L'enfant - Maria Montessori

• Les obstacles aux développements peuvent créer des agitations (caprices) et peuvent aller jusqu’à la maladie.
• La base autour de laquelle agissent intérieurement les périodes sensible, c’est la raison.
• L’orientation que devraient adopter parents et éducateurs selon Montessori : «  l’adulte n’occupe qu’une place secondaire, il doit s’efforcer de comprendre l’enfant avec le désir de se faire auxiliaire. »
• « renoncer à ses propres besoins et répondre à ceux de l’être en voie de formation » est la ligne de conduite à adopter

L’enfant de  MONTESSORI présente le premier cycle de l’enfant (0-6 ans), un autre regard, une voie pour l’accompagner dans sa croissance. Elle avance l’idée que l’enfant porte en lui son plan de développement et que nous pouvons l’aider en organisant la vie autour de lui de sorte qu’il y trouve lui-même, et y prenne, ce dont il a besoin pour devenir un homme.

Dans ce livre nous distinguons 3parties :

1.  La question sociale de l’enfant,
2.  Les voies nouvelles de l’éducation,
3. Conséquences

La question sociale de l’enfant

La science initiatrice du mouvement social de l’enfant est l’hygiène, pour combattre la mortalité infantile.

L’enfant est vu par la société comme «  un dérangeur qui cherche et ne trouve rien pour lui ; qui entre, mais qui est expulsé ». Il n’y a pas de place pour lui dans ce monde.

Le nouveau-né

Sortie d’un monde noir, léger, silencieux, tiède, pour arriver dans un monde glacial ou il faut se débrouiller pour respirer, vivre, blessé par la lumière, le bruit, poussant le grand cri :

Pourquoi m’as-tu abandonné ?

L’enfant devrait être pris et soutenu au moyen d’un espèce de hamac dans une position analogue à sa position prénatale.

On doit le considérer comme un malade.

L’embryon spirituel

C’est le nouveau-né, considéré comme un esprit enfermé dans la chair pour venir au monde. La science considère l’être nouveau comme venu du néant.

« L’incarnation est le processus mystérieux d’une énergie qui animera le corps inerte du nouveau-né et qui donnera au corps l’usage de ses membres, aux organes l’articulation de la parole et le pouvoir d’agir selon la volonté ; ainsi l’homme sera incarné »

Comparaison avec l’animal qui est vite en mesure de se déplacer et de « parler »

« L’adulte s’apparut à lui-même comme le modeleur de l’enfant, le constructeur de sa vie psychique »

« L’enfant qui s’incarne est un embryon spirituel qui doit vivre par lui-même dans l’ambiance. Mais même si l’embryon physique a besoin du sein maternel, le spirituel a besoin d’être protégé dans une ambiance extérieur animée, réchauffée par l’amour, riche en aliment, ou tout l’accueille, ou rien ne l’entrave »

Les périodes sensibles

Mécanisme intérieur du développement. Sensibilité spéciales dans les stades de l’enfance. Elles sont passagères et se limitent à l’acquisition d’un caractère déterminé.

Les caprices de la période sensible sont l’expression extérieure de besoins insatisfaits.

En examinant les périodes sensibles

La croissance psychique est guidée par les sensibilités passagères qui président à l’acquisition des différents caractères.

Elles guident en rendant l’enfant sensible à certaines choses, en le rendant indifférent à d’autres.

L’ordre

C’est l’une des périodes les plus importantes.

Elle se manifeste dès la première année et se prolonge durant la seconde.

C’est souvent l’enfant qui s’aperçoit d’un objet qui n’est pas à sa place.

L’intérêt ne réside pas dans la recherche mais dans le fait que celui-ci devrais être à sa place.

L’ordre intérieur

Sensibilité à l’ordre extérieur : elle a trait aux rapports entre l’enfant et l’ambiance.

Sensibilité à l’ordre intérieur : elle lui fait prendre conscience des différentes parties de son propre corps et de leur position : « l’orientation intérieur ».

L’intelligence

Ancien concept : l’enfant est psychologiquement, une chose passive, à la merci de l’ambiance et, par conséquent, sous la complète direction de l’adulte.

La pédagogie Montessori donne à l’ambiance une grande importance. C’est la base centrale de toute la construction pédagogique.

Différence entre l’ancien concept de l’enfant passif et la réalité : la sensibilité intérieure de l’enfant.

C’est une période sensible de l’enfant qui dure jusqu’à presque 5 ans, et qui rend l’enfant capable de s’approprier les images de l’ambiance.

L’enfant est donc un observateur qui enregistre activement les images au moyen de ses sens. Il sélectionne les images.

L’enfant voit des détails infimes qui passent inaperçus pour l’adulte.

Dormir

Le conflit entre l’enfant et l’adulte commence lorsque l’enfant peut agir.

«  il faut distinguer le sommeil normale de l’enfant du sommeil artificiel que nous provoquons chez lui ».

Il est condamné à dormir au-delà de ses besoins.

« Le lit de l’enfant est une cage surélevé afin que l’adulte puisse manier l’enfant sans avoir le mal de se baisser, il peut ainsi abandonner cet être qui va pleurer mais il ne se blessera pas. »

L’enfant doit avoir le droit de dormir quand il a sommeil, de s’éveiller quand il a fini de dormir, de se lever quand il veut.

Montessori préconise un matelas très bas, recouvert d’une grande couverture, que l’enfant peut quitter à sa volonté.

Marcher

Pour rendre possible à l’enfant l’exercice de la marche nous devrions respecter son rythme lors de promenade, s’arrêter lorsqu’il s’arrête etc…

La marche est la naissance de l’homme actif qui se substitue à l’homme inerte.

L’enfant marche pour élaborer ses propres fonctions. Nous l’en empêchons en le promenant dans une petite voiture, dans une poussette etc… L’enfant de 18 mois est pourtant  capable de marché des km.

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