Diagnostic externe du marché de la confiserie

Nous avons choisit comme marché de référence, le marché de la confiserie.

Il faut savoir que l’univers de la confiserie se caractérise par une très grande variété de produits. On compte environ 20 variétés de bonbons et plus de 600 spécialités régionales.

Voici quelques exemple de confiseries : les bonbons, les caramels, les nougats, les pâtes de fruits, les sucettes, le chewing-gum, la réglisse, les dragées, les calissons...

Ce marché de la confiserie est porté par quelques tendances fortes.

Tout d’abord la popularité du « sans sucre », une innovation qui séduit plus les adultes, celle ci représente environ 2% du marché.

Ensuite les innovations en matière de textures. Les textures onctueuses et crémeuses sont de plus en plus recherchées. Pour les enfants, l’innovation se situe au niveau des textures, des sensations (piquantes, amères, etc.), des formes et des emballages.

Le marché de la confiserie est aussi porté par l’apparition de la petite confiserie de poche et du chewing-gum.

Et enfin, la dernière tendance de ce marché, c’est le retour des spécialités régionales. Ces confiseries artisanales n’ont pas encore une grande place sur le marché, mais en revanche, elles se font une place dans les linéaires et se développent grâce aux actions conjointes entre fabricants et distributeurs. Les spécialités régionales répondent à la forte demande des consommateurs, qui sont à la recherche de produits "vrais" et de "tradition" .

En effet, on remarque un certain intérêt envers les produits de style « à l’ancienne », les consommateurs sont à la recherche d’un confort nostalgique .

Il faut aussi savoir que les confiseries sont majoritairement des achats d’impulsion, environ 80 % des achats sont décides en magasin .

La confiserie doit être prise au sérieux, ce n’est par ce que c’est un aliment sucré et festif qu’il faut oublier le cadre dans lequel elle se situe. En effet les confiseurs respectent plusieurs engagements afin d’offrir au consommateur des produits de qualité, mais aussi de pouvoir rester dans un cadre citoyen et responsable.

Tout d’abord les confiseurs respectent un engagement en matière d’environnement et de développement durable. Ceux-ci adhèrent au concept de développement durable défini par l’ONU en 1992 ainsi qu’à la charte de développement durable de l’ANIA .

Ensuite les confiseurs respectent un engagement pour la sécurité alimentaire. En effet ils désirent offrir au consommateur des produits sûrs. Afin d’assurer cette sécurité, les confiseurs s’engagent, dès la conception du produit, à prendre en compte les aspects de sécurité alimentaire dans une démarche préventive.

Et enfin, un dernier engagement qu’ils respectent est envers les codes d’usages. Il existe un code d’usages qui formalise, par un document écrit, les usages de la Profession. Certaines confiseries sont donc définies par ce code, tel que : les caramels, les nougats et les pâtes de fruits. Ces codes d’usages sont la garantie d’une tradition et d’une qualité aux quelles la Profession est attachée. Par exemple, pour pouvoir utiliser la dénomination "pâtes de fruits", la confiserie doit contenir au moins 50% de fruits .

Ces codes d’usages font partit d’une démarche volontaire de la Profession, que les confiseurs s’engagent à les respecter.

Mais qu’en est-il de la consommation de la confiserie sur le marché mondiale ?

Voici tout de suite, pour illustrer la situation, un graphique de la consommation dans les différents pays .

Maintenant regardons de plus prêt cette consommation.

Les confiseries sont principalement consommées l’après-midi. Environ 8O% des enfants consommes des confiseries dans l’après-midi. Tandis que chez les adultes 76% en consomme comme encas ou goûter, aussi l’après-midi.

Consommer des confiseries ce fait de façon conviviale et le plus souvent à domicile. C’est donc pour cela que nous pouvons constater que chez les enfants 75 % des actes de consommation de confiseries se font accompagner, tandis que chez les adultes ce sont 61 % qui consomment en compagnie d’amis, de la famille, etc… Pour la consommation à domicile c’est 64 % des actes de consommation de bonbons et confiseries ont lieu chez soi pour les enfants, et 68 % chez les adultes .

Cependant l’âge fait diminuer la consommation d’aliments sucrés et donc de bonbons. Cette consommation atteint son maximum entre 12 et 24 ans et son minimum entre 50 et 70 ans. Mais nous ne pouvons nier que le marché de la confiserie

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