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HAL les humanités numériques - Serge Abiteboul , Florence Hachez Leroy

Commentaire de texte : HAL les humanités numériques - Serge Abiteboul , Florence Hachez Leroy. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Novembre 2020  •  Commentaire de texte  •  1 382 Mots (6 Pages)  •  349 Vues

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Sujet

  1.  Commentaire de texte

        « Le numérique a pris une place relativement importante dans la vie de chaque individu, il est devenu un espace intimement mêlé à la réalité : on y communique , on y consomme , on y apprend, on y joue »[1] . Nous vivons une véritable mutation des humanités, qui serait selon l’auteur Abiteboul transformée par le numérique.

Le texte étudié ici , est une recherche sur « les humanités numériques » de Serge Abiteboul et Florence Hachez-Leroy [2].

Bien que l’auteur associe souvent le progrès à une révolution informatique, il ne faut pas perdre de vue qu’il mobilise l’ensemble des ressources humaines. Le numérique à entrainer de nombreux changements et renouvellements en modifiant les pratiques professionnelles surtout dans le domaine des Sciences Humaines et Sociales, des Arts et des Lettres .  Un master en « humanités numériques » a été créé pour répondre aux besoins de nombreuses entreprises, centres de recherche et institutions .

Qu’appelle-t-on humanités numériques ? plusieurs définitions sont proposées selon les points de vue de chacun, pour certains on peut les définirent par des projets qui se réalisent et qui reposent sur la numérisation de sources, de données sur l’exploitation par des technologies et de la diffusion par le numérique, pour d’autres englobe tout ce qui concerne l’intersection des recherches en sciences humaines et sociales avec des technologies numériques. Il n’est donc pas évident d’en donner une définition précise.  Les définitions peuvent diverger d’une personne à une autre, il en est de même pour le regard que porte chacun d’entre nous sur le sujet. Le Numérique peu tendre vers la fascination en étant perçu comme un porteur d’espoir pour la sauvegarde d’une mémoire, d’un patrimoine et d’une culture.

D’abord nous allons étudier les humanités numériques et le liens hypertexte, ensuite l’archivage qui doit être une démarche de raisonnement pour la démarche de ce qui est constructible, enfin nous répondrons à la question qu’appelle t’on humanités numériques ?

  1. Les humanités numériques et les liens hypertextes

« Les humanités numériques sont un lieu privilégié de convergence entre sciences  

et  humanités »[3] « et permettent à l’homme d’évoluer avec le numérique dans sa manière de lire et d’appréhender [4] ».

Elles incluent un certain nombre de disciplines qui sont pour la plupart en constante évolution et nous donnent accès à des sources considérables. Son point de départ est la numérisation documentaire qui permet la conservation mais également le partage de données et de connaissances. L’humain est à l’origine de la création des bases de données par exemple, le point de départ de la base de données de séquences protéiques SwissProt est le doctorat d’Amos Bairoch en 1986 (bases de données entrées manuellement).

« Digitus Dei est hic ! C’est par ces mots que Roberto Busa[5] , le prêtre jésuite à l’origine de l’utilisation de l’outil informatique sur des corpus textuels, désigne la présence divine dans le texte. L’anecdote est à double sens, faisant autant référence à la pratique de l’index qui désigne, la technique de classement des concepts ou mots-clés présents dans un document. Cette présence digitale dans le texte s’est parfois manifestée par des symboles dans les manuscrits, tel un doigt pointant justement l’endroit du texte qu’il fallait absolument lire. Cette symbolique a été transférée dans les environnements numériques pour signaler un lien hypertexte par exemple. Il s’agit d’une forme d’architexte[6] , un élément inclus dans un système qui se trouve dissimulé et intégré dans le code d’un logiciel informatique et qui continue de produire des effets, même si ses origines peuvent remonter bien au-delà.» [7]

  Abiteboul dans son texte considère que le système hypertexte se construit par lui-même et par le biais de la machine car dans un monde virtuel chaque donnée est renvoyée à une autre. Si on considère que derrière chaque machine il y a un humain nous aurions tendance à dire qu’il se construit par le biais d’une réflexion personnelle car on ne peut pas faire de renvoi de données scientifiques lorsque l’on a des données à caractère purement informatique. L’intérêt est de forcer vers la lecture des sujets et des articles.

Aujourd’hui le travail de chercheur ne cesse d’évoluer grâce à la collaboration des chercheurs entre eux et à leur travail en réseaux. La notion d’archivage comme peut l’employer Abiteboul, laisse place à une grande réflexion car selon lui , l’archivage serait actuellement destiné à sauvegarder la totalité d’une culture quel que soit ses origines et quelque en soit son utilité .

  1. L’archivage doit être une démarche de raisonnement pour la sauvegarde de

ce qui est constructible.

La mise en ligne de l’information en masse pourrait avoir des conséquences sur la légitimité de certains documents , car si on considère que l’archivage se résume simplement à du copier-coller de ce que l’on peut voir sur internet, on effectue juste un travail de sauvegarde des données .

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