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Devoir: l'inégalité des femmes

Note de Recherches : Devoir: l'inégalité des femmes. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Mars 2015  •  1 387 Mots (6 Pages)  •  996 Vues

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Depuis de nombreuses années les femmes sont les premières victimes de la crise et de la précarité. Elles sont plus que jamais les grandes perdantes du marché de l'emploi.

Les femmes précaires, se comptent malheureusement en millions. Elles sont nombreuses à vivre sous le seuil de pauvreté.

Généralement ce sont les femmes qui ne disposent que de faibles revenus voire très faibles ressources qui se retrouvent en situation de précarité.

Parmi elles, une partie sont à la tête d'une famille monoparentale, une situation qui rend d'autant plus difficile la conciliation d'une vie familiale avec une vie professionnelle.

Les plus touchées seraient :

-les jeunes filles à la rue

-les femmes seules avec enfant, les familles monoparentales

-les femmes immigrées

-les femmes isolées

D'une manière générale, les femmes restent les moins favorisées du monde du travail, qu'elles y soient installées ou qu'elles cherchent à l'intégrer.

Les femmes représentent un taux élevé de travailleurs pauvres et restent les premières employées à temps partiels et à occuper des emplois non-qualifiés. Si les conséquences sont déjà graves à courts termes (bas salaire, horaires décalés, le cumul d’emplois précaire exemple des Contrats à Durées Déterminés ou à temps partiels, stagnation de la situation professionnelle…).

Ces femmes sont le plus souvent isolées du fait d'un accident de la vie, d'un départ à la retraite ou encore la maladie.

Ces situations sociales amènent les femmes à être surexposées à la précarité par rapport aux hommes.

Parallèlement à cela, elles sont handicapées par le phénomène des inégalités domestiques qui cantonnent bon nombre d'entre elles dans les tâches ménagères et l'éducation des enfants.

En effet, les femmes se rendent moins mobiles et moins disponibles que les hommes et sont amenées à opter pour un congé parental ou un temps partiel du fait de l'insuffisance des structures de la petite enfance, ce qui les handicapent fortement au niveau de l'emploi en les faisant cumuler de petits emplois précaires.

Cependant, les femmes restent très dépendante financièrement de l’activité professionnelle de leur conjoint ainsi en cas de rupture conjugale elles sont plus exposé à basculer dans la précarité. D’autant qu’elles ont souvent la garde à temps plein des enfants d’où le nombre important de famille monoparentale puisqu’elles élèvent seules leurs enfants.

L'insécurité professionnelle et familiale a tendance à déboucher sur d'autres problèmes auxquels les femmes en situation de précarité doivent faire face comme par exemple, des problèmes de logement, de santé, ou encore de violences, qu'elles soient conjugales, professionnelles ou sexuelles.

Très fragiles, ces femmes en difficultés peuvent se retrouver dans la pauvreté voire la très grande pauvreté à la suite du moindre accident de la vie.

Leurs besoins sont alors articulés autour de prestations de première nécessité tels qu'un accès à l'hygiène, à des machines pour pouvoir faire leur lessives, à de la nourriture pour elles et leurs enfants ou encore l'utilisation de différents moyens de communication pour faciliter leurs démarches d'accès aux droits comme le dispense l'accueil de jour géré par l'amicale du nid 93.

Ces femmes ont également besoin d'être accompagnées, tant sur le plan social, que professionnel.

L'emploi peut être un facteur d'insertion sociale car il représente une instance de socialisation et participe à l'élaboration du lien social en étant un facteur d'intégration.

Il donne notamment à l'individu une utilité sociale, doublé d'une reconnaissance sociale.

Cependant, pour les femmes, l'accès à l'emploi reste difficile.

Si les femmes sans enfants ne sont pas épargnées par la précarité, celles avec une famille à charge demeurent les principales touchées. Les enfants freinent l’autonomie de leur mère.

En effet dans de nombreux cas, le manque d'accès à un mode de garde (disponibilité, mobilité, moyens), réduit d'autant plus leurs chances de trouver ou de retrouver un emploi.

Ainsi un cercle vicieux qui fait perdre à ces mères leur éligibilité à un emploi. Gardant leurs enfants à temps quasi plein, elles ont moins de temps à consacrer à la recherche d'une activité professionnelle et, par conséquence voient de moins en moins l'intérêt d'occuper un poste en entreprise si la majorité de leur temps est dédié à leur progéniture.

Conscientes des carences provoquées par un arrêt de leur activité professionnelle, elles finissent par ailleurs par manquer de confiance en elles et osent d'autant moins se relancer dans une possible carrière.

De ce fait, les femmes ne travaillant pas sont plus souvent inactives qu'en recherche d'emploi et ne perçoivent pas d'indemnités de chômage

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