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La volonté de punir : essai sur le populisme pénal, Denis Salas

Fiche de lecture : La volonté de punir : essai sur le populisme pénal, Denis Salas. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Novembre 2021  •  Fiche de lecture  •  1 720 Mots (7 Pages)  •  338 Vues

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Fiche de lecture

La volonté de punir : essai sur le populisme pénal, Denis Salas

Tout d’abord il me parait important de présenter l’auteur à travers cette fiche de lecture. Denis Desiré Salas est né le 27 mars 1952 en Algérie. C’est un magistrat, chercheur et enseignant. Il est chargé de la formation et de recherche à l’école nationale de Paris. En somme il est président de l’association pour l’histoire de la justice.

Dans cette analyse du livre mon but n’est pas de commenter chaque titre du livre mais de mettre un point d’honneur et un point juridique sur des passages qui ont donnés lieu à une réflexion sur les propos exprimés par Denis Salas.

Dans son ouvrage « La volonté de punir » il va exprimer comment l’état et les sociétés actuelles vont faire en sorte de gérer de nouvelle sorte de criminalité comme le terrorisme qui touche le monde entier, ce qui augmente le sentiment d’insécurité, et il va montrer dans son livre comment l’état va faire pour gérer cela, à travers la répression, peut être trop de répression… il va montrer dans son livre une critique de cette volonté de punir à toujours vouloir appréhender le danger qui pour lui ruine l’efficacité du droit pénal et des peines applicables. Il définit le populisme pénal comme une sorte de volonté à punir un individu, un groupe au nom d’une victime avec des peines peu cohérentes, trop sévères. Il montre aussi le paradoxe entre le contrôle du crime et sa préoccupation majeure qui est d’humaniser et d’individualiser la peine.

Ici Denis Salas nous expose la chronologie du droit pénal et de la répression. Je vais exprimer mon point de vu par rapport à cette évolution. J’ai apprécié le fait que l’auteur montre l’évolution de la peine qui au début des années 1945 c’était de punir l’individu commettant le crime, de « l’exterminer » de la société pour faire en sorte d’effacer le danger, ici il montre bien que l’on ne prend pas en compte la personne du condamné, on ne le juge pas par rapport à son passé, on ne va pas essayer de chercher plus loin, à cette époque on juge l’acte. Il y a tout de même une exception. Par exemple dans son titre I s’intitulant « métamorphose d’une inquiétude démocratique » il expose une affaire c’est « l’impossible jugement : sur le cas de Pierre Rivière datant de 1835", mon but ici est d’exposer mon avis par rapport à la peine donnée au condamné, dans cette affaire un jeune homme tue sa mère, son frère, sa soeur, il a justifié cet acte en voulant protéger son père, donc cet acte suppose la peine de mort ce qui est décidé à l’époque, en revanche en s’interrogeant sur son passé, et d’un suivi psychologique, on se rend compte que Pierre Rivière n’a pas toute ses capacité mentales, a des troubles mentaux. En raison de ces phénomènes la peine de mort sera commuée en réclusion à perpétuité. Dans cette optique on commençait déjà à s’intéresser à l’auteur du crime et surtout de savoir pourquoi il a fait ça, ici l’aliéné n’a pas de conscience ou peu de ce qu’il fait, est ce que la peine de mort finalement est une peine nécessaire alors même que le but de la peine est de faire prendre conscience à l’auteur de ce crime la cruauté de son acte à travers des châtiments, de la torture, mais l’aliéné lui ne va pas s’en rendre compte. J’ai un exemple, aux états-unis, c’était un détenu aliéné qui avait commis plusieurs crimes dans les années 50, il avait reçu la peine de mort, de nos jours certains états américains ont encore l’exécution par balle, la chaise électrique, la chambre à gaz , et l’injection létale, à l’époque l’aliéné sera exécuté dans la chambre à gaz, il a demandé à avoir un train pour jouer dans cette chambre, il ne se rendait même pas compte qu’il allait se faire exécuter. J’ai pris cette exemple pour mettre en lien l’évolution de la peine selon l’individu, qu’il est important de juger la personne et de mettre une peine adaptée.

Ensuite au début des années 70, le droit pénal et la politique vont vouloir protéger la société d’une menace plus nationale mais transterritorial et même international. Ici lorsqu’une personne est jugée coupable d’un acte commis qui met en danger l’ordre public et bien à cette époque on cherche comment régler ce comportement et non plus exterminer cette personne, on va chercher à la réhabiliter dans la société à travers des travaux d’intérêts généraux par exemple. Tout d’abord le droit pénal en principe à pour but de protéger les libertés individuelles mais en vertu du terrorisme et de l’évolution de la criminalité l’état va faire en sorte d’appréhender cette criminalité qui est parfois hors de nos frontière en nous réprimant parfois de manière excessive. Le but est de protéger la société, et parfois des groupes politiques même si leur programme économique, social, éducatif ne tiennent pas la route, certains partis politiques par exemple d’extrême droite vont s’appuyer sur un argument qui

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