L'affection en pédopsychiatrie

Je suis actuellement en stage en pédopsychiatrie à l’unité des petits qui accueille des enfants de 3 à 6 ans. Des groupes de 5 à 7 enfants sont accueillies tous les matins.

Phases descriptives

Cette situation est un questionnement de ma pratique professionnelle.

Elle se passe avec Lukas, un enfant de 5 ans atteint de trouble du comportement et de carence affective.

Elle se déroule le matin lors de l’arrivée des enfants. Je me positionne à la porte afin de dire bonjour aux enfants et de les aider à accrocher leurs affaires s’ils en font la demande.

Je dis bonjour à Lukas, qui vient vers moi pour que je l’aide à défaire la fermeture de son manteau qui est bloquer. Je lui dis d’aller poser ses affaires et que, ensuite il pourra allez jouer avant de partir en atelier.

Avant de se diriger vers l’espace jeu, Lukas s’approche de moi et me fait un câlins. Cette situation ne me dérange pas particulièrement mais je ne suis pas totalement à l’aise avec ça, et ne sait pas comment réagir : repousser l’enfant ou lui rendre son câlins ?

Je n’ai pas le temps de prendre ma décision que Lukas est parti jouer avec les autres enfants.

Face à cette situation, je me questionne sur la distance affective après d’enfants âgés de 3 à 6 ans en pédopsychiatrie.

Phases explicatives

A la suite de ma situation, je me suis posé plusieurs questions, mais dans un 1er temp, j’ai décidé de définir le mot « affection ». Selon le Larousse, il se définit comme « un sentiment d’amitié, de tendresse, d’attachement pour quelqu’un ».

- Tout d’abord, sur la place de l’affectivité en psychiatrie infanto juvénile ?

En service de pédopsychiatrie, la distance physique et minime comparer à d’autre services. En effet l’affectivité peu prendre une place importante car la plupart des enfants qui sont accueillie sont demandeur de cette affection souvent engendré par une carence affective.

Elle permet à l’enfant de pouvoir être rassemblé, de se sentir en sécurité mais aussi valorisé. Effectivement la tendresse n’est pas seulement tactile, elle peut également se faire par la parole ou par le regard.

De plus, l’affectivité fait partie du développement de l’enfant, cela l’aide à ce construire et à grandir. Cependant, il est essentiel de garder sa place de soignant et d’adopter la bonne distance relationnelle, afin de ne pas remplacer le rôle des parents. Pour le soignant, cette affectivité, permet de tisser des lien avec l’enfant afin de pratiquer les soins de façon adapter. Cela a pour but d’améliorer la qualités des soins.

- Ensuite, je me suis questionnée sur les limites soignante. Comment un soignant fixe les limites face à une demande d’affectivité ? sont-elles personnelles ou institutionnelles ?

Pour commencer, j’ai choisi de définir le mot limite. Une limite, c’est une frontière qui sépare ce que l’on supporte et ce que l’on ne supporte pas. Et selon CNRTL « C’est ce qui ne peut ou ne doit être dépassé »

Les limites affective que nous pouvons fixer auprès des enfants dépend

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