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Le Clonage Humain

Mémoires Gratuits : Le Clonage Humain. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Juin 2013  •  2 777 Mots (12 Pages)  •  3 580 Vues

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Texte argumentatif – Clonage humain

Le 21e siècle est marqué par les avancées technologiques dans le domaine des sciences, ce dont nous profitons la plupart du temps. Les méthodes de clonage font partie de ces avancées. Est-ce pour un bien ? Le fait que le clonage humain devienne techniquement possible ne veut pas dire que cela soit légalement acceptable. Pas plus que moralement. Ni éthiquement. Et quand bien même nous renoncerions au clonage reproductif par principe, serait-il plus tolérable de faire appel au clonage thérapeutique ? Pouvons-nous cloner un être humain dans le but d’utiliser son matériel génétique ainsi que ses organes, considérant que ce clone est un être vivant ? Un tel cas ne violerait-il pas les droits de l’homme ? Pour ma part, je m’oppose au clonage humain, autant reproductif que thérapeutique. D’abord, l’aspect éthique de la question me donne à penser que le clonage humain est inacceptable. De plus, les méthodes de clonage se révèlent, pour l’instant, peu efficaces, voire décevantes. Enfin, le clonage génère à mon sens plus de dangers qu’il ne produit d’avantages, ce qui justifie son exclusion à mes yeux.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, il est nécessaire de préciser ce qu’est le clonage humain. Le clonage humain consiste à créer un être humain exclusivement à partir du matériel génétique d’un autre être vivant. Le nouvel être est alors génétiquement identique à l’être originel. Il en est la copie exacte. Le clonage humain est un domaine très étudié, car il pourrait être d’une grande utilité dans le monde médical. Nous distinguons deux types de clonage humain : le clonage reproductif, et le clonage thérapeutique.

Le clonage reproductif :

La technique du clonage reproductif s’est appliquée d’abord aux mammifères. Souvenons-nous de Dolly la brebis, ou du taureau Starbuck II. Par extension, on s’y est intéressé aussi afin de pouvoir cloner des humains, et produire par conséquent des bébés génétiquement identiques aux personnes « originales ». Le clonage par transfert de noyau, tel que réalisé avec la brebis Dolly, n’est pas d’une complexité extrême. En effet, afin de réaliser ce type de clonage, il faut un ovule, et une cellule de la personne que nous voulons cloner. La méthode consiste donc à prélever en premier lieu une cellule somatique de la personne que l’on veut reproduire (cellule de la peau, par exemple). Par la suite, en laboratoire, le noyau de la cellule va être extrait. Ce noyau contient l’ADN complet de l’être humain à cloner. Par ailleurs, un ovule non fécondé d’une « donneuse » est prélevé, et le noyau de cet ovule est retiré (l’ovule est donc énucléé). Le noyau contenant l’ADN de la personne à cloner est ensuite introduit dans l’ovule, avec lequel il fusionne grâce à une simulation électrique. Désormais fécondé, l’ovule débute alors un processus naturel conduisant à l’embryon. Implanté dans une mère porteuse, cet embryon va désormais se développer comme tout embryon.

Clonage thérapeutique :

Le clonage thérapeutique, quant à lui, pourrait être utilisé dans le domaine médical. Effectivement, cette technique permettrait de produire des cellules saines et compatibles dans le but de soigner des maladies comme l’Alzheimer et le diabète. Les premières étapes du clonage thérapeutique sont semblables à celles du clonage reproductif. La différence entre les deux méthodes se situe après l’étape de la fusion entre l’ovule énucléé et la cellule somatique de l’individu que l’on veut cloner. À dire vrai, suite à cette fusion, l’embryon va se développer durant huit jours in vitro, dans une éprouvette. Suite à ce délai, des cellules internes de l’embryon vont être prélevées (masse cellulaire). Les cellules sont ensuite mises en culture dans le but de créer des cellules souches totipotentes et pluripotentes embryonnaires. Ces cellules pourront alors servir à composer des cellules d’organes comme le foie, le cœur et la peau. L’idée consiste donc à créer de nouvelles cellules au départ d’un donneur malade, afin de les insérer dans le corps de ce malade sans crainte d’incompatibilité, pour remédier à son état.

Figure 1 : Le clonage reproductif et thérapeutique

Source image : http://www.univ-rouen.fr/ABISS/L1/WEB/CELL-SOU/Images/clonerepro.bmp

En savoir plus sur les cellules souches

Chaque tissu et chaque organe de l’être humain est composé de différentes cellules qui n’assurent pas la même fonction. Les cellules nerveuses, par exemple, ne sont pas les mêmes que les cellules de la peau. C’est pourquoi les cellules ne peuvent pas changer de fonction et combler, dans un autre tissu, une cellule déficiente. Sauf les cellules souches ! Contrairement aux autres cellules en effet, les cellules souches ne sont pas encore spécialisées. C’est pourquoi elles intéressent tellement les scientifiques. D’une part, ces cellules peuvent, grâce à la division cellulaire, se renouveler presque indéfiniment. D’autre part, suite à la réception de signaux biochimiques (soit physiologiques, soit en laboratoire), les cellules souches peuvent se spécialiser « sur commande » et acquérir finalement la fonction désirée (différenciation cellulaire).

S’il est vrai que les cellules souches ont la capacité de se différencier, il existe toutefois plusieurs catégories de cellules souches selon le niveau de spécialisation qu’elles peuvent atteindre :

Cellules souches totipotentes : elles peuvent se spécialiser en n’importe qu’elle cellule du corps humain;

Cellules souches pluripotentes : elles peuvent se spécialiser en n’importe qu’elle cellule du corps, sauf en cellules placentaires (nécessaires au développement du fœtus dans l’utérus);

Cellules souches multipotentes : elles peuvent seulement se spécialiser dans une branche particulière du corps humain (par exemple en cellules sanguines pour former des globules rouges, des plaquettes, des lymphocytes…)

Les cellules souches se répartissent aussi entre cellules souches embryonnaires et cellules souches adultes.

Les cellules souches embryonnaires, à l’origine de la formation de nos tissus, sont présentes dans l’embryon environ de cinq à sept jours après la fécondation, soit au stade qu’on appelle blastocyte. Ces cellules sont, à ce stade, pluripotentes. Il faut toutefois préciser que plus l’embryon

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