Le Bizutage

ANNA SEBBAG

BTS CI1

01/02/2021

LE BIZUTAGE

Le bizutage est une cérémonie d’initiation des bizuts, comportant des punitions plus ou moins acceptable. Ce thème fait l’objet d’une étude dans le corpus proposé, celui- ci est composé de quatre documents dont deux extraits de livre de références sur le bizutage, un interview d’un chef d’établissement ainsi qu’une compilation de témoignages d’étudiants. Ces documents permettent ensembles de répondre à la question suivantes quelles sont les atouts et les dangers de ces pratiques ? Pour répondre à cette problématique, le plan suivi sera dialectique, dans un premier temps les avantages du bizutages seront présentés et dans un second temps les inconvénients seront traités.

Tout d’abord, le bizutage est avant tout un rite de passage à l’âge adulte qui est nécessaire pour forger les femmes et les hommes de demain. Cette pratique existe depuis de nombreux siècle et n’a toujours eu que pour but l’intégration d’un individu dans une communauté. Dans le premier document, il est écrit que le bizutage est une pratique traditionnelle et mythologique qui consiste a risquer la vie d’un adolescent de manière raisonnable. Dans certaine communauté, un adolescent pouvait être considéré comme un adulte après avoir réussi un nombre d’épreuve précise, comme par exemple, traverser le désert avec une gorgé d’eau dans la bouche et pouvoir la recracher à l’arrivée. A l’époque, ces jeunes hommes étaient très entraîné et ne pouvez commencer leur épreuves que lorsque leurs formateurs l’autorisaient. C’est pourquoi il est question de la présence d’un encadrement d’un ou de plusieurs adultes, afin de surveiller ou de stopper toutes pratiques trop violentes qui peuvent mettre la vie d’un ou de plusieurs adolescents en périls. Dans un bon cadre, le bizutage prépare les jeunes à des épreuves plus dures qu’ils auront à affronter dans leurs vie d’adultes. C’est alors pour former et pour éduquer à l’école du « savoir-subir » que le bizutage est envisagé dans certains cas. De plus, selon, le point de vue d’un chef d’établissement dans le second document, ce genre d’activée permet d’unir les générations et de valoriser des moments de passages ainsi que de maintenir certain liens symboliques de la filiation. Il est alors important de garder ces valeurs à l’esprit lorsque l’on veut organiser des bizutages. Sans débordement, le bizutage permet de vivre des expériences de vie en communauté avant l’arrivé dans la vie active et ainsi mener à une bonne connaissance de soi-même et des autres.

Même si le bizutage est bon enfant, il à des côtés destructeurs qui, à trop forte dose, peuvent détruire une personne, physiquement ou mentalement. En effet, le bizutage peut provoquer des attitudes nocive et très loin des idées ou des valeurs d’intégration sociale. Les bizutages non contrôlés ont des conséquences sur l’adolescent qui le subit. Les moqueries et les dérapages n’offrent en aucun cas un environnement formatif puisque l’adolescent ne participe pas aux activités de son pleins grès, ainsi, cela peu vite se transformer en bizutage sadique et dépourvue de sens puisque le jeune ne désire plus y prendre parti. Dans le troisième document, René Devos, utilise un parallélisme de construction avec l’expression « on a ri » qui exprime un certain cynisme, confirmé par la suite par le « on rira » qui décrit alors la persistance du bizutage depuis longtemps. C’est ici qu’il y a un lien avec le premier document qui montre l’existence permanente du bizutage à travers les époques. De plus, cette envie de rire pousse parfois les adolescents à commettre des actes dépassants même les lois comme le bizutage sexuel pouvant parfois s’apparenter à des « viols », mais encore, d’autres formes de bizutage beaucoup moins violent mais tout de même dégradent, surtout pour les femmes. En effet, dans certain cas, les jeunes hommes s’amusent à forcer les jeunes filles à chanter des chanson paillardes dans lesquelles les femmes ne sont considérés que comme des objets, voir des objets sexuels. Ce genre d’intégration forcées n’apportent donc rien de positif pour le futur passage dans la vie active d’un individu. En effet, si le bizutage fût trop difficile, un ou plusieurs traumatismes peuvent en résulter tels que des troubles psychologiques ou encore des pensées totalitaires liés à la soumissions forcé lors de ces pratiques. Pour pallier à ces risques, des lois ont été voté. En effet, dans le dernier document, il est exprimer qu’un bizutage portant atteinte à la dignité humaine est puni de six mois de prison et pas loin de de 8000€ d’amende.

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