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La perception du temps et de la vitesse

Synthèse : La perception du temps et de la vitesse. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Janvier 2022  •  Synthèse  •  2 011 Mots (9 Pages)  •  351 Vues

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En effet, depuis la modernisation du monde tout s’accélère, et la vie s’intensifie. Le temps peut avoir un effet négatif ou positif sur la psychologie humaine à cause de son caractère irréversible et irréductible. Est-ce que la vie moderne et le rythme qu’elle impose remettent-ils en cause notre vivre ensemble ? Nous verrons dans une première partie que la modernité nous plonge dans un état d’urgence qui efface peu à peu nos liens avec tout ce qui nous entoure. De, plus nous verrons dans une deuxième partie que ce rapport au temps peut être maitrisé. Enfin dans une dernière partie je traiterais les différences solutions possibles des deux thèses exposées.

Effectivement, les sociétés humaines ont progressé lentement. Mais depuis l’apparition du progrès qui se caractérise par l’amélioration continue des conditions de vie sociale ; cette amélioration passe par le développement politique technique et économique. Tout va plus vite, tout s’accélère ! Cependant, pendant longtemps, le progrès a été considéré comme une chose positive, mais il peut aussi se présenter comme un danger pour l’humanité et c’est ce que je vais expliciter.

        Selon moi, l’argument le plus concret est celui du travail avec la mise en place du machinisme. Depuis l’industrialisation, les hommes sont remplacés par des machines, c’est-à-dire que l’artisanat se fait plus rare et laisse ça place à l’industrie avec les usines. L’ouvrier va être soumis au rythme des machines et exécute des tâches simples et répétitives. En effet, l’ouvrier ne s’appartient plus, il appartient au patron. Je pense que ce caractère d’appartenance que subissent les ouvriers traduit sans aucun doute leurs oppressions et qui finissent par conduire à la folie. Ils sont exploités. En effet, celui induit à des inégalités sociales frappantes. C’est-à-dire que l’ouvrier est considéré comme inférieur de par les tâches qui lui sont demandés, mais aussi par la distinction sociale que cela va créer. Pour moi, cette infériorité va conduire à un renfermement sur soit même de la part des ouvriers qui vont arrêter de se sociabiliser et se contenter seulement des tâches demander lors de son travail qui d’ailleurs est très peu payé. L’ouvrier étant considéré comme inférieur est rompu de tout lien social avec les autres. Le système de domination entre bourgeois et prolétaire devient omniprésent. L’autre argument est celui de la technologie. Les populations passent maintenant beaucoup de temps dans le monde virtuel, déconnecté de la vie physique. Aujourd’hui, c’est la technologie qui contrôle le monde, sans elle tout s’écroulerait, notamment l’économie. La révolution numérique a aussi permis l’émergence d’un contrôle total des sociétés, l’homme ne sens pas tranquille, il ce sens surveillé. La disruption induit un bouleversement des structures sociales, mais aussi la perte de sens qui va conduire à la folie (aujourd’hui on parle de Burnout). La technologie, quant à elle, remet en cause les liens familiaux, c’est-à-dire que l’homme va pouvoir communiquer à travers internet avec ses amis virtuels, mais va oublier l’importance de garder les relations avec sa famille. Selon moi, ce mode de vie nous est tellement devenu naturel et indispensable que pour pouvoir suivre le rythme de la société et être à la page et entre ceux qui renoncent et qui ne se plient pas aux exigences de la majorité de la population vont vite être exclus et considéré à part, tant dans le domaine du travail, des liens sociaux…Nous ne sommes pas capables de freiner à temps quand cela devient trop excessif.

        Par ailleurs, pour illustrer mes deux arguments cités précédemment, il me parait logique de citer Karl Marx qui était un économiste et philosophe allemand du 19ème siècle. Selon lui, avec la révolution industrielle de 1850, il y a eu une modification de la nature du travail avec la mise en place du machinisme qui implique le travail à la chaine. Le but premier d’après lui, est d’augmenter la productivité et la rentabilité à tout prix. L’ouvrier est aliéné. La recherche de vitesse a eu un impact négatif sur l’homme, puisqu’elle a permis la mise en place du système d’exploitation dans le cadre du travail. Nous pouvons prendre l’exemple également du film de Charlie Chaplin « les temps modernes » 1936, qui montre que l’ouvrier devient complétement dépendant de son travail et va finir par adopter des tocs répétitions de ses gestes de travail même quand il ne travaille pas qui sont répétitifs et similaires. L’ouvrier le fait de manière inconsciente. De plus, selon Nietzche le travail est un moyen de domination, ce n’est donc pas une valeur. Le travail épuise tellement les individus qu’il empêche de se révolter et de penser. Il n’y a donc pas de liberté. La vie de l’ouvrier est destinée au travail. Mais encore nous pouvons observer avec le documentaire « HOME » de Yann Arthus que la technologie à échapper à l’homme. On ne compte plus les lignes de fracture avec la sécession du peuple et des élites (gilet jaunes) mais encore avec la crise sanitaire du COVID 19, qui à causer des dépressions dû à l’enfermement mais aussi au harcèlement subit avec internet. Enfin, « l’amour de l’algorithme » de Judith Duportail à montrer que suite à une rupture amoureuse, elle s’est inscrite sur une application de rencontre qui s’appelle TINDER, et connaissant l’informatique elle a découvert que l’application fait les rencontres en fonction d’algorithmes. Il est donc aucunement question de hasard. C’est-à-dire que TINDER présente des personnes du même milieu social, si vous n’avez pas fait d’étude, il vous présentera quelqu’un qui n’en n’a pas fait non plus. Il s’agit donc de discrimination, il n’y a pas de liberté, de diversité sociale et culturelle.

Néanmoins, cette modernité nous est aussi très bénéfique dans notre vie de tous les jours, sans elle les liens sociaux serait presque absent. Le rythme assez vif qui nous est imposé dans notre société d’aujourd’hui avec tous les progrès observés, ne sont-ils pas un tremplin pour un épanouissement total ? pour combler l’ennuie !

En effet, aujourd’hui grâce au développement technologique, l’homme peut se déplacer de plus en plus vite et de plus en plus loin. Les barrières de la distance entre les individus sont désormais rompues et vont rapprocher les hommes en leurs permettant de communiquer facilement. Mais ces technologies ont aussi permis la diffusion d’information. Effectivement, la rapidité des rythmes de transformation du monde social est en partie liée à la diffusion plus rapide des nouveautés technologiques. Notre vie sociale ce renouvelle perpétuellement c’est-à-dire que l’impression de routine ou de déjà vu s’efface peu à peu car, nous sommes bousculées par le déchainement évènementiel du monde. Les avancés comme avec le transport et la communication nous permettent de réduire les distances entre les populations, de rester en contact avec des proches et de savoir ce qu’il se passe à l’autre bout de la terre. De plus, les objets du quotidien et le numérique nous permettent de gagner du temps dans par exemple avec les tâches ménagères et sur notre lieu de travail. Donc on peut profiter plus de nos loisirs. À notre époque, on confond parfois vitesse et précipitation ; en effet certaines personnes peuvent se sentir perdues. Il faut savoir prendre le temps pour profiter de la vie et de ses proches et de recentrer sur l’essentiel. Selon moi, le temps nous appartient à tous, c’est-à-dire que nous le gérons et le percevons seulement en fonction de nos activités et de notre humeur. Notre société est beaucoup fondée sur l’entraide. La vitesse permet de multiplier les possibles, de vivre en intensité de nombreuses expériences. Le dépassement de limite qu’elle implique, a quelque chose de fascinant.

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