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Critique Du Film "Quelques Heures De Printemps" de Stéphane Brizé

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Par   •  3 Avril 2014  •  601 Mots (3 Pages)  •  1 023 Vues

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Critique du film « Quelques heures de printemps »

Résumé du film :

Alain Evrad a 48 ans, il vient de sortir de prison où il a purgé une peine de 18 mois pour avoir transporté un chargement de stupéfiants à l'arrière de son camion. Sans ressources, il retourne vivre chez sa mère. Elle s'appelle Yvette et est veuve depuis peu. C'est une vielle dame ordonnée qui entretient sa maison. Alain cherche un emploie. Il trouve à s'employer dans le tri des déchets. Ses rapports avec sa mère se dégradent au fil du temps. Par la suite, Alain découvre que sa mère a un cancer du cerveau. Il apprends aussi qu'elle a fait appel à une entreprise pour l'aider à se suicider.

Critique :

C'est un film émouvant abordant plusieurs thèmes tel que la relation d'une mère et de son fils ou encore l'euthanasie. En effet, Yvette est atteint d'un grave cancer au cerveau et risque de mourir dans très peu de temps. Elle décide de faire appel à une entreprise de « suicide assisté » en Suisse pour l'aider. L'entreprise se situe en Suisse car en France, l'euthanasie n'est pas légal. Elle va donc se rendre en Suisse pour mourir selon ses choix.

L'euthanasie devrait être interdite. En effet, l'euthanasie sert à effacer, supprimer le problème, elle ne le traite pas. Ce choix laissé au patient n'est pas toujours correct. Des soins palliatifs existent. La mort n'est pas forcément la solution. De plus, l'euthanasie ne rend pas la dignité à un Homme même dans la mort. Au prétendu droit de mourir dans la dignité, il faut opposer le droit de vivre dans la dignité. Il n'y a pas d'autre choix concevable que d'être aux côtés de ceux qui se battent chaque jour pour assurer la dignité d'une personne mourante, plutôt que de ceux qui, de loin, préconisent l'injection. Ensuite, la demande de mort est extrêmement minoritaire. En effet, l'euthanasie est très peu demandé par les patients atteints de grave maladie incurable. Faut-il bouleverser un fondement de notre vie sociale pour des cas peu fréquents, et que l'on peut grandement gérer ? Depuis la récente loi Leonnetti, du 22 avril 2005, l'un des tous premiers articles du Code de la Santé Publique, l'article L.1110-5, prévoit que les actes médicaux « ne doivent pas être poursuivis par une obstination déraisonnable » et que « lorsqu'ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou n'ayant d'autre effet que le seul maintien artificiel de la vie, ils peuvent être suspendus ou ne pas être entrepris ». Ce même article prévoit que « dans ce cas, le médecin sauvegarde la dignité du mourant et assure la qualité de sa vie en dispensant les soins visés à l'article L,1110-10 », c'est-à-dire les soins palliatifs, ou encore que « les professionnels de santé mettent en oeuvre tous les moyens à leur disposition pour assurer à chacun une vie digne jusqu'à la mort ». Plus explicitement encore, l'article L,1111-10 du Code de la Santé Publique dispose que « lorsqu'une personne, en phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable, quelle qu'en soit la cause, décide de limiter ou d'arrêter

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