La jeunesse

Du sal, c’est des mots que la jeunesse emploie très souvent pour exprimer sa fierté, ses exploits, ses mérites et parfois même son égo. L’année tend à sa fin, c’est le moment assez propice pour cette jeunesse en chute libre vers la perdition absolue, ou elle mijote des pensées et idées hostiles qui selon cette jeunesse se doivent d’être et que ce serait passer inutilement une année entière sans la finir en beauté. Comme le disait mon admirable professeur de Philosophie, « la fin d’une année doit constituer pour chacun et pour tous, un moment de méditation personnelle et profonde ou chacun individu doit faire le bilan de l’année qui s’épuise, c’est-à-dire faire le point de ses échecs, victoires ; et ensuite élaborer des perspectives pour pouvoir commencer et terminer avec plus de satisfaction l’année qui s’annonce ». Mais cela me chagrine profondément que ses illustres dits ne soient pas partagés par tous les jeunes et adolescents que j’ose qualifier de ‘’pubères’’. L’objectif principal de la plupart de ces jeunes c’est être les mieux habillés, les mieux « swaggés » que ce soit dans les boites de nuit, les maquis, les restaurants, les rues criant et hurlant l’avènement de la nouvelle. Les plus importants lors de ces soirées de fête, sont les garçons dont leur table est pleine des boissons de hautes marques, l’indispensable « chicha » figure sur les composantes de ces tables que les filles affluent telle des mouches voltigeant sur le bord d’une bouteille de bière décapsulée. Ces garçons parés des vêtements de luxe comme Gucci, Louis Vuitton, Suprême et bien d’autres délirent pétards en main et s’exposent un championnat incomparable de cascade à moto perturbant ainsi les pauvres populations dans leur paisible demeure. Pour les filles, la plutard d’entre elles après une escalade des mures du domicile parental, se retrouvent dans avec ces groupes de débauchés tout en insistant sur le fait de paraitre la plus sexy, la plus attirante aux yeux de tous et de toutes. Ces filles de joie se laissent faire pour quelques billets ou par inconscience après avoir ingérées des produits nocifs à leur santé, elles laissent choir leur dignité et leur intimité de femme respectable et responsable. C’est aberrant et désolant ; cela ce manifeste vu que la fin de l’année se pointe déjà son nez à l’orée. Mais qu’est ce qui les poussent à tous ce rabais de l’éthique ? Bien évidemment les manque d’éducation de la part des parents, de sensibilisation, de conseilles, l’absence totale de conscience, de maturité et le manque de l’essence humaine. Je me demande souvent quand me parvienne à l’oreille ses bruits assourdissants, ou quand je vois défiler lors de ces nuits festives, mes jeunes sœurs se déhanchées dans leurs tenues excitantes, s’ils n’ont pas oublié le visage de leurs géniteurs ou plutôt ou sont leurs parents à ces moments-là. Conséquences issues de ces habitudes malsaines : les grossesses non désirées et souvent sans père, les maladies sexuellement transmissibles, la mort provoquée les cybercriminels utilisent ces jeunes pour des pratiques occultes, et voir la disparition de certains d’entre eux. La jeunesse constitue l’avenir, la relève de la nation dit on très souvent ; alors si cette relève n’est pas celle qu’il faut pour hausser le niveau de la patrie, nous devons alors nous mettre à réfléchir.

...