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Les theories de l'organisation-Agnes

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Par   •  22 Avril 2013  •  2 898 Mots (12 Pages)  •  1 657 Vues

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I - LES THEORIES DE L'ORGANISATION

Pendant un certain temps, des personnes ont "créé" des entreprises, embauché des personnes sans "théorie" à proprement parler mais cependant avec des théories implicites (influence des organisations comme l'armée, l'église, etc…).

Les "créateurs" d'entreprise venaient avant tout :

 de la technique : vision de la "machine",

 des finances.

Puis, au 19ème siècle, des personnes telle que BOBBAGE (1830) se posent la question de "rationaliser" l'organisation : par exemple sur les questions d'embauche de personnes spécialisées sur un travail.

TOWN, américain, a été le premier à dire que l'organisation était aussi importante que la technique.

Puis un américain nommé Frédéric Winslow TAYLOR ("Direction Scientifique des Entreprises" - 1911) propose une démarche scientifique destinée à être appliquée aux organisations (le taylorisme se développe à partir de la 1ère guerre mondiale).

Il propose d'analyser toutes les tâches de la production dans leur plus petit élément (décomposition des gestes de chaque ouvrier) pour, si possible, augmenter la productivité et standardiser les gestes : un geste par ouvrier.

Cette méthode est destinée à augmenter :

- les salaires puisque ceux-ci sont payés au "rendement",

- la production (celle-ci double effectivement en trois ans).

Toutefois, cette méthode va montrer ses limites puisque les ouvriers, à un moment donné, vont s'apercevoir qu'elle est à "double tranchant" et qu'il ne faut pas trop produire (problème des "planchers" définis par les dirigeants), ils vont donc se limiter mutuellement (phénomène de groupe).

1°) L'organisation comme une unité formelle et technique

 organisation technique : postes,

 décisions : on "naît" chef.

Selon cette vision, les personnes travaillant dans l'entreprise représentent des "agents" de cette entreprise (comme les machines par exemple).

Les concepts propres au Taylorisme :

 chefs = hiérarchie formelle

 autorité = compétence

 responsabilité = commande, chefs, sous-chefs, qualités (capacité de supporter les responsabilités) que tout le monde ne possède pas

 fonctions = activités qui appartiennent à la hiérarchie (par opposition aux "tâches" remplies par les ouvriers)

Pour son contemporain, Henri FAYOL ("Administration Industrielle et Générale" – 1916 ; Directeur d'une usine sidérurgique) une fonction est un ensemble d'activités ; il a décrit principalement six fonctions :

- technique,

- commerciale,

- financière,

- comptable,

- sécurité,

- administrative (gestion, management).

La fonction administrative regroupe cinq activités :

- prévoir,

- organiser,

- coordonner,

- commander,

- contrôler.

Ce concept a été repris dans beaucoup d'organisations : le fameux "staff and live" ; combinaison de la ligne hiérarchique.

TAYLOR considère qu'il existe des principes "universels" tels que :

1°) une hiérarchie claire : organigramme,

2°) un éventail de subordination : 5 ou 6 subordonnés,

3°) un commandement qui peut être exercé par plusieurs contremaîtres à partir du moment où ils ont des fonctions différentes : production, ordonnancement, outillage, approvisionnement, contrôle, etc… (contrairement à FAYOL qui considère qu'une personne ne doit dépendre que d'un seul chef),

4°) une division du travail : analyse des gestes, définition des temps ce qui aboutit à un émiettement des tâches (qui deviennent aliénantes… les personnes deviennent des "automates"). Cette méthode amènera au "travail à la chaîne" (FORD).

L'aspect positif est que la rationalisation amène cependant les personnes à "prouver" leurs compétences (y compris la hiérarchie).

Toujours selon ce concept, la compétence est supposée exister au niveau hiérarchique et il est par conséquent inutile de diffuser l'information au delà.

Le taylorisme ne tient pas compte du facteur "intégration" : à partir du moment où il y a un chef, tout doit fonctionner ; pour lui il n'y a pas "d'informel".

Il faut préciser que cette théorie apparaît au stade du "démarrage" de la machine mais celle-ci nécessite encore la présence de personnes (OS) pour effectuer "un" geste ; de plus, concomitamment, arrivent des campagnes des personnes en recherche de travail et qui, non qualifiées, acceptent donc ce type de travail.

FAYOL de son côté veut faire de la discipline administrative, une discipline en tant que telle : "Théorie classique de l'Organisation et de l'Administration".

Selon lui, la fonction administrative doit exister à tous les niveaux y compris dans les ateliers : état major fonctionnel pour aider les personnes qui commandent.

La suite de FAYOL est reprise par URWICK et BULLI.

Ils "sophistiquent" la théorie en disant que la délégation est nécessaire et que le chef ne doit traiter que les cas nouveaux :

- en

...

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