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La Florence (XVIe) et la France (XIXe)

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Par   •  12 Novembre 2012  •  428 Mots (2 Pages)  •  1 089 Vues

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Cosimo de' Medici préserva la forme extérieure de la république, mais il obtint cependant du peuple le pouvoir de choisir les candidats aux postes officiels de la commune. De cette façon, si de l'extérieur il n'est rien de plus qu'un citoyen comme les autres, Cosimo contrôle en réalité le gouvernement de la cité. En concluant quelques alliances, Cosimo réussit à empêcher Milan et Venise de dominer le nord de l'Italie. Il consolide le pouvoir de Florence sur la région Toscane.

La république de Lucques fut l'unique commune-cité-état qui ne se soumettra jamais à Florence, demeurant toujours indépendante et souveraine. Elle n'acceptera de s'annexer qu'au grand duché de Toscane dans les années 1800 et puis au royaume d'Italie.

Avant de mourir, Jérôme Savonarole laisse un traité pour le gouvernement de Florence. Dans ce texte se trouvent plusieurs arguments qui deviendront objets de controverses religieuse durant les siècles suivants.

Nicolas Machiavel, auteur du Prince, écrit aussi les Histoires florentines (1521-1525) à la demande des Médicis.

Les florentins expulseront les Médicis une deuxième fois le 16 mai 1527 pour rétablir une république.

Nous traitons ici d'un xixe siècle historique français débutant à la chute définitive de l'empire napoléonien en 1815 et s'achevant avec la Première Guerre mondiale (1914).

Ce siècle comporte donc la Restauration des Bourbons, la Monarchie de Juillet, l'éphémère Seconde République, le Second Empire, ainsi que les quarante-quatre premières années de la Troisième République. Les transitions entre ces périodes sont des temps troublés : la défaite napoléonienne et l'épisode des Cent-Jours de 1815 ; la Révolution de Juillet 1830 ; la Révolution de février 1848; le Coup d'État du 2 décembre 1851 ; puis la défaite de 1870 et la paix armée ; la Commune de Paris ; enfin la guerre de 1914.

Au-delà de ces conflits, l'historien retient les dissensions politiques qui s'amorcent au sein des élites, dont Thiers est indéniablement le symbole, puis l'apparition des luttes sociales, amorcées par la modernité, mises à jour et combattues par Blanqui, puis théorisées et popularisées par Marx, Engels et d'autres.

Réveil des classes pauvres ou simple effet de la concentration des populations induite par l'industrialisation et la « prolétarisation » ? La France se modernise, tant par ses sciences que par l'évolution de ses mœurs. Le poids du catholicisme diminue, le modèle monarchique également, la démocratie, le droit de vote, puis la république deviennent des références traditionnelles, même si les parlementaires sont l'objet de vives critiques suite à de nombreux scandales, la France de la « Belle époque » se pose finalement comme une puissance coloniale stable, et alliée de l'Empire britannique face au bloc des Empires centraux.

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