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Le Facteur Humain - Christoph DEJOURS

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Par   •  14 Mai 2014  •  577 Mots (3 Pages)  •  805 Vues

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Le concept du facteur humain peut revêtir différents aspects, aussi différents que les perspectives par lesquelles on l’approche. Au delà de la quête d’une définition pour ainsi situer ce concept dans un contexte gestionnaire, et survolant les concepts du modèle de l’Homme, de la technologie et du travail, on peut formuler deux problématiques : Premièrement, quelles sont les origines et quels sont les moyens pour contrôler les défaillances humaines en situation de travail ? Deuxièmement, comment mobiliser, développer et gérer les ressources humaines ?

Ces deux problématiques illustrent deux méthodes qui ne sont pas totalement contradictoires, la première est jugée traditionnelle, alors que la deuxième est reliée à la psychologie sociale et aux relations humaines. Les fondements d’une orientation méthodologique, qui met l’accent sur un facteur particulier, sont mis en question. On peut les déployer sur trois niveaux. Premièrement, par rapport à l’objectif de l’action, la première défaillance précise l’importance de la sécurité puis la qualité vient en second lieu. La prévisibilité des conduites humaines est sur le deuxième niveau. Le troisième élément de comparaison porte sur l’orientation normative.

Il est important de différencier les notions de réel, réalité, et environnement physique. Le réel est ce qui doit être continuellement découvert, qui est au-delà de la connaissance, mais qui invite à la recherche. La réalité est l’état des choses, ce caractère changeant et évolutif redéfinit en même temps la relation entre l’égo et le réel. Ce qui fait apparaître la notion d’échec, notion si souvent oubliée et dénigrée. La tâche ne peut pas être totalement effectuée à cause du réel du travail. Ce terme d’échec laisse apparaître la défaillance qui permet d’apprécier de décalage entre l’objectivité du comportement et la subjectivité de son intention. Le concept d’échec met en exergue le concept de l’intelligence. Ce dernier a été élaboré par la psychologie historique qui reste assez théorique et descriptive. L’intelligence est essentiellement liée à la créativité, à l’adaptation aux nouvelles situations, réduction de l’effort ainsi qu’à la notion de la ruse. Cette dernière rend possible un certaine non-respect des normes d’où le paradoxe. On peut remédier à cela en recourant à la publicité et la transparence, garantissant d’une part la visibilité et la transmission du savoir-faire de la personne d’une autre part, tout en transformant cette dernière en trouvaille objective. La coopération reste un enjeu principal de cette visibilité.

Les conduites humaines dans le travail ne peuvent être totalement analysées par la méthode des sciences expérimentales. La question qui se pose est : Est-ce qu’une analyse scientifique du facteur humain est possible ? On peut répondre que les sciences humaines ne sont pas des sciences positives vue la nature de l’objet de leur études.

La théorie de l’action présente trois formes d’agir : Une forme instrumentale, morale-pratique, et expressive. La première est guidée par une cause, un objectif dans le monde concret. Le tout est gouverné par une rationalité instrumentale, qui adopte l’efficacité comme critère de validation. La forme morale-pratique vise une certaine volonté du vivre-ensemble dans la société

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