Legalisation Dopage

II. Pour la légalisation du dopage :

L’écrivain Jean-Paul Sartre était quelque fois sous amphétamine pour pouvoir écrire ses livres. Le musicien Mick Jagger se « shootait » avant ses concerts. Ces cas deux cas n’ont jamais fait scandales. A l’inverse, lorsqu’on retrouve ne serait-ce qu’un picogramme* d’un produit dopant chez le cycliste Contador, c’est un vrai drame.

Les sportifs sont sans cesse mis sous pression. Les sponsors, le public, les medias et leurs propres objectifs, le poussent à aller toujours plus loin dans la recherche de performance. Entrainant ainsi un surentrainement, des temps de récupérations insuffisants et une baisse du mental.

Comment peut-on envisager d’éradiquer le dopage pour les sportifs quand ceux-ci sont animés par la devise des Jeux Olympiques : « Plus vite, plus haut, plus fort ». Cette devise les pousse à en faire toujours plus et donc pour certains à se doper.

A. La lutte contre le dopage, une cause perdue :

Il n’existe aujourd’hui pas, ou très peu, de sportifs ne s’étant pas dopés. « La triche fait partie de la nature humaine » indique Amstrong lors d’une interview, cela explique donc selon lui que le dopage ne s’arrêtera jamais. De plus, la lutte contre le dopage et la tricherie est une pure fiction puisque les sportifs auront toujours une longueur d’avance. Les recherches de nouveaux produits dopants avancent plus vite que celles pour leur dépistage. En effet, il est difficile de dépister un produit lorsque celui-ci n’est pas encore identifié. Le dopage par voie sanguine et l’utilisation d’hormones de croissance sont presque indétectables puisqu’ils stimulent les processus physiologiques normaux du corps humain.

D’une disciple à l’autre les contrôles sont plus ou moins fréquents. On peut prendre comme exemple le cyclisme et tennis. En effet, le tennis est perçu comme un sport élégant et de gentleman. Il jouit d’une popularité assez forte et on entend donc pratiquement jamais parler de joueurs de tennis dopés. Pourtant, il serait faux de croire que le peu de cas de dopage répertoriés dans le tennis soit dû au fait qu’il n’y en aurait tout simplement pas. Il faudrait au contraire se poser la question du nombre de contrôles anti-dopages effectués (environ 2000 en compétition et 200 contrôles hors compétition). Contrairement au tennis, le cyclisme souffre d’une mauvaise image en matière de dopage. Les coureurs sont sans cesse soumis à des contrôles (5500 en compétition et 5700 hors compétition) ce qui explique le très grand nombre de contrôles positifs. De plus toutes les affaires sont médiatisées, de quoi dégouter les spectateurs et les coureurs amateurs de cyclisme. Ainsi, un très grand nombre de sportifs dopés passe entre les mailles du filet du contrôle.

B. Légaliser le dopage pour contrôler les effets secondaires du dopage et limiter les risques :

Les sportifs sont mis sous pression ce qui entraine un surentrainement, un temps de récupération insuffisant et une très grande pression mentale. Du coup, pour remédier à ces différents facteurs et rester à un haut niveau, certains sportifs se voient dans l’obligation de se doper. En effet, le sport entraine des perturbations hormonales et biologiques qu’ils pensent pouvoir compenser de façon médicale. Pour donner un exemple, la prise d’une petite quantité d’EPO permet aux sportifs de récupérer plus facilement et rapidement. Le dopage clandestin et la lutte de contre le dopage favorise la création de nouveaux produits dopants qui sont pour la plupart dangereux pour la santé. La prise de produits dopants n’est en effet pas sans risques pour les sportifs qui les absorbent. On ne peut pas prévoir les conséquences qu’elles auront sur leur santé une fois qu’ils auront arrêté leur carrière. C’est pourquoi, une légalisation du dopage permettrait aux sportifs de ne plus avoir à se cacher, la prise de dopants serait

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