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Essai "la Société de consommation" Jean BAUDRILLARD

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Par   •  27 Avril 2021  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 202 Mots (5 Pages)  •  1 231 Vues

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Jean BAUDRILLARD—La société de consommation : essai

Sujet : à votre avis, la société de consommation est-elle un bon modèle de société ?

Vous vous appuierez, pour répondre à cette question, sur les textes lu et étudiés en cours, ainsi que sur vos connaissances personnelles (lectures, films, presse…)

Dans La société de consommation,  publié en 1970, Jean BAUDRILLARD mène une analyse d’une importance capitale à la sociologie. Il essai de décortiquer le système culturel et économique du capitalisme, il étudie les concepts, les faits et les objets de consommation (gaspillage, la société basé sur l’abondance, la publicité, etc…). Jean BAUDRILLARD fournit une analyse de notre société de consommation en montrant qu’elle favorise des désirs irréfrénable et crée de nouvelles échelles sociales. Depuis les années 70, les logiques de consommation se transforment  et se sont accrus. La thèse de l’ouvrage est que la consommation est devenue un outil de différenciation dans la société moderne (N.B : moderne à l’époque de Baudrillard). En outre, on ne consomme plus pour satisfaire ses besoins, mais pour monter notre appartenance à un groupe (en terme socio-économique). Par sa thèse Baudrillard défait les explications d’économiste qui considèrent la consommation est une pratique fondée sur la satisfaction des besoins (achat 🡺 répond à un besoin🡺achat finalisé🡺satisfaction). Les  logiques de consommation sont détaillé dans son œuvre ce qui rend ce livre capable de critiqué nos société contemporaine.

  1. Vie quotidienne : berceau de la consommation

Baudrillard détermine le lieu de consommation comme la vie quotidienne.  Pour rappel la consommation est par définition l’utilisation d’un bien ou d’un service pour la satisfaction d’un besoin [source : encyclopédie alpha, édition grange batelière, n°4]. La vie quotidienne désigne ici la somme des agissements et des gestes quotidiens. Le terme de quotidienneté  désigne le lieu où l’individu réorganise sa vie (travail, loisir, famille, proches) au sein d’un assemblage cohérent fondé sur l’espace personnel. C’est dans cet assemblage cohérent que l’individu s’approprie son environnement dès lors, il éprouve la liberté.

Au premier abord, la vie quotidienne reste simple. Paradoxalement à la dure réalité du monde qui contient de nombreux éléments difficiles (injustice social, pauvreté, guerres, famine, etc…). En revanche la vie quotidienne est perçue et vécue comme un espace riche, à l’intérieur du quel modifie le monde « à son emploie interne ». C’est-à-dire que l’individu assimile la réalité du monde, puis la modifie afin de créer ce que l’on appelle  la vie quotidienne.

Je prends pour exemple un centre-commercial (ex : géant Casino – Brest) où l’on puisse trouver des restaurant, des boutiques et une bibliothèque. Le centre culturel (bibliothèque) devient alors une partie du centre commercial. In fine, on ne fait plus la différence entre les restaurants et la bibliothèque. Cet exemple  définit le foyer de consommation* (ici, géant  Casino), comme l’organisation totale de la vie quotidienne…tout est facile dans le centre commercial (affichages, rayon, etc…). Tout ceci créé un paradoxe avec la complexité et la désorganisation de nos villes française.

En contre-exemple, utilisons nos villes, où l’on risque de se perdre si on ne connait pas l’adresse et ou l’on met beaucoup de temps pour se rendre quelque part. Tous ses facteurs complexes que l’on ne trouve pas dans le Géant Casino (centre commerciaux), qui eux sont construit pour avoir une organisation claire, nette et précise.  Autre exemple, l’argent liquide : fait partie prenante du monde difficile et complexe qui nous entoure, mais qui disparais dans les centres commerciaux. La consommation se fonde donc sur l’exclusion du monde.

*terme utilisé par Jean Baudrillard dans son œuvre « la société de consommation »

  1. Une société d’abondance

Une société en science social désigne un ensemble de personnes qui partagent des normes, des comportements et une culture, et qui interagissent en coopération pour former des groupes sociaux ou une communauté [source : encyclopédie alpha, édition grange batelière, n°4]. Jean Baudrillard dans son ouvrage défait le mythe de la société d’abondance en affirmant comment celle-ci ne fait qu’atténuer « les nuisances interne du système de la croissance ». Je vais prendre comme lui l’exemple de l’eau dite « urbaine ».

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