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Les atouts, économiques et non économiques, de la France pour attirer les investisseurs étrangers

Étude de cas : Les atouts, économiques et non économiques, de la France pour attirer les investisseurs étrangers. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Avril 2020  •  Étude de cas  •  1 930 Mots (8 Pages)  •  424 Vues

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DS ECO/DROIT GALLI Anthony

Economie

I/Les atouts, économiques et non économiques, de la France pour attirer les investisseurs étrangers.

La France possède de nombreux avantages sur son territoire pour pouvoir attirer les investisseurs étrangers. On appelle cela des atouts économiques. Cependant, elle possède d’autres avantages pas forcément liés à l’économie.

Tout d’abord, l’image que la France possède à l’étranger est très renommée, elle est connue pour sa main d’œuvre qualifiée et très productive.  

De plus, elle possède un réseau d’infrastructure de transport très important qui passe par toute la France et qui la relie à beaucoup d’autres pays, avec par exemple 11 000 kilomètres d’équipements routiers et autoroutiers, 30 000 kilomètres de voies ferrées et 5 000 kilomètres de voies navigables.

Ensuite, la France est une économie ouverte, elle est classée 7ème mondial pour les investissements directs étrangers entrants, avec un total de 729 MdS à fin 2014. On sait aussi que 27% des investissement R&D sont effectués par des entreprises étrangères et que 12% des salariés français travaillent pour une entreprise étrangère installée en France.

Enfin, la France possède aussi un incontestable rayonnement culturel et scientifique. Elle a 15 Prix Nobel de Littérature, 13 de médecines et 3 d’économies dont un en 2014. Elle se place aussi au 2ème rang mondial avec 13 médailles de Fields et possède aussi 41 sites inscrits au Patrimoine culturel de l’UNESCO.

Avec tous ses atouts économiques et non économiques, la France attire de nombreux investisseurs étrangers.

II/ Les investissements étrangers et l’économie française.

Les investissements étrangers sont effectués dans le but d’acquérir un intérêt durable dans une entreprise exerçant ses activités sur le territoire d’une économie autre que celle de l’investisseur. Le but de ce dernier étant d’avoir un pouvoir effectif dans la gestion de l’entreprise. Les pays en développement profitent le plus des IDE.

Les flux d’IDE peuvent être sortants ou entrants. Ils sont dits sortants lorsqu’ils émanent de pays d’origines et sont réalisés dans d’autres pays, ils sont dits entrants lorsqu’ils sont réalisés au sein de pays d’accueils par d’autres pays.

Les IDE passent par les FMN qui sont des entreprises implantées dans plusieurs pays par le biais de filiales. Une FMN doit au minimum avoir une filiale à l’étranger, c’est-à-dire qu’elle doit détenir au moins 10 % du capital d’une entreprise d’un autre pays.

Tout d’abord, les IDE permettent à la France une demande d’emploi et diminuent le taux de chômage. Les entreprises étrangères qui s’implantent en France ont besoin de main d’œuvre et embauchent de nombreux français.

Ensuite, cela crée de l’innovation dans le pays, plus d’entreprises s’implantent plus le pays possède de l’innovation. Et cela permet une légère augmentation du PIB car la France est déjà développée.

Enfin, elles permettent une amélioration de productivité, une exportation plus importante, un transfert de compétence et un développement économique par effet d’entrainement.

III/L’attractivité́ de la France par rapport à celle des autres pays de l’Union Européenne.

L'attractivité économique productive est la capacité d'un territoire à attirer des activités nouvelles et des facteurs de production. Elle est mesurée par l'arrivée d'emplois sur le territoire.

La France possède une bonne image à l’étranger, 80% des 205 investisseurs étrangers du territoire interrogés par EY jugent l’attractivité économique française satisfaisante. En effet, la France reste le 3ème pays d’Europe accueillant le plus d’IDE.

Pour être encore plus intéressante, la France devrait faire des réformes en matière sociale et fiscale. Car à l’échelle Européenne, la France a perdu 2% de projets d’investissements alors que sur l’ensemble Européens nous avons eu une hausse de 14% en 2016. La France a pu créer à peu près 14 000 postes alors que sur l’ensemble du continent 218 000, soit une évolution de 17 % pour l’Europe contre 8% en France.

La France est fortement distancée par l’Allemagne et L’Angleterre. L’Angleterre est passée de 887 à 1065 projets et l’Allemagne poursuit sa dynamique avec une croissance de 9%.

Cependant, même si la France se fait distancer par l’Allemagne et l’Angleterre à l’échelle Européenne, elle est bien placée. Elle reste un des leadeurs Européens.

Droit

Exercice 1 :

Les faits (mineurs)

Les salariés de l’entreprise « Capo dei capi » s’inquiètent de la situation financière de la société à la suite de la perte d’un client important. Les membres du comité d’entreprise souhaitent anticiper et prévenir une aggravation de la situation financière afin d’éviter une cessation de paiement.

Problème de droit

Quels sont les dispositifs légaux permettant d’éviter une aggravation de la situation financière d’une entreprise ? Quels sont les acteurs qui peuvent intervenir ?

Règles de droit

Applications au cas

En vertu de l’article L. 2323-78 du Code du travail, Lorsque le comité d'entreprise a connaissance de faits de nature à affecter de manière préoccupante la situation économique de l'entreprise, il peut demander à l'employeur de lui fournir des explications. Cette demande est inscrite de droit à l'ordre du jour de la prochaine séance du comité d'entreprise. Si le comité d'entreprise n'a pu obtenir de réponse suffisante de l'employeur ou si celle-ci confirme le caractère préoccupant de la situation, il établit un rapport. Dans les entreprises employant au moins mille salariés, ce rapport est établi par la commission économique prévue par l'article L. 2325-23. Ce rapport, au titre du droit d'alerte économique, est transmis à l'employeur et au commissaire aux comptes.

Le droit d’alerte a pour but d’informer le chef d’entreprise ainsi que les créanciers, les associés et les salariés des faits de nature à compromettre la continuité de l’exploitation et de prendre toutes les mesures nécessaires pour remédier à ces difficultés. La procédure peut être engagée par le commissaire aux comptes, le comité d’entreprise, les associés ou les actionnaires. Ici, les membres du comité d’entreprise, en connaissance des difficultés de l’entreprise en raison de la perte d’un client important peuvent enclencher une procédure d’alerte.  

 A l’issue de la procédure, le comité d’entreprise rédige un rapport d’alerte transmis au tribunal de commerce ou au tribunal de grande instance selon la nature juridique de l’entreprise. Cette procédure d’alerte se clôture par un vote des membres du comité d’entreprise

Solution / Conclusion

Les membres du comité d’entreprise, en connaissance de la perte d’un client important et donc de difficultés sérieuses, peuvent enclencher une procédure d’alerte afin d’éviter une aggravation de la situation financière de l’entreprise. D’autres acteurs peuvent intervenir, soit le commissaire aux comptes, les associés ou encore les actionnaires.

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