Lions indomptables, l'épique des tuniques

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Lions Indomptables, l’épique des tuniques

Il est des expos de par leur nature, si loin des enjeux des œuvres d’art contemporain, malgré leur portée historique et archivistique, retiennent très peu l’attention du grand public et de médias. Mais par coup du sort des événéments, font irruption dans l’actualité. C’est le cas de l’expo Les maillots des Lions Indomptables une archive », qui s’était tenue pendant deux semaines , au mois de novembre 2016, sous des chapiteaux, à l’esplanade du Musée National (MuNa).

Expo passée presqu’inaperçue, coincée entre la grasse matinée des lendemains du Festival national des arts et de la culture (Fenac) et la fièvre de l’organisation de la 10e édition de Coupe d’Afrique des nations féminine de football, qui a été un joli prétexte pour  la création de ladite expo.

Mosaiques serait passé à côté  non seulement du double parcours de l’équipe fanion dames, finaliste, et messieurs, championne d’Afrique 2017, au Gabon,  mais aussi du « fashion wear »  des Lions Indomptables depuis leur premier match international en terre française jusqu’à nos jours.

Portés par des mannequins,  il a été loisible au spectateur de revoir toutes les différentes versions des maillots des sélections nationales, au fil des générations, depuis le premier international en France, en 1950, jusqu’à la campagne victorieuse au Gabon. Un texte poétique et des coupures de presse accompagnent chaque  maillot, et  replongent  le visiteur dans l’époque et l’ambiance de la compétition correspondante.

L’expo nous apprend qu’en 1950, invitée à un tournoi en France contre des équipes du championnat de la Métropole, sponsorisé par le journal L’Equipe,  la sélection du Cameroun disputera une série de rencontres contre  L’OGC Nice, Toulouse, Aragon d’Orléans, habillée pas moins, en bleu-blanc-rouge, les couleurs du drapeau francais. Une carte du Cameroun de couleur blanche visible sur le côté gauche du maillot. L’équipe du Cameroun était alors composé, entre autres, de Mpondo Novice (gardien de but), Ateba (demi-centre), Manga (demi-gauche), Tito Libert (avant –centre et capitaine), Kono (ailier), Moudoumbou (ailier).

En 1960, l’équipe nationale du Cameroun indépendant, abhorre  pour la première fois le tricolore vert-rouge-jaune, contre la Somalie française, défaite 9 buts à 2. Lors de la CAN 1972 organisé par le Cameroun, un détail apparait sur le maillot vert : ce sont deux étoiles jaunes dorées.   Pour sa première participation à la coupe du monde de football en Espagne en 1982, le maillot vert à col jaune, laisse découvrir sur chaque côté, le logo de l’équipementier  Le Coq sportif, le macaron du drapeau national et en dessous l’inscription Lions Indomptables.

C’est vêtue d’un maillot jaune avec l’effigie d’un lion, que la cuvée de 1985 remportera la Coupe Afro-asiatique. La même effigie  sera l’unique insigne sur le maillot vert  de l’équipe victorieuse de la CAN marocaine  en 1988. Pour les compétions suivantes de nouvelles marques apparaitront sur le maillot des Lions Indomptables : Adidas (CAN 1990, Coupe du monde France 1998), puis Puma et le logo de la Fécafoot  et puis les quatre étoiles (les quatre  trophées  en Coupe d’Afrique).

Cependant comment oublier le scandale  de la tunique pièce unique  avec laquelle l’équipe nationale participera à la CAN de 2002.

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