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Les Pouvons-nous considérer la prison comme le meilleur moyen de punir ?

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Par   •  21 Mai 2014  •  1 627 Mots (7 Pages)  •  747 Vues

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Pouvons-nous considérer la prison comme le meilleur moyen de punir ?

Introduction

« Au fond, le point de départ était ceci : pourquoi cette institution étrange qu'est la prison ? Cette question se justifiait de plusieurs manières :

D'abord, historiquement, par le fait que la prison comme instrument pénal a tout de même été une innovation radicale du début du XIXème. [...] Historiquement, c'est donc une pièce nouvelle. En outre, théoriquement : on ne peut pas en déduire des théories pénales formulées dans la seconde moitié du XVIIIème la nécessité de l'emprisonnement comme système de punition cohérent par rapport à ces nouvelles théories. Théoriquement, c'est une pièce étrangère. Enfin, pour une raison fonctionnelle : dès le début la prison a été dysfonctionnant. On s'est aperçu que, d'abord, ce nouveau système de pénalité ne faisait aucunement baisser le nombre de criminels, et ensuite, qu'il conduisait à la récidive, qu'enfin, il renforçait de façon très sensible la cohérence du groupe constitué par les délinquants »

La prison s’est toujours trouvé au centre d’un paradoxe malgré les nombreuses critiques elle est toujours autant sollicitée. Ses objectifs sont cependant simple : punir une personne reconnue coupable d'une faute d'une certaine gravité, protéger la population des personnes dangereuses, les empêcher de s’enfuir et de commettre d’autres fautes…etc.

Elle est pourtant le sujet des rumeurs et des dénonciations qui portent souvent sur : sa surpopulation carcérale, les conditions inhumaines de détention, le "manque d’oxygène" ainsi que les effets dévastateurs de la prison. Des mesures sont prises pour rendre la vie de ces prisonniers plus acceptable en mettant à leur disposition des aumôniers de prisons ainsi que des psychologues. Les prisons ont été créées dans un but précis : protéger la société des personnes dites à risque, décourager les gens de commettre de nouveau des actes interdits et répressibles par la loi, rééduquer le détenu de manière à le réinsérer, sans oublier de rassurer et soulager les victimes.

Mais que savons-nous réellement du monde de la prison?

Problématique

Pouvons-nous considérer la prison comme le meilleur moyen de punir

I- Pourquoi la prison

a- Histoire

- Remplacer les supplices

Le plus souvent, les réflexions sur la prison portent sur la peine de prison ; dans le langage courant, l’adjectif pénitentiaire est presque synonyme de carcéral. Cette assimilation de Prison à peine de prison est l’effet de la convergence de différentes logiques et de différents intérêts qui ont façonné, à partir du XVIIIe siècle, et renforcé ensuite, une image de la prison qui pourrait être, enfin, une « bonne peine », adaptée à la fois aux exigences du droit et à la modernité des sociétés démocratiques issues de l’esprit des Lumières. Un détour historique est nécessaire pour déconstruire cette représentation

Depuis l’Antiquité et jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, lorsqu’un individu était condamné, il pouvait être banni ou supplicié, et bien souvent jusqu’à la mort — c’est encore le cas dans plusieurs pays. Les changements économiques et politiques qui ont bouleversé le monde occidental il y a deux siècles ont été précédés et accompagnés d’importants travaux de réflexion qui tendaient à promouvoir l’individu face au groupe social et face à l’État qui, depuis quelques siècles, s’était constitué avec à sa tête un souverain puissant. Dans ce contexte des Lumières et des philosophies humanistes (rappelons les noms de Beccaria, Bentham, Rousseau, Voltaire, et bien d’autres), les souffrances infligées par les châtiments corporels devenaient aussi insupportables que l’absolutisme royal. D’autre part, quand l’industrialisation

http://www.numilog.com/package/extraits_pdf/e212383.pdf Qui décide

b- Décrire les différentes formes de prison

- * Type de prison

D’abord il est possible de distinguer les établissements pénitentiaires en fonction du public qu’ils sont destinés à accueillir et des règles qui y sont appliquées.

• On peut néanmoins distinguer les 99 maisons d’arrêts qui reçoivent les prévenus en attente de leur procès, ainsi que les détenus condamnés à une peine d’emprisonnement inférieure à deux ans. Il s’agit du type d’établissement qui souffre le plus du surpeuplement carcéral (taux d’occupation moyen de 130 %) ce qui explique pour une pièce qui devrait être occupée par une ou deux personnes on trouvera plutôt trois personnes.

• Par ailleurs on trouve 85 établissements pour peines (Les prisons) qui reçoivent les condamnés à de longues peines d’au moins deux années. Ces établissements sont soumis à un numerus* clausus* autrement dire un nombre fixé, et le principe de l’encellulement individuel y est en conséquence respecté. Nous pouvons aussi classer établissements pour peines de la manière suivante :

- 25 centres de détention qui accueillent des détenus présentant les meilleures perspectives de réinsertion sociale. À ce titre, les centres de détention ont un régime de détention principalement orienté vers la resocialisation des détenus ;

- 6 maisons centrales, qui reçoivent les détenus les plus dangereux. Le régime de détention de ces prisons

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