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Inégalités de genre en Argentine

Étude de cas : Inégalités de genre en Argentine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Janvier 2018  •  Étude de cas  •  505 Mots (3 Pages)  •  848 Vues

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Les mères de la place de Mai

Les mères de la place de Mai représentent un exemple de la lutte féminine en Argentine, en effet, ces mères protestent et réclament justice depuis le 30 Avril 1977 pour l’assassinat de leurs enfant pendant la « guerre sale », terme utilisé pour décrire les répressions du gouvernement à l’égard du peuple dans les années 1960, 1970, et 1980 dans beaucoup de pays d’Amérique Latine. Elles se font appelées ainsi car leurs rondes hebdomadaires ont lieu en face de la Casa Rosada du gouvernement à Buenos Aires, sur la place de Mai. Ces femmes se sont battues depuis 40 ans pour tenter de retrouver leurs enfants enlevés par la dictature militaire de l’époque, ou du moins réclamer justice pour le meurtre des leurs. Ces femmes forment une organisation de défense des droits de la femme et se battent de manière pacifique, en marchant, sans violence, ni crier, afin d’obtenir justice. Néanmoins certaines des fondatrices ont été a leur tour assassinées ainsi que les religieuses françaises Léonie Duquet et Alice Domon en Décembre 1977, par le gouvernement de l’époque. Les mères de la place de Mai ont cessé leurs « marches de la Résistance » en 2006, ces dernières jugeant que le gouvernement avait montré une réelle volonté de faire juger les responsables de violations des droits des femme, mais tout en continuant les marches hebdomadaires sur la place. Pour leur lutte, ces courageuses femmes ont été récompensées du prix Sakharov pour la liberté de pensée. Ces mères ont célébré dimanche 30 avril à Buenos Aires le quarantième anniversaire de leur premier rassemblement, le 30 avril 1977, elles étaient quatorze à s’être réunies devant le palais présidentiel, occupé par les militaires depuis le coup d’Etat de mars 1976. Femmes au foyer pour la plupart, ces Argentines avaient osé résister alors que la répression était plus forte que jamais, les militaires les appelaient avec mépris les « folles de la place de Mai », et les obligeait à marcher autour de la statue centrale, car les rassemblements statiques de plus de trois personnes étaient interdits et cela du à la politique répressive de l’époque. Officiellement + de 10 000 morts on été comptés par le CONADEP (Commission nationale sur la disparition de personnes) juste après le retour de la démocratie, mais les historiens et les Mères de la place de mai évaluent à 30 000 le nombre total de disparus. Ces femmes se sont opposées contre un gouvernement militaire répressif pour la cause des femmes, pour obtenir justice : Elles sont un exemple de lutte des femmes en Argentine et sont responsables en partie de l’avancée du mouvement féministe Argentin, en inspirant les femmes et le peuple en général à manifester et témoigner des injustices que les femmes peuvent rencontrer.

La fondatrice du mouvement, Hebe de Bonafini, désormais âgée de 88 ans, estime avec son organisation, qu’il est nécessaire de continuer les rassemblements hebdomadaires, afin d’éduquer les prochaines générations et de rappeler l’histoire du la lutte de ces femmes.

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