L'école des femmes de Molière

Paragraphe, Acte 2scène 5 de L’école des femmes

Dans cette scène, nous pouvons relever de nombreux procédés comiques :

- Tout d’abord, il y a le procédé comique de répétition qui fait son apparition dès le début de la scène. Le personnage principal qui est Arnolphe ne va pas droit au but, il tour autour du pot en parlant du temps qu’il fait avec Agnès : « La promenade est belle. » « Fort belle » « Le beau jour ! » « Fort beau ».

- Le procédé comique de situation, qui domine cette scène, est présent grâce au quiproquo. En effet, il y a un malentendu lorsqu’Arnolphe annonce à Agnès qu’il va la marier : Elle croit que c’est avec Horace alors qu’Arnolphe parle de son propre mariage (Vers 613). Nous pouvons aussi ajouter le moment où Arnolphe a peur qu’Agnès se soit donné à Horace alors que celui-ci a simplement reçu un ruban.

- Le procédé comique de caractère est présent à travers le personnage d’Agnès. Les verbes de paroles sont en apposition, toujours les mêmes (« dis-je »). Elle n'est pas douée car c'est la première fois qu'elle prend la parole longtemps. Cela est comique.

- Le procédé comique de geste peut être perçu par les didascalies, dans les actions d’Arnolphe. Quand il est noté qu4arnolphe parle à part  ou bas, on l’imagine tourner la tête ou murmurer des mots dédier au public, cette scène est donc comique.

- Le procédé comique de mot est présent grâce aux insultes dîtes par Arnolphe, telles que « Satan » (vers 511) « damné » (vers 577).

- Le procédé comique de mœurs est présenté par Molière au moment où Arnolphe explique à         Agnès que se donner à un homme avant le mariage était un péché. Cela prouve l’emprise des hommes démesurés sur les femmes au XVIIe siècle.

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