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Critique Théâtrale: La vida es suenõ

Discours : Critique Théâtrale: La vida es suenõ. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Mars 2017  •  Discours  •  858 Mots (4 Pages)  •  650 Vues

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Kiara Gollong 1eLittéraire.

Critique théâtrale : La vida es sueño.

L’œuvre la vida es sueño a débuter sa représentation dans le théâtre Guloya de Saint Domingue, ainsi pendant tout le mois d’Octobre, la mise en scène réalisé par Claudio Rivera de l’œuvre de l’écrivain espagnol Pedro Calderón de la Barca, très reconnue par son genre théâtrale baroque.

Lorsque Claudio Rivera et Viena González créent le théâtre Guloya, ils commencent ainsi leur propre songe dans lequel ils y sont depuis 25 ans et ne pensent certainement pas se réveiller auprès de ces jours.

Ce choix d’œuvre donc très émotif la vida es sueño, pour cette célébration est un moyen de continuer à rêver. Le directeur du groupe Claudio Rivera, un transgresseur têtu, est cependant génial dans sa proposition au drame du Siècle d'Or, et sans les unités supposées de temps et de lieu, la structure spatio-temporelle de la vie humaine, respectant tout à fait le mouvement baroque.

Dans son sommet de travail, Calderón de la Barca présente la dialectique fondamentale de la liberté et du destin dont l’astrologie, son argument connu par tous les amateurs du théâtre commence avec l'arrivée de Rosaura joué par Viena Gonzàlez déguisée en homme, qui voyage en Pologne avec son écuyer Clarin joué par Noel Ventura pour venger son fiancé, Astolphe, joué par Jabnel Calizán.

Ils découvrent le prince Sigismond, qui est enchaîné dans une tour, privé de sa liberté sans savoir qui il est, en ignorant le crime pour mériter une telle punition. Il est alors le moment le plus dramatique et le plus célèbre, quand Sigismond dans l'introspection, il dit son célèbre monologue avec tous ses forces, qui commence par ceux-ci, "Oh moi misérable, Ay infelice ... quel crime je commis contre vous né !". Victor Contreras incarne une manière très spéciale le prince assiégé représentant l'incertitude de la vie ; l'acteur parvient à nous déplacer avec la force dramatique qui imprime le caractère.

Noel Ventura transforme Clarin dans une sorte d’Arlequin de la commedia dell'arte, et avec sa grâce obtient des moments qui débordent de joie.

Claudio Rivera, directeur, fait le merveilleux travail de regrouper les trois actes dont trois journées de la pièce dans une journée rempli de scènes intenses, certaines avec des changements pour les adapter au public dominicain. Dans son double rôle, Rivera comme acteur, joue le rôle de Basile roi de Pologne, astrologue et père de Sigismond, qui, selon la prophétie astrologique, son fils deviendra un roi cruel et tyrannique, alors il l’enferma, et menti aux peuple en disant qu’il est mort à sa naissance. La personnalité et l’attitude de Rivera sur scène sont impressionnantes, tout en elles l’éloquence, l'expressivité des yeux, même la mobilité constante ne l'empêche pas d’avoir un regard pénétrant, le geste, la voix tout en parfait accord, celles-ci ne sont que des petites parties de ses vastes ressources d’actuation.

Le caractère de Clotilde, le serveur et main gauche de Basile, le seul contact avec Sigismond, joué par Ramon Candelario, a une particularité : son potentiel comme acteur ne se cache pas derrière le masque, il est capable de communiquer ses différents états émotionnels, ce qui rend l'ajout d’un simple artifice intéressant.

La dualité, caractéristique du baroque, s’exprime à travers le clair et l’obscur, le rêve et la réalité ; l'intrigue double, le drame et l’histoire de Sigismond et de Rosaure parallèles, sans briser ainsi l'unité, l’axe essentiel, la liberté et le destin sont les pôles de la tragédie.

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