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Le diabète

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Par   •  10 Juin 2022  •  Cours  •  1 975 Mots (8 Pages)  •  210 Vues

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Exposé svt : le diabète 1er

Asher :

Le diabète est une maladie métabolique liée à des anomalies de régulation de la glycémie. il se caractérise par une hyperglycémie chronique : c’est-à-dire un taux anormalement élevé de la glycémie dans le corps (glycémie ä jeun > 1.26g/L) qui conduit à des dysfonctionnements graves, notamment du système circulatoire provoquant une détérioration du système vasculaire' entraînant des lésions dans de nombre aux organes (rétine, rein, nerfs...) et un risque de décès prématuré. Le diabète de type 1 résulte de la perturbation de la glycémie provoqués par l’arrêt ou l’insuffisance d’une production pancréatique d’insuline. L’absence ou l’insuffisance de l’insuline est due à une destruction auto-immune des cellules B ( béta) des ilots de Langerhans. Le diabète de type 2 s’explique par la perturbation de l’action de l’insuline. Le déclenchement des diabètes est lié à des facteurs variés, génétique et environnementaux tel que l’obésité, l’alimentation riche en lipide, l’hypertension artérielle, le manque d’activité physique ou encore les gènes de prédispositions.   En 2011 plus de 370 millions de personnes dans le monde étaient atteintes de diabète. Plus de 550 millions devraient I ‘être en 2030. L’OMS parle de pandémie non contagieuse. En France te nombre de diabétiques a augmenté de plus de 6% par an de 2000 à 2012. La part de décès liée au diabète était de 6.1% en 2006 et ne cesse d’augmenter.

Comment expliquer la diversité des diabètes et de leur traitement ?

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l/ Les causes physiologiques des diabètes

  1. Le diabète de type 1 :  Une maladie auto-immune

 Asher :

Le diabète de type I (10% cas) encore appelé le DID (diabète insulino-dépendant). Il est caractérisé par la destruction totale des cellules β (pas d’insuline produite) et l’augmentation du nombre des cellules α ( alpha )

Le diabète de type 1 résulte de la perturbation de la régulation de la glycémie provoquée par I ’arrêt ou.  L’insuffisance d'une production pancréatique d’insuline. L’absence ou l’insuffisance de sécrétion d'insuline est due à une destruction auto-immune des cellules bêta des îlots de Langerhans du pancréas. Rappelons que les cellule B du pancréas sécrète l’insuline une hormone protéinique qui permet de réguler la glycémie dans le sang ( 1g/L)  

L’apparition du diabète de type 1 est provoquée par une réaction auto-immune déclenché par les cellules du système immunitaire. Dans l’absence de macrophages chargés d’éliminer les restes de cellules béta mortes naturellement suite à une infection, les débris de cellules mortes s’accumulent et attirèrent les cellules dendritiques. Ces derniers présentent les antigènes issus des débris aux lymphocytes T. Les lymphocytes T reconnaissent l’antigène et cible ainsi les cellule B du pancréas qui seront détruites car considérer comme un cops étranger à éliminer.  

Les cellules B détruites ne pourront plus sécréter l’insuline. La glycémie ne pourra pas ainsi être régulé et                            entrainera une   hyperglycémie chronique.  Ce diabète est traité par des injections d’insuline et un régime alimentaire adapté.

               

Zacharie : 

  1. Le diabète de type 2

Le diabète de type II (90% cas) encore appelé DNID (diabète non insulino-dépendant). Il est caractérisé par une double pathologie, affectant les cellules cibles de l’insuline (insulino-résistance) et les cellules β (déficit de sécrétion de l’insuline).

Le Diabète de type 2 apparaissant souvent chez des personnes sédentaires en surcharge calorique, il est traité par la réduction de l’apport calorique, l’activité physique et la prise de médicaments hypoglycémiants. Dans un diabète de type 2 sévère des injections s’avèrent nécessaires.

Le processus d’inflammation joue un rôle important dans l’apparition du diabète de type 2 et da sa progression. Des molécules dite pro inflammatoire sont responsables de l’activation de l’inflammation et participent dans la diminution de la sensibilité des muscles et du foie à l’action de l’insuline. Ce phénomène est appelé l’insulinorésistance (production d’insuline mais l’insuline ne se fixe pas dans son récepteur donc il n’y a plus d’effet) provoque l’accumulation du glucose dans le sang. Le glucose ne rentre pas dans les cellules ( il n’est pas régulé) et reste dans la circulation sanguine. Cet excès de glucose à long terme va provoquer la destruction du pancréas et donc la diminution de production d’insuline appelé l’insulinopénie. (Destructions de pancréas il n’y a plus de cellules B permettant de sécréter l’insuline).  

L'hyperglycémie est la résultante de deux anomalies interdépendantes :

Une diminution de la sensibilité des cellules cibles à l’insuline (insulinorésistance) qui perturbe l'action de l’insuline. Associée dans un second temps à une diminution de la capacité des cellules bêta à sécréter de I insuline ( insulinopénie )

II/ Les facteurs de déclenchement des diabètes

Orel :

Les diabètes (1 et 2) sont des maladies multifactorielles : leur apparition est liée à I ’interaction de facteurs génétiques et environnementaux tel que l’obésité, la sédentarité, l’alimentation riche en lipides (en graisses), le tabagisme, l’excès de cholestérol ou encore l’hypertension artérielle ( entrainant La rétinopathie diabétique (responsable à terme d'une cécité), les complications cardio-vasculaires, la néphropathie diabétique aboutissant à l'insuffisance rénale)

  1. Le déclenchement du diabète de type 1

Les causes génétiques concernent surtout le DT1 (mutations sur le système HLA/CMH, mutation du gène de l’insuline …) mais aussi peuvent former une prédisposition pour le DT2 On détermine certains gènes de prédisposition pour le diabète de type 1. Certaines combinaisons alléliques de ces gènes augmentent le risque de développer un diabète sans pour autant la rendre certaine. . iaussi des gènes de prédisposition tel que les gènes du systèmes HLA : le DR3 et le DR4 localisé sur le chromosome 6 semblent augmenter le risque de développer la maladie.  Les groupes HLA-DR3 ou DR4 sont trouvés chez 90% des personnes ayant un diabète de type 1. Avec ce terrain génétique, on ne développe pas systématiquement le diabète, mais le risque est plus élevé que dans l’ensemble de la population.

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