louise Labé - 24 Sonnets – 1555 »

[pic 4]

Elégie: Petit poème lyrique sur un sujet le plus souvent tendre et triste.

Cordier: Personne qui fabrique ou qui vends des cordes. Il est situé à l’extrémité externe du manche d’un luth, où sont attachées les cordes.

Maurice Scève, est un poète du XVIe siècle, il représente la poésie amoureuse qui est découverte durant la renaissance à Lyon.

La Pléiade est un groupe de sept poètes français du XVIe siècle, composé de Pierre de Ronsard Joachim Du Bellay, Etienne Jodelle, Rémy Belleau, Jean-Antoine de Baïf, Jacques Peletier et Pontus de Tyard.

L’école lyonnaise est crée au XVIe siècle, il est composé de poètes, d’humanistes et des lettrés lyonnais, les principaux membres étaient Maurice Scève ainsi que ces élèves tel que Louise Labé, Pernette du Guillet, Antoine Héroët, Guillaume des Autels et Pontus de Tyard.

[pic 5]

L'imprimerie : 1455

Avant 1450, les livres étaient reproduits à la main par des moines. Les livres étaient donc rares et chers et souvent de mauvaise qualité : fautes d'orthographes, infidélité aux ouvrages originaux.

Jean Gutenberg est considéré comme l'inventeur de l'imprimerie, une invention qui révolutionne le monde du livre et permet la diffusion des idées humanistes.Vers le milieu du 15ème siècle, Gutenberg met au point un procédé permettant la reproduction à grande échelle de livres: l'imprimerie à caractères mobiles. 

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