Explication de texte la nouvelle Héloïse

Explication de texte : JJ. Rousseau, La Nouvelle Héloïse

Introduction :

Nous allons expliquer un extrait d’un texte de Jean Jacques Rousseau , La Nouvelle Héloïse, écrit en 1761. Dans cet extrait, l’auteur nous présente ses théories par rapport aux raisons qui sont à l’origine de la diversité d’esprits , c’est-à-dire, les différentes capacités de l’esprit telles que la mémoire, les sens, la réflexion. Ainsi, cela implique d’évoquer les facteurs à l’origine de ces différences comme l’éducation en tant que facteur principal de cette inégalité entre les individus sur ces capacités, mais également la nature qui nous octroie dès le départ une certaine limite sur l’étendue de celles-ci . Ce texte est divisé en trois parties : Avec tout d’abord un début qui annonce et introduit le thème en présentant l’idée principalement défendue par la majorité. Puis, Il explique son point de vue sur l’origine de chaque capacité en tant qu’Homme. Enfin il expose son hypothèse sur l’éducation jouant un rôle central dans le développement d’esprit et de génie et les solutions  éventuelles pour en tirer des bénéfices maximum.

En commençant sa phrase par « vous supposez » l.1 , Rousseau expose la théorie générale proposée au sujet, sans pour autant donner son avis sur la question, celle du fait que « cette diversité d’esprits et de génies qui distinguent les individus est l’ouvrage de la nature » Pour l’expliquer d’une manière différente, nous pouvons dire que la différence d’intelligence et de réflexion entre les personnes est purement naturelle et qu’ainsi nous ne pouvons rien y faire ni agir sur leur étendue pour chacun. Cependant, il conclu la phrase par « cela n’est rien de moins qu’évident» exprimant donc ses doutes sur cette proposition. Pour autant ces différences impliques forcément une certaine injustice c’est en effet sur ce point qu’il insiste « si les esprits sont différents ils sont inégaux », il explique par la suite quels sont les éléments concernés« un peu plus de finesse de sens, d’étendue de mémoire, ou de capacité d’attention ». Ainsi, une personne ayant un peu plus de ces capacités sera doté d’une meilleure réflexion, aura une mémoire beaucoup plus vaste et développée lui permettant d’être considéré comme supérieur par rapport à un autre individu qui n’en aurait pas eu les bénéfices. La phrase «en douant les uns préférablement aux autres» indique qu’il y a donc une sélection de faite, mais que celle-ci n’est pas à attribuer au hasard ; c’est comme si elle était attribuée de manière intentionnelle à une certaine personne et pas aux autres, cette sélection étant donc à l’origine des inégalités d’esprits . On peut donc se poser la question quant à la source de chaque capacités et de comprendre quels sont les critères de cette sélection et les facteurs d’influence .

       Ainsi, en s’appuyant sur quelque chose de fiable et de concret, « il est prouvé par l’expérience » l.6, il réfute l’idée que ces inégalités soit causées par la nature et qu’ainsi, nous naissons égaux en terme de capacité et que c’est autre chose qui en est à l’origine « Quant aux sens et à la mémoire […] leurs divers degrés d’étendue et de perfection ne sont point la mesure de l’esprit des hommes »  l.6-7-8 Ici, on peut également voir le fait que ces capacités ne sont pas lié à l’esprit, ce sont des compétences à part et le fait d’en être doter d’un peu plus n’est donc pas dû à l’esprit.  Du moins cela est valable pour les sens et la mémoire, il reste cependant un autre point celui de l’attention, qui, pour Rousseau, aurait une origine différente : « quant à la capacité d’attention, elle dépend uniquement de la force des passions qui nous animent » l.8-9 .Ici, on peut traduire les passions en tant que des convictions, des principes, des idées pour lesquelles on se bat, qui nous rendent donc plus apte à faire preuve d’attention. De plus, il argumente « tous les hommes sont par leur nature susceptibles de passions » l.10 Le fait d’être un homme et non un animal, qui n’est qu’une machine qui travaille, nous rend capable de ce genre de chose, « auquel est attaché la supériorité de l’esprit » l.11-12 On peut donc lier tout ces indices pour montrer que le but de l’auteur est de marquer cette différence entre l’homme et l’animal par notre capacité de pensé et de réflexion qui sont nourrit par nos convictions mais aussi de montrer la différences entre les hommes. En effet certains sont plus voué à leur principe, ont plus de volonté leur permettant ainsi de s’élever dans la société intellectuelle. Et donc inégaux. Pour autant, cela ne nous dis toujours pas pourquoi cette écart entre les hommes ? Ainsi, dans cette dernière partie, il va exposer son hypothèse sir la question

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