Analyse des documents ( article de Claude Fischler et un extrait de l’essai La Société de consommation de Jean Baudrillard) et extraction des idées à retenir

Devoir 3

1. Analyse des documents et extraction des idées à retenir

1.1

Le document 1 est un article de Claude Fischler publié dans le numéro hors-série de juillet-août 2004 du magazine Le Nouvel observateur. Il est de type argumentatif. L’auteur veut nous démontrer qu’à partir d’une mise en garde des médecins, l’embonpoint n’est plus bien vue et que notre société fait une chasse aux graisses, ce qui se ressent jusque dans la grande cuisine française qui influe sur les habitudes des Français.

Durant le XX siècle, les médecins multiplient les recommandations contre l’abondance de graisse. Le surpoids n’est plus un signe de bonne santé. Au même moment, la minceur devient la référence dans le monde de la beauté et l’obésité un fléau mondial. A la fin du XXe siècle, les corps se doivent d’être minces mais aussi musclés. Les grands chefs français s’adaptent à ce changement et modifient leur cuisine. Les modes de cuisson allégés et les légumes se substituent aux plats en sauces et crème au beurre. Cette tendance se répand chez les particuliers. Mais le gras n’a pas disparu, il est caché dans les plats industriels et la restauration rapide.

1.2

Le second document est un extrait de l’essai La Société de consommation de Jean Baudrillard, publié en 1970. Il est de type argumentatif. L’auteur veut démontrer que les régimes visant la maigreur ne sont pas le résultat du dictat de la mode, même si son influence est incontestable, mais une réaction au fait que la société actuelle est trop laxiste.

La société de consommation a aboli toute restriction, pensant que sans frustration, l’homme serait enfin en paix avec son corps. Mais, au lieu de cela, l’homme s’est mis à mutiler son corps par le biais de régime draconien. Pour l’auteur, le dictat de minceur imposé par la mode n’est pas la seule raison de cet engouement pour les régimes. C’est l’expression d’une agressivité, d’un rejet, face à cette société d’abondance.

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