Exemple de rédaction ; Ironie.

Exemple de rédaction ; Ironie :

Thèse explicite : l’amour c’est beau

Thèse implicite : l'amour n'est pas toujours beau

C’est beau l’amour

L’amour, quelle belle chose. Depuis notre enfance on nous en parle. Il y’a l’amour fraternel, l’amour maternel, l’amour paternel et l’amour « l’amour » ; l’amour entre deux amoureux. Un sentiment partagé entre deux êtres, une sorte de complicité spéciale, différente des autres, à laquelle s’ajoutent un bonheur intime, des saveurs secrètes, des attentions particulières. C’est alors que, dès que l’on apprend à lire, les contes sur les princesses flamboyantes aux cheveux blonds et doux avec leurs adorables princes charmants sur un cheval blanc coulent en abondance. Et oui, il est évidemment nécessaire que l’on ait tous la même image d’un amour parfait entre une femme et un homme en tête dès notre plus jeune âge. Sinon cela deviendrait bien trop compliqué pour nos parents, pour notre famille, pour les voisins et ceux qui dirigent la société.

Un prince ne vient jamais seul, le mien est venu accompagné de sa famille, à cette époque avoir un cheval n’était pas donné à tout le monde, mais un mouton même aurait fait l’affaire. Alors pour me consoler je me disais que sa famille était son cheval. Mon conte débutait alors, je devenais une princesse à mon tour ; sauf que j’étais brune.

C’était un pur bonheur d’avoir à mon tour mon prince charmant, tout était PARFAIT. C’est vrai quoi, l’amour c’est beau. J’étais jeune et je savais tout faire, alors, quand mon prince rentrait tard du travail, si fatigué, si énervé, je lui faisais à manger, ah, quelle joie de le nourrir avec pour seul merci son ignorance/indifférence ! il témoignait de son fort amour à mon égard en laissant trainer ses affaires un peu partout dans la maison, comme ça, lorsque je les ramassais, son agréable odeur restait à mes cotes. Il était également si doux et gentil avec moi que j’en eu des bleus et des hématomes sur le corps, par chance, le bleu était ma couleur préférée ! Depuis que mes parents m’avaient livré à lui (et sa famille bien évidemment) comme un trésor assez rare il me traitait comme tel ; c’est à peine s’il me regardait, j’étais un trésor si bien caché qu’il ne me remarquait pas ! J’avais relu quelques un de mes anciens contes, les princesses disaient qu’elles voyaient la vie en rose ; moi, je ne la vois plus tout court/moi, je la vois en noir, et c’est bien plus original !

A.

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