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Cultures dérobées

Fiche : Cultures dérobées. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Avril 2019  •  Fiche  •  662 Mots (3 Pages)  •  317 Vues

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CULTURES  DEROBEES FOURRAGERES : comment optimiser sa culture dérobée à vocation fourragère.

Dans la gestion de la couverture des sols en automne-hiver, 2 situations se présentent :

-soit il s’agit d’interculture purement environnementale et réglementaire. Dans ce cas, la réglementation se résume en une couverture suffisante du sol, à des dates buttoirs qui varient selon les départements, à une présence de la plante pendant au moins 60 jours.

-soit il s’agit d’une culture dérobée à finalité fourragère. Dans ce cas, il faut tenir une fiche culturale et la fertilisation minérale est autorisée,

Face à un choix important d’espèces et de variétés utilisables, il y a 8 questions-clés à se poser pour un choix pertinent :

  1. A quelle date se libère la parcelle ? Toutes les espèces n’ont la même vitesse d’implantation et  sensibilité au froid. On aura donc, selon les espèces, des dates buttoirs avant lesquelles il faudra semer.
  2. Est ce que la parcelle est proche de la stabulation ou d’une prairie dans laquelle se trouvent les animaux, ce qui facilitera l’exploitation en pâturage ?
  3. Quel est le mode envisagé de destruction du couvert avant l’implantation de la culture suivante ? Destruction par le  pâturage ou par la fauche, par le gel, la destruction mécanique, labour ou chimique.
  4. Quelle sera la culture suivante ? Culture exigeante en eau, exigeante par rapport à la structure du sol, sensible à l’allélopathie des brassicacées, aux repousses.
  5. Pour quel mode d’utilisation ?
  1. pâturage d’automne
  2. pâturage d’hiver de stocks sur pied
  3. pâturage d’automne puis pâturage de printemps
  4. ensilage d’automne
  5. ensilage d’automne puis ensilage au printemps
  6. ensilage d’automne puis pâturage au printemps
  1. Pour quelle période d’utilisation ? Souhaite- t- on un fourrage disponible rapidement
  2. Quelles sont les contraintes pédoclimatiques ? Zones froides, quelles réserves utiles du sol, quels contrastes climatiques peuvent être envisagés :        
  1. automne froid et sec
  2. automne chaud et sec
  3. automne froid et humide
  4. quand il fait chaud et humide : pas de problème !
  1. On peut aussi envisager des objectifs supplémentaires à l’aspect fourrager : objectif agronomique, environnemental, voire cynégétique

Quelques soient les objectifs, il y aura 2 points clé de la réussite :

  1. la qualité de la semence : elle est essentielle. Le rendement est directement lié à la bonne couverture du sol par la plante et donc à la qualité de germination. Par ailleurs la qualité de la semence doit garantir l’absence d’apport de graines indésirables qui risqueraient de polluer les cultures suivantes. Les semences certifiées et les contrôles officiels assurent ce haut niveau de qualité.

 

  1. la qualité de l’implantation : la période de semis correspond aussi à une période de pointe de travail. Il faut cependant apporter tous les soins nécessaires : semer sur une terre ameublie en surface, aplanie et rappuyée après le semis. Il faut aussi semer suffisamment dense, respecter les doses de semis pour atteindre l’objectif.

Quelles espèces sont utilisables ?

  1. les légumineuses « dites » à petites graines : trèfle incarnat, trèfle d’Alexandrie
  2. les légumineuses « dites » à grosses graines : vesce, pois fourrager, féverole
  3. graminées fourragères : RGI alternatif ou non alternatif, diploïde ou tétraploïde, éventuellement le ray-grass hybride di ou tétra, de type plutôt italien ou anglais
  4. les céréales « dites » à pailles : avoine diploïde, avoine rude, seigle, triticale, le moha, le millet perlé
  5. les brassicacées : colza de variété fourragère, les choux, la navette, le navet fourrager, radis fourrager

Les espèces utilisables sont donc nombreuses, de même que les éléments à connaitre pour chacune de ces espèces. Pour faire son choix, il convient simplement de lister les espèces et dès qu’une caractéristique est rédhibitoire, il convient de la rayer de la liste. Au final, il ne reste que quelques espèces utilisables, que l’on peut alors choisir de semer en pur ou mélangées entre elles.

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