La vie dans Candide

I- Le contexte

1) Ce conte fut publié en 1759.

2) Voltaire appartient au mouvement des Lumières il a écrit entre autres, Zaïre (1732), les Lettres philosophiques (1734), Zadig (1747), Micromégas (1752), ou un Traité sur la tolérance (1763).

II- Le genre

1) Le terme de conte philosophique apparait au XVIIIe siècle bien que les poésies de Jean de La Fontaine puissent s’y apparenter. C’est un ouvrage appartenant au genre narratif qui tente de s’approcher de la condition humaine sous le couvert de personnages fictif pour s’éviter le courroux des autorités et donc la censure. La plupart des situations ont donc des doubles sens qu’il faut comprendre pour que la réflexion philosophique apparaisse.

2) On peut dire que Candide est un conte car il en reprend le schéma narratif (situation initiale, élément perturbateur, péripéties, élément réparateur et situation finale). Ainsi que le contenu imaginaire, personnages fictifs, pays fictif (Eldorado). Le livre en reprend aussi les formules : « Il y avait… » …

3) On peut dire de candide qu’il est philosophique car il apporte une réflexion sur plusieurs sujets :

- « l’optimisme » qui représente la théorie de Leipzig répétée par Pangloss du meilleur des possibles.

-la guerre, la religion, le comportement humain…

III) Espace et temps

1) L’action du récit se déroule en 1755 car on peut lire au chapitre V un passage sur le séisme de Lisbonne qui eut lieu en 1755 et qui dévasta la ville.

2)

IV- Le héros et le récit d’apprentissage

1) Le personnage principal, Candide, n’est pas décrit au premier chapitre physiquement mais Voltaire en dresse le portrait moral, ce qui indique que le plus important est bien ce dernier point.

Dans l’incipit on peut lire : « un jeune garçon à qui la nature avait donné les mœurs les plus douces. Sa physionomie annonçait son âme. Il avait le jugement assez droit, avec l’esprit le plus simple ; c’est, je crois, pour cette raison qu’on le nommait Candide. » Candide qui en latin veut dire blanc a aussi une autre signification comme le montre le CNRL : « Qui est d'une grande pureté morale. », « Innocent par inexpérience de la vie », « D'une naïveté choquante chez un adulte, un peu niais. ».

Ce qui convient, nous le vérifieront plus tard assez bien à notre personnage principal.

2) Au début du conte Candide dit vivre dans le meilleur des mondes et boit, sans pensée critique, la philosophie de Pangloss, caricature de celle de Leibniz. Il est donc optimiste, mais est chassé du meilleur des mondes (le château de thunder-ten-tronck). Ici commence son voyage au cours duquel il va faire des rencontres (Paquette, Martin, la vieille…) et des expériences (séisme de Lisbonne, Eldorado) qui vont le pousser à reconsidérer la véracité des propos de Pangloss. Dès le Surinam il reconsidère l’optimisme comme le fait « de soutenir que tout va bien quand tout va mal » puis conclut le conte par le fameux « il faut cultiver notre jardin » après avoir abandonné la philosophie utopiste de Pangloss. ON peut donc dire que Candide évolue au cours du conte, qu’il murit et prend de l’épaisseur, finissant par penser par lui-même.

3) Dans les principales étapes de son évolution on peut citer

- son éviction du paradis terrestre de thunder-ten-tronck qui lance son voyage

- son expérience de la guerre chez les bulgares

- le tremblement de terre et l’autodafé qui s’en suit ou il croit perdre Pangloss

- sa rencontre avec la vieille où il retrouve Cunégonde,

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