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Lettre d’Alcuin a Charles, roi des Francs (juin 799)

Mémoire : Lettre d’Alcuin a Charles, roi des Francs (juin 799). Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Février 2014  •  1 991 Mots (8 Pages)  •  7 433 Vues

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Lettre d’Alcuin a Charles, roi des Francs (juin 799)

Introduction :

Le texte est un extrait d'une lettre écrite par Alcuin à destination de Charlemagne. Cette lettre date du 8ème siècle. Alcuin était un religieux et savant anglais, il était l'un des principaux amis et conseillers de Charlemagne. Charlemagne est le fils de Pépin le Bref et Berthe. Il devient roi de France en 768. Il donne son nom à la dynastie carolingienne. En 800, Charlemagne est nommé empereur et c'est pour cet événement, que l'auteur a envoyé cette lettre au futur empereur. L'empereur est couronné par Léon III à Rome à la basilique Saint-Pierre. Dans cet extrait, Alcuin explique le sommet d'une hiérarchie mondiale. Il présente trois grandes figures de cette hiérarchie et on voit ainsi que Charlemagne se place en haut de cette pyramide. Il est un descendant divin et devient donc le roi des chrétiens. Charlemagne avait pour ambition de rétablir l'Empire romain d'Occident. Ici, on voit nettement que le futur empereur a une place très importante dans la vie religieuse. Il se place au-dessus de l'Empereur romain. On peut donc se demander, si l'autorité du roi, empereur vient de Dieu ou des citoyens ?

Dans un premier temps, on peut voir que la hiérarchie se pose sur deux principes : la religion et l'empire Romain, puis on peut voir la suprématie du futur empereur.

I.Le declin de deux sommets hierarchiques.

A. La sublimite Apostolique endommage.

Leon III est élu pape le 26 décembre 795, le jour même de l’enterrement de son prédécesseur, Adrien Ier. Aussitôt après son couronnement, il envoie à Charlemagne une lettre l’informant de son élection, les clefs de la confession de saint Pierre et le drapeau de Rome. En réponse, Charlemagne rappelle qu’il est le défenseur de l’Église, et joint à son message une partie du trésor pris récemment aux Avars.

Malgré la facilité avec laquelle il a été élu, il se heurte à une certaine hostilité de la part de l'aristocratie romaine, dont nombre de membres sont présents à la tête de l'Église. Il est l'objet de rumeurs sur sa moralité.

Le 25 avril 799, au cours de la procession des Litanies majeures, Léon III subit une attaque dirigée par le primicier Pascal et le patricien Campulus, neveux d'Adrien Ier. À cheval et ouvrant la marche, il est « assailli, roué de coups, jeté à bas de sa monture, dépouillé de ses vêtements pontificaux ». Les conjurés l’accusent de toutes sortes de vices et de crimes, de parjure, de fornication et d'adultère et ont l'intention de lui crever les yeux et lui couper la langue.

Enfermé dans un couvent en attendant d'être jugé, il est délivré grâce à une intervention du duc de Spolète avec qui se trouvent des missi de Charlemagne. Léon III se rend ensuite avec une suite de 200 personnes à Paderborn, en Saxe, où se trouve alors Charlemagne. Il y passe environ un mois. Il est l'objet d'une procédure visant à le disculper des accusations portées contre lui à Rome : il fait devant le roi et les dignitaires du royaume et de l'Eglise le serment solennel de son innocence. Par ailleurs, des discussions entre Léon et Charlemagne ont lieu à plusieurs reprises, mais leur teneur n'est pas connue. Il est très probable que l'accession de Charlemagne au rang d'empereur ait été envisagée dès cette époque.

À Noël, en 800, Léon III couronna Charlemagne empereur dans la basilique Saint-Pierre.

En 801, il tenta de réunir les deux Empires par l’union de Charlemagne et de l’impératrice Irène l'Athénienne. La déposition de celle-ci l’année suivante ruina ses plans.

Sur le plan théologique, Léon III apparaît comme subordonné à Charlemagne, qui a dès les années 780 un projet d'unification religieuse de ses royaumes et qui, avec les grands lettrés et hommes d'Eglise de son entourage (Alcuin en particulier) a joué un rôle important sur quelques points : la lutte contre l'adoptianisme, alors défendu par certains évêques en Espagne ; pour l'insertion du Filioque dans le symbole de Nicée (le Credo) ; contre l'iconoclasme de certains évêques byzantins.

En ce qui concerne le second point, Léon accepte le Filioque comme une vérité de foi, mais refuse de l’insérer dans la liturgie romaine. Charlemagne l'ayant fait ajouter dans la liturgie de la cour, le pape proteste en faisant apposer, sur les portes de sa cathédrale, les textes latin et grec du credo original, gravés sur des plaques métalliques.

B. La fin de la dignite imperiale d'orient.

Au décès de Léon IV en 780, Constantin VI n'étant âgé que de dix ans, Irène parvient à faire écarter ses beaux-frères Nicéphore et Christophore et à se faire reconnaître régente de l'empire, ce qui provoque un certain mécontentement dans l'armée. Elle est couronnée en même temps que son fils en 780.

Décidée à restaurer les relations avec Rome, elle envoie en 781 une ambassade au roi franc Charlemagne, afin de lui proposer de marier sa fille Rotrude à son fils Constantin VI. Mais ce projet n'aboutit pas.

Issue d'une région de l'empire où l'iconoclasme est peu implanté, Irène est iconophile. L'abdication du patriarche Paul IV, en 784, lui fournit l'occasion de le remplacer par un laïc, Taraise, et de convoquer un nouveau concile œcuménique destiné à rétablir l'orthodoxie en condamnant les édits iconoclastes. Cette décision est assez bien reçue dans l'empire. Le pape Adrien Ier est invité à envoyer des délégués.

Le concile s'ouvre à Constantinople le 1er août 786, mais une émeute iconoclaste oblige Irène et Taraise à l'ajourner. Il reprend seulement en septembre 787 à Nicée, sur l'autre rive du Bosphore. Le deuxième concile de Nicée se conclut le 23 octobre 787 par la restauration du culte des images.

Forte de ce succès, Irène décide d'écarter Constantin des affaires et d'assumer seule le gouvernement de l'empire. Cette décision rallie à Constantin tous les ennemis d'Irène, dont les iconoclastes ; une mutinerie des Arméniaques déclenche une insurrection dans l'armée. Le 10 novembre 790, Constantin VI est proclamé seul basileus autocrator.

Irène profite de l'impopularité croissante de son fils, due à des échecs militaires (défaite en 791 devant les Bulgares) et à sa politique matrimoniale

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