Les valeurs fondamentales de l'Olympisme, vers un monde nouveau?

Titre : Les valeurs fondamentales de l’Olympisme, vers un monde nouveau ?

« Citius, Altius, Fortius » ; à cette devise des Jeux Olympiques inventée par Coubertin et Didon s’est ajoutée 3 valeurs, représentant la modernité de l’Olympisme : le Respect, l’Excellence et l’Amitié.

Le français Pierre de Coubertin est l’initiateur de ces JO modernes, ceux antiques remontant à il y a environ 3000 ans. Le 23 juin 1894, il créa le CIO (Comité International Olympique) et les premiers jeux modernes furent organisés à Athènes deux ans plus tard, voulant faire hommage aux jeux de l’antiquité. « Le but de l’Olympisme est de mettre le sport au service du développement harmonieux de l’humanité en vue de promouvoir une société pacifique, soucieuse de préserver la dignité humaine » (charte olympique), de sauvegarder des valeurs s’appliquant même au-delà du terrain de jeu.

Nous pouvons alors nous demander : « Est-ce que les valeurs universelles et l’Olympisme permettent un monde nouveau ? »

Dans un premier temps, on définira les 3 valeurs de l’olympisme, puis on citera des exemples où elles sont mises en pratiques, suivit d’exemples où elles sont mises à mal.

Comme mentionné précédemment, ces 3 valeurs fondamentales de l’Olympisme sont le respect, l’excellence et l’amitié ; tous ayant un symbole le représentant.

Le respect inclus le respect d’autrui, mais aussi de soi, de son corps, des règles, du sport ; il est pareil au fair-play, à la lutte contre tous comportements non-règlementaires. Il est d’ailleurs représenté par les anneaux, joignant les 5 continents et toutes les nations ensemble.

L’amitié nous incite à se servir du sport comme outil pour la tolérance entre toutes personnes, surmonter toutes différences, qu’elles soient raciales, politiques, religieuses, ou encore d’orientations sexuelles ; bâtir une amitié en dépit de ces divergences. Cette valeur est symbolisée par la flamme qui « voyage » à travers différents pays via les relais organisés avant le début des JO.

Et enfin, l’excellence, valeur consistant à donner le meilleur de soi, que ce soit sur le terrain ou dans la vie quotidienne. Comme le prétend Coubertin : « l’important n’est pas de gagner mais de participer », c’est faire des progrès, des efforts, faire de notre mieux et se dépasser pour atteindre nos buts. Son symbole est la devise, signifiant « plus vite, plus haut, plus fort », encourageant les athlètes à faire du mieux qu’ils peuvent.

Lors des Jeux Olympiques, ces valeurs sont mises à bien…

Pendant ces jeux, nous avons témoignés des moments inoubliables comme la gymnaste roumaine, Nadia Comaneci, qui, aux jeux de 1976 à Montréal (Canada), a réussi l’exploit d’obtenir 7 fois de suite la note maximale, soit 10.0, alors qu’elle n’avait que 14 ans ; elle a alors remporté 5 médailles, dont 3 en or. Son score incroyable fit même planter les tableaux d’affichage, n’étant pas paramétrés pour l‘afficher puisqu’on estimait ça comme impossible. Sa performance faisant preuve d’excellence, elle était une idole et est inoubliable pour beaucoup, un exemple que les efforts payent.

Ou le cas des deux gymnastes Nord et Sud-coréennes, qui lors des derniers JO à Rio, prirent une photo ensemble malgré que leurs deux pays soient toujours en conflits de nos jours. Cette photo fit le tour des réseaux sociaux, notamment sur Twitter où elle fut « retweetée » plus de 18000 fois. Ce cas faisant preuve de respect et d’amitié fut même qualifiée comme « la raison pour laquelle nous faisons les Jeux Olympiques » par le politologue, Ian Bremmer.

Ou encore celui de Emil Zatopek, un athlète tchèque,

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