Lexique (management)

Lexique

A

• Actionnaire : personne détentrice d’actions, c’est-à-dire d’une partie du capital social d’une société de capitaux, donc d’une partie de la propriété de ce type d’entreprise. Propriétaire d’actions, c’est-à-dire de parts du capital d’une société commerciale par action.
• Avantage concurrentiel : avantage temporaire de l’entreprise sur ses concurrents qui lui assure une position dominante sur le marché et lui permet de bénéficier d’une rente de situation. L’avantage peut être lié au produit, au marché ou à la technologie.

C

• Centralisation de pouvoir : fait de réunir dans un même centre de décision, dans une même gouvernance, les ressources de l’entreprise et ses techniques de contrôle.
• Chaîne de valeur : outil utilisé pour le diagnostic interne et la détermination des sources de l’avantage concurrentiel, qui découpe l’entreprise en grandes fonctions opérationnelles et de support.
• Compétence : capacités à déployer des ressources pour atteindre un objectif. Combinaison de connaissances, de savoir-faire techniques et relationnels mis en œuvre afin de parvenir au résultat attendu.
• Compétence fondamentale : faisceau d’aptitudes et de techniques possédées par une entreprise qui se transforment en avantage sur les concurrents si elles sont rares, créatrices de valeur, non substituables et difficiles à imiter.
• Consommateur : individu qui achète des biens et des services pour satisfaire leurs besoins.
• Contre-pouvoir : groupement organisé et structuré d’individus agissant pour influencer les décisions des dirigeants lorsque celles-ci risquent de porter atteinte aux intérêts des parties prenantes de l’entreprise.
• Croissance conjointe : situation dans laquelle 2 ou plusieurs entreprises partagent des ressources et des compétences pour développer leurs activités.
• Croissance externe : développement d’une entreprise par acquisition partielle ou totale d’une ou plusieurs entreprises.
• Croissance organique (ou interne) : développement autonome d’une entreprise par augmentation de ses capacités, de ses compétences ou de ses méthodes.

D

• Décision : situation de choix cohérent et rationnel face à une multitude d’alternatives possibles.
• Démarche stratégique : processus de réflexion et de conception de la stratégie qui s’appuie sur un diagnostic interne et un diagnostic externe.
• Domaine d’activité stratégique (DAS) : ensemble d’activités pour lesquelles il est possible d’allouer des ressources dont la combinaison constitue des facteurs clés de succès.

E

• Efficacité : consiste à établir un rapport entre le résultat obtenu et l’objectif à atteindre pour évaluer la performance d’une action.
• Efficience : consiste à établir un rapport entre le résultat obtenu et les moyens utilisés pour évaluer la performance d’une action.
• Entrepreneur : agent économique dont la fonction est d’exécuter de nouvelles combinaisons productives en décelant et en exploitant des opportunités.
• Entrepreneuriat : processus de détection et d’exploitation d’opportunités d’affaires qui englobe les logiques de création ou de développement d’activités.
• Entreprise : organisation qui combine des ressources pour produire ou commercialiser des biens ou des services dans l’objectif de satisfaire les besoins de ses clients et de dégager un profit.
• Environnement : ce qui entoure l’entreprise, contexte dans lequel elle évolue.
• Esprit d’entreprendre : état d’esprit et attitudes consistant à rechercher des opportunités d’affaires, à faire preuve d’imagination et d’adaptabilité, à accepter des risques et à assumer des responsabilités.
• Essaimage : création ou reprise d’entreprise par un salarié soutenu par l’entreprise qui l’emploi.

F

• Facteur clé de succès : critère essentiel à maîtriser, sur un marché donné, pour répondre aux attentes de la demande et faire face à la concurrence.
• Finalité : la finalité de l’entreprise correspond à son objet ou à la mission qu’elle s’est fixée. Pour Peter Drucker, la finalité de l’entreprise est la satisfaction du client.

G

• Gouvernance : mode de pilotage et de prise de décision retenu au sein de l’entreprise, mais aussi règles édictées au sein de l’entreprise, et modes de contrôle mis en place. Ensemble de relations entre la direction d’une entreprise, son conseil d’administration, ses actionnaires et les autres parties prenantes. Ensemble des mécanismes qui permettent de contrôler et de réguler le comportement des dirigeants afin qu’ils agissent dans l’intérêt des parties prenantes de l’entreprise.
• Gouvernance d’entreprise : dispositif institutionnel et mécanismes organisationnels ayant pour effet de délimiter les pouvoirs des dirigeants d’entreprise et d’influencer leurs décisions dans un sens favorable aux intérêts de l’ensemble des parties prenantes.
• Gouvernement participatif : ensemble d’usages, d’habitudes, de structures, de directives qui précisent, établissent, aménagent le partage du pouvoir entre les différentes parties prenantes des entreprises.

L

• Logique entrepreneuriale : logique d’entreprise qui combine une dynamique d’action et un engagement dans un projet collectif.
• Logique managériale : logique d’entreprise caractérisée par l’optimisation des ressources exploitées pour mettre en œuvre le projet entrepreneurial et réaliser la stratégie fixée.

M

• Macroenvironnement : facteurs globaux qui ont un impact sur pratiquement toutes les organisations.
• Management opérationnel : regroupe 3 grandes fonctions du management : la mise en œuvre des objectifs stratégiques, la coordination des actions individuelles et la mobilisation collective autour d’objectifs communs.
• Management stratégique : regroupe 3 grandes fonctions du management : la fixation des objectifs stratégiques, le choix, l’organisation et l’évaluation des ressources, ainsi que le contrôle des résultats obtenus.
• Menace : évolution de l’environnement qui peut avoir des conséquences négatives pour une entreprise.
• Mode de gouvernance : manière spécifique dont le pouvoir du dirigeant d’entreprise est contrôlé. Le mode de gouvernance actionnariale limite le pouvoir de décision du dirigeant au profit des actionnaires. Le mode de gouvernance partenariale limite le pouvoir du dirigeant au profit des intérêts des parties prenantes de l’entreprise.
• Modèle de gouvernance : le modèle de gouvernance actionnariale (shareholder) a pour objectif la maximisation de la valeur actionnariale. Le modèle de gouvernance partenariale (stakeholder) a pour objectif la défense de l’intérêt de l’ensemble des parties prenantes de l’entreprise.

O

• ONG : Organisation Non Gouvernementale : association à but non lucratif engagée au niveau international pour la paix, le développement, la lutte contre la faim et la maladie. Les ONG sont reconnues par les grands organismes internationaux.
• Opportunités : évolution de l’environnement qui peut avoir des conséquences positives pour une entreprise.

P

• Partenariat stratégique : collaboration entre des organisations qui ne sont pas concurrents.
• Partie prenante : individu ou groupe d’individus qui peut affecter ou être affecté par la réalisation des objectifs stratégiques d’une entreprise.
• Performance : capacité de mener une action conformément à des objectifs donnés en minimisant le coût des ressources et des processus mis en œuvre pour les atteindre.
• PESTEL (modèle) : acronyme désignant un modèle d’analyse de l’environnement d’une entreprise en répartissant les influences en 6 grandes catégories :

• P = politique

• E = économique

• S = sociologique

• T = technologique

• E = écologique

• L = légale

• Pouvoir : capacité d’un individu ou d’un groupe d’individus à exploiter les contraintes et les opportunités d’une situation pour imposer que les termes de l’échange soient favorables à ses intérêts.
• Processus de décision : processus décisionnel composé de 4 phases successives :

• intelligence

• modélisation

• choix

• évaluation

• Processus entrepreneurial : processus articulant 5 étapes successives :

• émergence d’une idée

• étude de marché

• validation du projet

• choix des moyens

• démarrage de l’activité

R

• Rationalité limitée : théorie développée par Herbert Simon selon laquelle le décideur fait des choix en fonction d’une rationalité limitée par sa connaissance imparfaite du contexte et par sa capacité limitée à envisager tous les choix possibles et à en évaluer toutes les conséquences.
• Responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) : la RSE découle de l’application aux entreprises du concept de développement durable et engage l’entreprise vis-à-vis des effets qu’elle exerce sur la société et sur l’environnement. La RSE signifie qu’une entreprise doit se soucier des impacts environnementaux et sociaux de ses activités et être plus attentive aux attentes et aux préoccupations de ses parties prenantes.
• Ressource : actif tangible ou intangible qui peut être mobilisé pour l’accomplissement des objectifs de l’entreprise et l’amélioration de ses performances.
• Ressource intangible : actif immatériel d’une organisation comme la marque, la réputation et les connaissances.
• Ressource tangible : actif physique d’une organisation comme ses ressources humaines, ses ressources financières ou ses équipements.

S

• Segmentation marketing : action de découper un marché en sous-ensembles homogènes de consommateurs qui vont permettre à l’entreprise d’adapter ses produits à leurs besoins spécifiques.
• Segmentation stratégique : opération consistant à diviser les activités de l’entreprise en groupes homogènes qui relèvent de la même technologie, des mêmes marchés et des mêmes concurrents, afin de définir la stratégie adaptée par segment repéré.
• Stratégie : combinaison des moyens de l’entreprise pour atteindre ses objectifs compte tenu de ses forces, de ses faiblesses et de l’état de l’environnement.
• Stratégie de concentration (ou focalisation) : stratégie qui consiste à développer un avantage concurrentiel sur un segment restreint.
• Stratégie délibérée : stratégie réalisée conformément aux objectifs et à la planification préétablis.
• Stratégie de différenciation : stratégie qui consiste pour une entreprise à créer une offre unique et difficilement comparable, permettent de créer un quasi-monopole sur son marché.
• Stratégie de diversification : stratégie qui consiste pour une entreprise à être présente sur plusieurs domaines d’activité.
• Stratégie de domaine : stratégie menée à l’intérieur de chaque domaine d’activité stratégique de l’entreprise.
• Stratégie de domination par les coûts : stratégie qui consiste pour une entreprise à rechercher un avantage concurrentiel par une optimisation des coûts permettant une baisse de prix sur son marché.
• Stratégie émergente : stratégie réalisée avec de fortes variations par rapport aux objectifs et à la planification préétablis.
• Stratégie d’externalisation : stratégie qui consiste à déléguer la réalisation de certaines tâches ou activités à des acteurs externes de l’entreprise.
• Stratégie d’intégration : stratégie qui consiste pour une entreprise à acquérir tous les métiers nécessaires au développement de son ou ses activités. On parle d’intégration en amont ou d’intégration en aval.
• Stratégie d’internationalisation : stratégie qui consiste pour une entreprise à se développer en dehors de son marché domestique.
• Stratégie globale : choix d’allocation des ressources entre les différents domaines d’activité stratégique de l’entreprise.
• Stratégie de spécialisation : stratégie qui consiste pour une entreprise à n’être présente que sur un seul domaine d’activité.
• Style de direction : manière spécifique de diriger une entreprise fondée sur les interactions entre un contexte, des responsables et des subordonnés. Rensis Likert distingue 4 styles de direction :

• autoritaire-exploitateur

• autoritaire-paternaliste

• consultatif

• participatif

• Syndicat : parties prenantes de l'entreprise, il s'agit d'un groupement constitué de personnes exerçant une même profession ou des professions proches, voisines, comparables, et qui a pour finalité de défendre les droits mais aussi des intérêts matériels et moraux, collectifs et individuels, des personnes visées par leurs statuts. Organisations dont la fonction consiste à défendre les intérêts de leurs membres et à exercer une pression sur les autorités décisionnelles, de façon à orienter les choix collectifs dans un sens conforme aux intérêts de leurs adhérents.

T

• Tableau de bord : représentation graphique synthétique d’un ensemble d’indicateurs quantitatifs et qualitatifs permettant d’évaluer une performance et de prendre des décisions.
• Tableau de bord prospectifs (TBP) : tableau de bord stratégique conçu par Robert Kaplan et David Norton. Il permet d’évaluer la performance d’une entreprise à partir d’un ensemble cohérent d’indicateurs financiers et non financiers portant sur les résultats financiers, la clientèle, les processus internes et l’apprentissage organisationnel.

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