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Le droit au blasphème

Étude de cas : Le droit au blasphème. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  31 Mars 2022  •  Étude de cas  •  1 060 Mots (5 Pages)  •  235 Vues

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- Intro :


Def :-- le blasphème se définit comme une « parole ou discours qui outrage la divinité, la religion ou ce qui est considéré comme respectable ou sacré »

Def :état laïque = état qui laisse la liberté de conscience et de manifester ses croyances  dans les limites du respect de l'ordre public La laïcité implique la neutralité de l'Etat et impose l'égalité de tous devant la loi sans distinction de religion ou conviction.


Annonce problématique :Dans quelle mesure le droit au blasphème est la preuve de l’existence d’un Etat laïque en France?


Annonce du plan : Dans un premier temps, nous verrons le blasphème en France et dans un second temps, la colère chrétienne...


- 1. Le blasphème en France 

a. Le blasphème, une liberté d'expression

---La liberté d'expression est reconnue par la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (DDHC), qui prévoit : « la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement ».Toutefois, cette liberté d'expression n'est pas dénuée de limites. En effet, l'ensemble des textes qui consacrent la liberté d'expression prévoient également que cette liberté peut être restreinte dans certaines situations et que certains abus sont susceptibles d'être sanctionnés.

---Il est donc nécessaire de mettre en balance la liberté d'expression avec d'autres droits comme le respect de l'honneur et de la considération, le droit à la vie privée ou encore le droit au respect des croyances.

---En droit français, il n'existe aucune incrimination punissant le blasphème, c'est-à-dire aucune infraction sanctionnant les atteintes aux divinités, dogmes, croyances ou symboles religieux.

Du fait de l'absence de répression du blasphème en droit français, les croyances, les symboles et les dogmes religieux ne sont pas protégés contre une expression critique, même extrêmement féroce, en France. Par exemple, le piss christ est une oeuvre exprimant sa liberté d'expression sous la forme d'un blasphème, c'est une image ambiguë, étrangement sublime, d’un crucifix immergé dans un flot d’urine, et c'est pourquoi elle est autant controversée.


Transition : Ainsi, le droit français ne connaît pas d'infractions punissant le blasphème, mais protège néanmoins les croyants de différents types d'attaques. 


b. Le blasphème et ses limites

---Cependant, les croyants peuvent être protégés contre des accusations blasphématoires. Car en effet la liberté de critiquer les religions quelles qu'elles soient et la liberté de représenter des sujets ou objets de vénération religieuse ; que le blasphème qui outrage la divinité ou la religion n'y est pas réprimé à la différence de l'injure, dès lors qu'elle constitue une attaque personnelle et directe dirigée contre une personne ou un groupe de personnes en raison de leur appartenance religieuse"

---Les infractions les plus mobilisées par les croyants qui se sentent offensés par une publication ou des propos, sont les suivantes :

-la diffamation : peut être punie d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende 

-l'injure : peut être punie de six mois d'emprisonnement et de 22 500 euros d'amende 

-les provocations à la discrimination, à la haine ou à la violence :  peut être punie d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende 

Ces infractions font effet lorsqu'elle vise une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée

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