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LE SENS DU MOUVEMENT - anthropologie du sport

Commentaire de texte : LE SENS DU MOUVEMENT - anthropologie du sport. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Mars 2017  •  Commentaire de texte  •  529 Mots (3 Pages)  •  460 Vues

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LE SENS DU MOUVEMENT

Dans la vie de tous les jours, pour comprendre le cerveau, il faut d'abord en analyser son fonctionnement. Je constate qu'il est exact que nous pensons avant d'agir, tout cela sans considérer le volet où le cerveau fait exécuter des commandes à mon organisme sans que j'aie à y penser (exemple: la digestion après un repas). C'est lorsque nous décidons d'exécuter une activité ou une tâche que nous la visualisons avant.

Tout d'abord, considérons le principe de la visualisation qui est un mécanisme nécessaire dans chacun des activités ou des mouvements que nous décidons de réaliser. Cela me ramène au moment où je choisis de faire une action, je pense à ce que j'ai à faire avant de l'exécuter. Le fait de se visualiser en train de faire un mouvement active une partie de mon cerveau. De plus, le fait d'être répétitive pour certaines tâches m'emmène à prendre une habitude routinière qui fait que je n'ai plus à penser à ces étapes. Toutefois, la visualisation n'estime pas le temps nécessaire à l'exécution, mais plutôt des étapes du déroulement et de la séquence de celle-ci.

En référence à la découverte des «neurones miroir» qui s'activent aussi bien lorsque l'on exécute un mouvement que lorsqu'on le voit s'exécuter, cela vient montrer la théorie « que ce qui est codé dans le cerveau ce n'est pas la taille d'un objet, ni sa forme, [...], mais l'action. ». Le cerveau s'occupe de manœuvrer tous les muscles ainsi que leur mouvement avec ce que l'individu veut faire ou pense faire. La coordination se fait automatiquement après un certain temps. Si l'on prend exemple lorsque j'étais enfant, je n'aurais pas pu exécuter une descente en skis sans jamais avoir vu quelqu'un en faire. Le fait que mon professeur de ski puisse faire la démonstration d'un mouvement pour me l'apprendre permettait qu'à mon tour je l'exécute jusqu'à ce que mon cerveau ait mémorisé la séquence des mouvements à prendre en compte afin d'exécuter une descente de ski. De plus, les seuls souvenirs restants de la démonstration sont les gestes du professeur et non la description physique.

En référence à l'imagerie cérébrale et au fait que ''les structures des cortex moteurs et prémoteurs (...) sont activées presque de la même façon, (...) les données récentes (...) montrent que ce n'est pas totalement vrai, car ce ne sont pas (...)les mêmes structures qui sont activées, certaines sont plus (...)impliquées dans l'imagination que pendant l'exécution (...). '' Ce texte me fait constater que lorsque j'imagine une action, il n'y a pas de notion de distance ou de délai d'exécution qui sont considérés par mon imagination. Celle-ci présente plutôt les séquences. Le temps qui sera réellement requis pour le faire pourra être beaucoup plus long. Si je m'imagine aller chercher un objet à l'étage, je pense à l'endroit où il est situé, mais je n'évalue pas le délai du parcours pour m'y rendre. Je ne me visualise pas en montant chacune des marches.

Finalement, le fait de faire travailler le cerveau soit par la visualisation, l'effet miroir et l'imagination nous

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